Le Comité international olympique (CIO) a déclaré vendredi lors d'une réunion qu'il gelait la planification des épreuves de boxe pour les prochains Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo après l'ouverture d'une enquête menée autour de la très controversée Fédération internationale de boxe amateur (AIBA). Le système de qualifications pour les Jeux, ainsi que la vente des tickets et les contacts entre le Comité d'organisation et l'AIBA sont donc suspendus.
Mark Adams, porte-parole du CIO, s'est déclaré préoccupé par les finances, la gouvernance et l'éthique de l'AIBA. De plus, la procédure entamée par la Commission exécutive du CIO serait susceptible "d'entraîner la non-reconnaissance" de l'AIBA. Cela ne veut pas signifier que la boxe est définitivement exclue des JO 2020, comme l'a souligné Kit McConnell, directeur des sports au CIO. "Notre but est toujours d'organiser un tournoi olympique de boxe."
Les relations entre le CIO et l'AIBA, déjà tendues après les Jeux de Rio, ne se sont pas améliorées avec l'élection de l'homme d'affaires ouzbek Gafur Rakhimov début novembre à la tête de la fédération internationale. Il est accusé d'être un "criminel majeur" dans son pays par le Trésor américain, ce qu'il nie vigoureusement. La boxe, un des six sports originels des jeux antiques, fut introduite aux Jeux olympiques par les Grecs dès le 7e siècle avant Jésus Christ, selon le site internet du CIO.
Elle a fait ses débuts aux JO modernes en 1904 à Saint-Louis, aux Etats-Unis, et n'a pas raté une seule édition des Jeux, à l'exception de ceux de Stockholm en 1912 en raison d'une loi suédoise en interdisant la pratique. La boxe féminine a, elle, fait ses débuts olympiques en 2012 à Londres.
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