Ligue Europa : Mbaye Niang manque un pénalty, Mendy voit rouge... la soirée cauchemardesque des sénégalais face à Cluj

Plombé par les expulsions de Mendy et Camavinga, le Stade Rennais n'a pas pu éviter une défaite à domicile face à Cluj ce jeudi soir en C3 (0-1).

 

Le match : 0-1

Le Stade Rennais a été plongé dans un sombre cauchemar, qui a paru interminable, face à Cluj ce jeudi, en C3 (0-1). Rien, absolument, n'a souri aux Bretons, dont les chances de qualification pour les seizièmes de finale s'amenuisent très sérieusement.

Dans son antre, Rennes a lancé son match de la pire des manières. Une tragédie en trois actes, pour la première période seulement. Dans l'ordre : dès la 5e minute de jeu, Mendy n'a d'abord pas contrôlé sa sortie sur Traoré hors de sa surface et a été expulsé. Puis, sur le coup franc concédé, son remplaçant, le jeune Bonet, a trop anticipé sur sa gauche et Deac a pu ouvrir le score à ras de terre côté gardien (9e). Une double peine en à peine dix minutes. Le ton était donné.

Julien Stéphan a alors réorganisé son équipe en 4-4-1, avec Niang à gauche et Hunou en pointe. Courageux et un brin chanceux (Cluj a eu cinq occasions de faire le break en première mi-temps), les Rennais n'ont rien lâché, ont même repris confiance et ont été récompensés par un penalty obtenu par Hunou (26e). Une lueur d'espoir qui s'est vite éteinte, quand Niang a trop croisé sa tentative (28e).

La suite n'a pas été plus heureuse pour les Bretons. Le drame s'est même prolongé après l'entracte : le Stade Rennais a répété sa mauvaise entame, et c'est, cette fois, Camavinga qui a quitté ses coéquipiers prématurément (46e). Un énième coup dur. Surtout que Rennes a su rivaliser malgré son infériorité numérique (Cluj a terminé à 10 après le deuxième jaune de Susic à la 82e).

Les Rennais, poussés par leur public, ont eu autant le ballon (49 % de possession sur l'ensemble de la rencontre), ont plus tenté (16 tirs contre 13 côté roumain), mais ni Hunou (65e) ni Niang (70e) ni Siebatcheu (83e) n'ont trouvé la faille. Vous l'aurez compris : rien n'a tourné en leur faveur ce soir face à un adversaire malin mais limité. Et largement à leur portée, à onze contre onze...

Le(s) fait(s) : Mendy et Camavinga dans le rouge

C'était une des bonnes nouvelles de l'avant-match côté rennais : le gardien numéro 1, Édouard Mendy, était remis de son entorse du genou droit. Titulaire, l'international sénégalais n'est resté que cinq minutes sur la pelouse du Roazhon Park. Sur une perte de balle de Morel, l'ex-Monégasque Lacina Traoré a été lancé en profondeur et Mendy est venu le heurter à l'entrée de sa surface (5e). L'arbitre n'a pas hésité : coup franc et carton rouge.

Une décision logique, qui a obligé Stéphan à faire entrer le jeune (16 ans) Pépé Bonet dans la cage bretonne. Lequel a touché, impuissant malgré les conseils d'Olivier Sorin, son premier ballon au fond de ses filets... Au retour des vestiaires, Eduardo Camavinga a vécu une mésaventure similaire sur une erreur de relance de Bonet (46e). Il a fauché l'ancien Marseillais Bilel Omrani et n'a pas non plus échappé au rouge. Deux faits de jeu fatals aux Rennais.

10

Rennes reste sur une série de dix matches sans la moindre victoire (quatre nuls et six défaites), toutes compétitions confondues.

Jullien délivre le Celtic, toujours leader

Dans le même temps et dans le même groupe, le Celtic a renversé la Lazio grâce à un but de l'ancien Toulousain Christopher Jullien à la 89e minute (2-1). Lazzari avait ouvert le score côté italien (40e), tandis que Christie avait égalisé pour les Écossais (67e). Ces trois points permettent au club de Glasgow de conserver la tête du groupe E, avec une longueur d'avance sur Cluj. Rennes, avec une unité, est dernier et plus que jamais en danger.