Le président de la Fifa, Gianni Infantino, a réitéré dimanche, à la fin du Sommet extraordinaire de l’instance dirigeante du football mondial à Nouakchott (Mauritanie) sa volonté de lutter sans concession contre la corruption.
"Nous ne voulons aucunement ce qui s’est passé à la Fifa ces dernières années, c’est tolérance zéro pour la corruption, les matchs arrangés, la violence et le racisme dans la violence dans le football mondial", a déclaré le patron du football mondial en conférence de presse.
Aucun dirigeant ne peut plus s’enrichir en toute impunité avec l’argent du football, avait-il laissé entendre samedi lors d’une émission "Gianni Infantino parle à l’Afrique".
"Nous n’allons plus jamais accepter que des gens s’enrichissent illicitement. Il faut que la Fifa soit honnête", a-t-il insisté, rappelant que l’argent n’est pas "un problème" mais doit servir au football.
"L’argent n’est pas un problème mais il servira à développer le football", a-t-il assuré, rappelant que depuis sa prise de fonction, les fonds alloués au programme Forward (les programmes de développement) ont été multipliés par quatre.
Beaucoup de dirigeants de la Fifa ont été éclaboussés par un scandale de corruption et certains d’entre eux ont toujours maille avec la justice internationale.
Dans cette opération de lutte contre la corruption, Sepp Blatter, ancien patron du football mondial et Michel Platini, ancien président de l’UEFA ont écopé d’une suspension de huit ans de toute activité liée au ballon rond par la commission d’éthique de la Fifa.
Cette peine a été ramenée à six ans par la commission des recours de la Fifa.
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