Kaliou Yéro : « Je peux faire mieux »

2011/12 avait été une saison contrariante voire éprouvante pourtant. Comment te sens-tu ?

Je me sens mieux. Avant de partir aux Jeux Olympiques, je me sentais déjà mieux.

En 2011/12, tu n’as disputé qu’une dizaine de matches, toutes compétions confondues…

Ce ne fut pas une bonne saison. J’ai débuté blessé et ça m’a un peu dérangé pour la suite. C’est dommage parce que je sortais d’une bonne préparation dans laquelle j’avais terminé meilleur buteur. Du coup, j’ai été un peu mis à l’écart par cette blessure. Et les évènements n’ont pas aidé. L’équipe a bien commencé, elle gagnait. Sans moi. Le plus important c’est le collectif mais je me sentais un peu à l’écart. Je suis ensuite bien revenu et j’ai même marqué en Coupe de Ligue mais je me suis encore blessé, à l’épaule. J’ai été stoppé dans mon élan.

Certaines rumeurs annonçait ton départ cet été. Qu’en est-il, tu restes à Barcelos ?

Il y a toujours des rumeurs. J’entends et je lis beaucoup de choses mais, moi, j’étais tranquille. Avant de partir en vacances, je savais que je resterai ici. Les dirigeants me l’avaient dit.

Qu’attends-tu de ce nouvel exercice 2012/13 ? Tu n’as que 20 ans, au final…

Dans le foot, on ne peut pas perdre de temps. Cette saison va être celle de la confirmation. L’année dernière a été la première pour moi en Liga.

Tu en as parlé avec le coach, Paulo Alves ?

Pour le moment, je dois lui montrer que je suis là, qu’il peut compter sur moi, que je travaille pour lui et l’équipe. Si les choses n’évoluent pas, peut-être que qu’on parlera, mais plus tard. Pour l’instant, je n’ai pas besoin de lui parler. Juste de continuer de travailler. Je sais que je peux faire mieux.

Ce dimanche, pour la première journée de Liga, ton Gil Vicente reçoit ton ancien club, le FC Porto. Tu le sens comment ?

Ça fait toujours plaisir. Le FC Porto est un club que j’aime beaucoup et dont je suis suppporter. Mais ce n’est pas pour autant que c’est un match différent des autres. il faudra le gagner. On le prépare tous sérieusement. Malheureusement, je ne jouerai pas…

Qu’attends-tu de ce nouvel exercice 2012/13 ? Tu n’as que 20 ans, au final…

Dans le foot, on ne peut pas perdre de temps. Cette saison va être celle de la confirmation. L’année dernière a été la première pour moi en Liga.

Tu en as parlé avec le coach, Paulo Alves ?

Pour le moment, je dois lui montrer que je suis là, qu’il peut compter sur moi, que je travaille pour lui et l’équipe. Si les choses n’évoluent pas, peut-être que qu’on parlera, mais plus tard. Pour l’instant, je n’ai pas besoin de lui parler. Juste de continuer de travailler. Je sais que je peux faire mieux.

Ce dimanche, pour la première journée de Liga, ton Gil Vicente reçoit ton ancien club, le FC Porto. Tu le sens comment ?

Ça fait toujours plaisir. Le FC Porto est un club que j’aime beaucoup et dont je suis suppporter. Mais ce n’est pas pour autant que c’est un match différent des autres. il faudra le gagner. On le prépare tous sérieusement. Malheureusement, je ne jouerai pas…

Paulo Alves ne t’a pas convoqué pour cette première journée. Tu dois être déçu…

Je suis triste, bien sûr, mais je gère. Le coach fait ses choix et je dois les respecter. je vais continuer de travailler pour lui montrer que je suis là.

Aux JO, tu étais accompagné d’Abdoulaye Ba, dans la sélection sénégalaise. Il vient de prolonger au FCP. Vous en parlez parfois des Dragons ?

On a vécu presque au moment les mêmes choses au FC Porto. On en parle très souvent. J’ai débuté en équipe première avant lui mais aujourd’hui c’est lui qui y est. Je lui souhaite beaucoup de bonheur et bonne chance.

Penses-tu qu’il peut s’imposer au poste de défenseur central malgré la forte concurrence ?

Si Porto l’a pris et qu’il l’a prolongé c’est que c’est un bon joueur. Il a le potentiel pour s’imposer. S’il est en équipe nationale, ce n’est pas pour rien.

Pour le match retour, au Dragon, peut-être seras-tu aligné. Et Abdoulaye aussi, côté Porto…

Ce serait un truc de ouf ! Quand on était à Porto on qu’on avait été prêtés en D2, on s’était retrouvés l’un contre l’autre déjà.

Revenons-en aux JO. Le Sénégal a été sorti en quarts. Tu as pris part à tous les matches. Quel bilan fais-tu des olympiades ?

C’est le meilleur souvenir de ma vie de footballeur et ça restera gravé à jamais. Jouer contre la Grande-Bretagne, l’Uruguay, le Mexique, contres toutes leurs stars, c’est énorme. Les Jeux Olympiques restent l’une des plus belles compétitions internationales. J’ai appris beaucoup de choses avec ça. Mais je sais que j’aurais pu faire beaucoup mieux. Je ne cherche pas d’excuses par rapport à ma préparation. Je ne regrette rien pour autant parce que j’ai donné tout ce que j’avais à ce moment-là mais je peux faire plus, je peux faire mieux. J’espère continuer d’aider mon pays et de représenter le peuple sénégalais.