Le président du Fc Barcelone en visite à Dakar a dit à qui voulait l’entendre que l’organisation de la coupe d’Afrique des nations en janvier «pose trop de difficultés aux clubs professionnels». Cependant rassure-t-il, Samuel Eto’o Fils et Yaya Touré seront au Ghana avec leurs pays. Jaon Laporta est au Sénégal pour les besoins de l’implantation du 1er centre de solidarité en Afrique du club catalan.
Le débat sur l’organisation de la coupe d’Afrique des nations en janvier revient à la surface. Et Jaon Laporta ne s’est pas fait prier pour donner son avis sur la question. «L’organisation de la coupe d’Afrique des nations en janvier pose d’énormes difficultés aux clubs professionnels». Dans ses élucubrations, il a signifié que «le meilleur joueur Africain évolue au Fc Barcelone, Eto’o Fils et, il a à ses côtés un joueur important dans le dispositif du club. C’est pourquoi se séparer d’eux pendant toute cette période peut poser des problèmes. Il faut envisager des solutions pour harmoniser le calendrier international». Sur la convalescence du Camerounais, il a indiqué qu’il «en avait encore pour un mois ».
Au demeurant, l’homme fort du Barcelone n’a pas parlé que de football. Il est revenu sur l’objet de sa visite avec le centre de solidarité que son club est en train d’implanter depuis janvier à Richard-Toll, le 1er du genre en Afrique. En partenariat avec l’Asbef et la municipalité de la localité, le centre sera pour développer une solidarité d’éducation et de sport par une assistance nutritionnelle, sanitaire et psychosociale pour les enfants vulnérables. Le centre accueillera 230 enfants issus de familles différentes et emploiera 1500 personnes de la localité. Il coûtera 180 000 euros (118 millions francs cfa) en plus d’un budget annuel de 60 000 euros soit 40 millions par an. Un investissement tiré du 0,7% du capital du Barça destiné à la fondation du club. Sur le choix du Sénégal, Joan Laporta a indiqué «c’est un pays qui a une histoire et une stabilité politique. Il y a aussi l’amour pour le football des Sénégalais». Des centres similaires seront implantés dans l’avenir au Cameroun, au Maroc, au Mali et au Burkina.
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