Dakar, 29 jan (APS) – L’ancien sélectionneur national, Lamine Dieng, a laissé entendre dans un entretien avec l’APS que la 27-ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football qui se déroule présentement en Angola, a tué le mythe du sorcier blanc.
‘’J’espère que cette coupe d’Afrique des nations va sonner définitivement le mythe du Sorcier blanc pour que les techniciens africains puissent bénéficier de la confiance et du respect qu’ils méritent’’, a-t-il dit en faisant le bilan de la CAN 2010 dont la finale opposera dimanche le double tenant du titre, l’Egypte au Ghana.
Pour le technicien sénégalais, à partir de cette coupe d’Afrique, les dirigeants africains doivent se rendre à l’évidence ’’qu’avec de la confiance et des moyens, les techniciens du continent n’ont rien à envier à ceux venant de l’Europe ou des autres continents’’.
‘’Il faut faire plus confiance aux techniciens locaux comme l’ont prouvé les parcours de l’Egypte et de l’Algérie à la CAN 2010’’, a insisté l’ancien sélectionneur national, se réjouissant de la confiance accordée aux entraîneurs de l’Egypte et de l’Algérie par les dirigeants de ces pays.
’’Cette confiance s’est aussi traduite par les moyens mis à la disposition de ces techniciens locaux’’, a ajouté l’ancien entraîneur du Jaraaf et de l’US Gorée.
Trois des quatre sélections demi-finalistes de la CAN 2010 — ’Egypte, l’Algérie et le Nigeria — sont conduites par des techniciens locaux.
’’Cela s’est traduit sur le plan du jeu’’, selon Lamine Dieng qui estime que l’entraîneur des Fennecs d’Algérie, celui des Pharaons d’Egypte et même celui des Flames du Malawi ont démontré ’’qu’ils n’avaient rien à envier aux sorciers blancs’’.
Sur la baisse supposée du niveau de cette édition de la CAN comparée aux éditions précédentes, le technicien sénégalais reconnaît qu’il y a eu ’’une faillite des grandes stars’’. Il estime toutefois que ’’le football est sorti grandi en Angola’’.
’’Le football, insiste-t-il, est un ensemble où les individualités se mettent au service d’un collectif et non le contraire’’.
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