Le sélectionneur national est soucieux du projet de jeu et des stratégies à déployer pour faire des résultats. «Si on me demandait de choisir entre les options de bien jouer et de perdre ou de gagner en jouant mal, je n’aurais pas hésité. J’aurais choisi de gagner quelle qu’en soit la manière» a expliqué Henri Kaspeczak. Ces rencontres amicales permettent selon le technicien de peaufiner «notre projet de jeu».
«Nous allons jouer contre deux bonnes équipes africaines. Qui ont de la qualité. Le Mali a un potentiel énorme et le Maroc appartient à l’Afrique du Nord dont on connaît la qualité de l’organisation» a signifié Kasperczak pour expliquer le choix porté sur ces deux sélections. Qui ont des arguments à opposer
aux «Lions». Poursuivant ses propos, le sélectionneur s’est voulu clair : «Nous voulons faire des résultats, mais la qualité du jeu a aussi une importance. Même s’il faut gagner sans la manière, il faut le faire. Mais il est important de rechercher la qualité dans le jeu». Cependant, il avertit : «En Afrique, il est difficile et rare de voir des équipes s’imposer à l’extérieur. Donc, il faut faire une préparation capable d’apporter un plus à ce que nous savons faire. L’aspect psychologique a une importance capitale. Il faut être mentalement solide pour percer à l’extérieur en Afrique». Kasperczak sait à présent à quoi s’en tenir. «Nous avons un effectif de qualité malgré les
blessures. Nous allons faire avec. Dans tous les secteurs, il y a des éléments de valeur. Aussi bien en défense qu’ailleurs, il n’y a pas de souci. Sur le côté gauche, on ne fait plus le plein. Car, Ousmane Ndoye joue maintenant dans l’axe pour le mieux-être de l’équipe. En ce qui concerne les gardiens de but, Tony Sylva reste le N°1. Quant aux nouveaux venus, il est difficile de faire des jugements. Mais nous verrons comment faire pour connaître leurs vraies valeurs et leur comportement dans les buts de l’équipe nationale.
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