Les chômeurs de luxe de l’arène

Chaque semaine, ils viennent dans les stades pour faire leurs bakks afin d’intéresser les promoteurs et le week-end dernier ils ont fait le déplacement en masse dans le Baol.

En marge du combat Zale Lô-Toubabou Dior 2, ils ont encore fait leur sport favori, la danse pour aguicher les promoteurs et notamment Luc Nicolaï qui malheureusement, n’avait pas fait le déplacement.

Leur seul rêve, c’est de trouver un combat pour ne pas faire une année blanche. Avec 6000 lutteurs officiellement licenciés, la quête d’un combat de lutte avec frappe, est devenu un parcours de combattant pour certains lutteurs qui sont prêts à tout dans l’arène.

Pour leur gagne-pain et c’est aussi simple que ça.

Malheureusement depuis deux ans, le rang des chômeurs de l’arène ne cesse  d’augmenter, les jeunes ayant vu qu’à travers une masse musculaire, ils peuvent trouver un moyen de promotion social à travers leurs poings.

Issa Pouye, Mbaye Diouf, Boy Sèye, Youssou Ndour, Mone, Elton, Gambie, Alioune Mané , Baboye entre autres sont en chômage technique.

A l’approche de la fin  de la saison de lutte, les lutteurs deviennent impatients.

Ils attendent les appels téléphoniques d’un promoteur pour une éventuelle proposition.  Les lutteurs Boy Sèye et Mbaye Diouf  ont trouvé une nouvelle trouvaille pour sortir du chômage. Il s’agit d’imposer leur confrontation.

Samedi, ils étaient à Iba Mar Diop pour dénicher enfin leur combat.