C’est un séisme indescriptible qui parcourt l’Espagne. La sensation de vivre un moment historique. Une onde de choc qui s’est répandue avec le but d’Andrès Iniesta qui donne à l’Espagne sa première Coupe du monde après 20, 30, 50 ans d’attente voir plus.
En pleine dépression économique, alors que le pays connaît 20% de chômage, les Espagnols vivent un immense moment de bonheur qui est aussi un moment d’unité exceptionnelle entre toutes les régions, toutes les communautés autonomes du Pays Basque à la Castille de la Catalogne aux îles Canaries.
On entend partout « Campeones del mundo » (Champions du monde), mais aussi « Yo soy espanol » (Je suis espagnol). La grande phrase incantatoire de ce Mondial qui manifeste un sentiment de communion entre des régions souvent hostiles. Un grand moment de joie aussi en pleine déprime économique. Décidément, ce Mondial aura été un baume au cœur à tout point de vue.
Et puis, orgueil majuscule : l’Espagne entre dans le club restreint des pays ayant gagné une Coupe du monde. La fête, ici la fiesta, ne fait que commencer.
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