En jouant à Léopold Sédar Senghor, a-t-il ajouté, les entraîneurs ont surtout pensé aux professionnels qui auraient été obligés de s’adapter au synthétique.Fallou Diagne, le milieu du FC Metz (ligue 2 française), conforte le point de vue de son partenaire en sélection expliquant que sur le gazon synthétique, ‘’il y a un besoin de s’adapter’’.‘’Nous avons l’habitude de jouer sur du gazon naturel’’, a-t-il rappelé relevant toutefois que comme professionnel, il faut s’adapter à toutes les surfaces de jeu.
Même son de cloche chez le Lillois, Pape Ndiaye Saouré qui ‘’n’a pas le choix que ce soit sur du gazon naturel ou du synthétique’’.‘’Non, en France, à Nancy et à Lorient, c’est du synthétique’’, a indiqué l’ancien gauche international qui dit n’avoir aucun problème pour évoluer sur la pelouse synthétique du stade Demba Diop.Dieylani Fall, le meilleur joueur de la saison 2010 au Sénégal et qui, depuis janvier dernier, est sociétaire de l’AJ Auxerre se souvient que ‘’quand il fait chaud, le gazon synthétique dégage une odeur difficile à supporter’’.‘’Et les gens ont souvent peur de tomber parce qu’il y a une grosse chaleur qui se dégage’’, a-t-il dit ajoutant qu’en décidant d’aller à Léopold Sédar Senghor, le staff technique a fait le bon choix.
De toute façon, ajoute l’ancien attaquant du Jaraaf, ‘’nous n’avons pas beaucoup le choix, il faut gagner quelle que soit l’aire de jeu’’.‘’Et aller chercher la solution même s’il faut sortir ses tripes’’, conclut l’attaquant de Numancia (D2 espagnole), Ibrahima Baldé parlant de cette rencontre contre la Tunisie où le Sénégal qui a fait match nul 0-0, est obligé de gagner pour se qualifier au prochain tour.
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