Les supporters des « Lions » peuvent se frotter les mains. Les Fédéraux contraints à délocaliser la rencontre devant opposer le Sénégal à l’Angola ont pu trouver une solution hier à l’issue de leur réunion hebdomadaire. Finalement, ce sera en Gambie que les Lions et Palancas Negras devraient s’affronter le 7 février prochain. Quant à l’équipe olympique, son match contre la Rd Congo a été renvoyé de commun accord avec la Fédération congolaise comme le demandait la Fifa jusqu’au 7 avril prochain.
Contraints de se conformer à la décision des autorités étatiques (ministères des Sports et de l’Intérieur), les fédéraux ont accepté de délocaliser le match amical devant opposer le 7 février prochain « Lions » du Sénégal aux « Palancas Negras » de l’Angola. Toutefois, l’instance que dirige Mbaye Ndoye n’a pas suivi la proposition de Daouda Faye « Vava » de faire jouer la rencontre à Rouen (France) comme il l’a suggéré dans sa missive du 24 janvier. En réunion en bureau hier, jeudi, les fédéraux ont retenu de faire jouer la rencontre à Banjul en Gambie. La révélation a été faite par Mame Bounama Dièye, 2e vice-président de la Fsf, chargé de la réforme, porte-parole du jour. « Après étude des deux courriers des ministères de l’Intérieur et des Sports, nous avons décidé de délocaliser la rencontre à Banjul en Gambie », a confié le président de l’As Saloum que nous avons joint au téléphone hier.
Pourquoi alors ce choix porté sur la capitale gambienne et non à Rouen comme l’a suggéré le ministre des Sports ? Bounama Dièye répond : « Ce match rentre dans le cadre d’une préparation d’u n match devant se jouer à Dakar (le 25 mars contre la Tanzanie, Ndlr). Par conséquent, nous avons pensé qu’il est plus judicieux, à défaut de jouer à Dakar, de mettre nos joueurs dans des conditions similaires ». « Jouer à Banjul, c’est comme jouer à Dakar » , argue-t-il.
Le 2e vice-président de la Fsf chargé du marketing relève également que « ce sera moins onéreux pour l’Etat » qui doit prendre en charge toutes les charges, que si le match se jouait en France. « Banjul n’a qu’à 30 voire 35 minutes de vol », ajoute Bounama Dièye qui n’a pas non plus manqué de signaler les conditions climatiques de la ville de Rouen où il fait, selon lui, moins de deux degrés à cette période de l’année. Le porte-parole du jour de la Fsf a mis l’accent sur la mobilisation qui risque de faire défaut si la rencontre devait se tenir en France. Contrairement à la capitale gambienne où les « Lions » du football sont très attendus.
Le match des Olympiques renvoyé au 7 avril
Les Fédéraux ont non seulement réussi à trouver une solution en essayant de marquer une certaine autonomie par rapport au département des sports. Mais ils ont également pu sortir du bourbier dans le lequel le match des Olympiques allaient les confiner. La Fédération congolaise a accédé à leur demande comme le suggéré la Fifa, de faire reporter le match des olympiques au 7 avril prochain.
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