Suite à leur qualification en demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations, le Président Macky Sall a adressé un message de félicitation aux Lions du Sénégal sur sa page Facebook.
« Bravo pour cette belle victoire chers Lions ! Vous avez encore une fois prouvé à tous votre force et votre détermination pour gagner ce match #CAN2019. Continuez de nous faire vibrer, vous êtes notre fierté « Dem ba jeex », a écrit le Président Macky Sall sur sa page Facebook.
Le Sénégal vient de se qualifier en demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Les Lions ont battu le Bénin (1-0).
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Transparence Totale
En Juillet, 2019 (20:57 PM)liberation.fr/planete/2019/07/09/la-cagnotte-petroliere-qui-rend-verts-les-norvegiens_1739033
Norvege
En Juillet, 2019 (21:03 PM)La cagnotte pétrolière qui rend verts les Norvégiens
Le coffre-fort de la Norvège tient là : un grand bâtiment de granit rose aux vitres sombres semi-teintées, occupant un bloc entier dans le sud d’Oslo. Siège de la Banque centrale nationale, il date des années 80, après que le pays scandinave a découvert la grande richesse, issue des sources de gaz et de pétrole trouvées au large de ses côtes. Face à l’entrée, sur une jolie placette, l’ancien immeuble de la Banque de Norvège présente une lourde architecture de gros et tristes blocs de pierre anthracite. Une autre époque. Sur le trottoir, des armées de trottinettes en libre-service sont parfaitement alignées. Des cars de touristes s’arrêtent pour déverser leurs occupants à l’Engebret Café, «le plus vieux restaurant d’Oslo», datant de 1857. A la carte, les prix sont norvégiens (on ne démarre pas en dessous de 20 euros), témoignant de la fabuleuse prospérité du pays. Un homme qui n’est pas pour rien dans cette réussite surgit, chauve et barbu : Yngve Slyngstad, le patron du fonds souverain norvégien, logé au sein de la Banque centrale. On l’attrape pour quémander une interview que son service de presse refuse depuis des jours. Un refus poli et l’homme s’engouffre dans l’immeuble. Furtive rencontre avec l’un des types les plus puissants au monde.
Le fonds d’Etat norvégien, ou Government Pension Fund-Global (GPFG), est devenu un mastodonte financier. Fin mars, après avoir bouclé le meilleur trimestre de son histoire, il détenait plus de 920 milliards d’euros d’actifs. Toujours en progression, il s’approche actuellement de la barre des 1 000 milliards d’euros… Soit près de la moitié du PIB de la France ; un trésor gigantesque pour un pays de 5 millions d’habitants. Depuis plus de vingt ans, la Norvège investit partout dans le monde (jamais chez elle, pour éviter de mettre l’économie locale en surchauffe) l’argent qu’elle tire du pétrole et du gaz via ce fonds. Il détient aujourd’hui des petites participations (1,4 % en moyenne) dans plus de 9 000 entreprises sur la planète, dont Microsoft, Apple, Google, Amazon, Nestlé, qui pèsent autour de 6 milliards d’euros chacune.
Le fonds est également présent dans la plupart des compagnies du CAC 40 français. Sa participation dans Total est valorisée à plus de 2 milliards d’euros. Il détient 8 % de l’équipementier automobile Valeo. Le GPFG a aussi investi dans les dettes privées et publiques : elles représentent 11 milliards d’euros en France, auprès de 85 entreprises ou institutions. Son troisième champ est l’immobilier, dans lequel il a commencé à s’aventurer. Sans mégoter : en novembre et décembre 2018, il a déboursé plus d’1 milliard d’euros pour s’offrir deux prestigieux immeubles à Paris, dont l’un est sis au numéro 79 des Champs-Elysées. En 2018, le fonds a touché 23 milliards d’euros en dividendes, intérêts et loyers. Une formidable manne qui représente 15 % du budget du pays et est à peine inférieure aux crédits annuels du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche français…
Devant ce tas d’or qui grossit, le pays s’interroge de plus en plus : que faire de cet argent ? «Ce sont les économies du peuple norvégien. Nous en prenons soin pour les générations futures», répond Marianne Groth, secrétaire d’Etat aux Finances et membre du Parti conservateur dirigeant la coalition de droite au pouvoir, rappelant l’ambition originelle du fonds. Au sein de la classe politique, cette visée de long terme, modèle de bonne gouvernance, fait toujours l’objet d’un quasi-consensus. Mais des voix s’élèvent en faveur de changements.
«Honte»
Confrontée à la colère d’une partie de la population, déjà rassemblée en un mouvement émergent façon gilets jaunes, contre le prix grimpant des péages, le Parti du progrès (populiste, appartenant à la coalition) a proposé de prélever 10 milliards d’euros sur le fonds pour éviter des hausses de tarifs. L’idée a provoqué un petit tollé car les partis s’accordent à penser ce fonds comme une tirelire à laquelle il ne faut pas toucher… Ou presque : la loi norvégienne interdit de dépenser chaque année plus que le retour attendu du fonds. Soit environ 3 %. Ce qui fait quand même une petite trentaine de milliards d’euros… «Nous utilisons cet argent pour investir dans les infrastructures et la technologie, de façon à générer d’autres revenus à l’avenir. Il est très important pour ce gouvernement de s’assurer qu’il y aura d’autres emplois, d’autres industries, d’autres activités après le pétrole», explique la secrétaire d’Etat.
Cette stratégie d’investissement ciblé n’est pas remise en cause par la société. Mais une pression est exercée par les militants écologistes qui voient le dérèglement climatique s’accélérer. «C’est un débat très technique, pas grand public. Si vous demandez à n’importe qui dans la rue, il vous dira sûrement que c’est bien d’avoir de l’argent de côté», observe Jonas Adnøy Holmqvist, de l’association Future in Our Hands, l’une des plus grosses ONG environnementalistes de Norvège. «Certains écologistes pensent que le fonds devrait investir directement dans des projets d’énergie renouvelable, poursuit-il, installé à la terrasse d’un café. Des économistes radicaux affirment qu’il devrait aider les pays souffrant déjà du réchauffement climatique. Pour Future in Our Hands, il faut s’interroger sur l’opportunité de devenir un acteur du changement global plutôt que de rester un acteur capitaliste classique.» A la table d’à côté, un jeune homme est plongé dans la Supplication, le livre de Svetlana Alexievitch sur Tchernobyl, qu’il a acheté après avoir visionné la série de HBO sur la catastrophe nucléaire. «Nous avons accumulé une somme d’argent complètement ridicule, au point qu’elle est devenue abstraite, constate cet enseignant en histoire. Notre richesse est une honte, qui vient d’énergies fossiles qu’on sait ne pas être soutenables.»
Dans ces propos résonne la mauvaise conscience d’une partie des Norvégiens, devenus les actionnaires, créanciers ou propriétaires immobiliers du monde entier grâce à la rente des hydrocarbures, dont les premiers gisements ont été découverts en 1969. La schizophrénie ne s’arrange pas avec la coalition de droite au pouvoir qui continue à délivrer des autorisations d’exploration et à ouvrir des sites d’exploitation (83 actifs à ce jour). En 2023, la Norvège pourrait dépasser le niveau de production record qu’elle a atteint en 2004. Pas de quoi modifier l’image de pollueur du pays, l’un des plus gros exportateurs de CO2 au monde, alors même qu’il fait beaucoup d’efforts à domicile pour apparaître comme une société écologique avancée. Il faut se balader dans les rues d’Oslo, si vertes et si tranquilles, pour le mesurer : les silencieuses voitures électriques ont pris le pouvoir. Et la quasi-totalité de l’énergie utilisée par les locaux provient de son industrie hydroélectrique.
Se désengager
Une autre façon de compenser cet impact environnemental négatif tient à la stratégie d’investissement du fonds souverain. Celui-ci est contraint par une série d’«obligations éthiques» votées par le Parlement. Elles lui interdisent d’entrer au capital de sociétés ne respectant pas les droits humains, faisant preuve d’opacité ou reconnues coupables de corruption. Depuis quinze ans, ses exigences en matière d’environnement sont régulièrement renforcées. Mi-juin, les députés ont décidé de se désengager de toute entreprise extrayant plus de 20 millions de tonnes de charbon par an ou produisant plus de 10 gigawatts avec cette source d’énergie. Cette nouvelle règle, durcissant celle de 2015 qui bannit toute participation au sein d’une compagnie tirant plus de 30 % de ses revenus du charbon, devrait bientôt pousser le GPFG à se retirer de géants, comme le suisse Glencore ou l’allemand RWE.
Au sein de l’antenne locale de Greenpeace, on parle de «victoire» : «Ces annonces ont un effet d’entraînement dans le monde financier. Après la décision sur le charbon en 2015, plusieurs investisseurs institutionnels, comme Axa ou Allianz, ont suivi le fonds souverain norvégien», explique Martin Norman, directeur «finance durable» de l’association, sans s’enflammer. Comme beaucoup d’écologistes, il aurait aimé aller plus loin que ce «compromis» qui ne concerne pas des tas de multinationales énergétiques ayant verdi leur bilan ces dernières années. «Le gouvernement est tenu par les conservateurs, chez qui on sent beaucoup de résistance. Ils aimeraient que le fonds puisse investir partout», ajoute-t-il.
Bizarrement, l’exécutif norvégien nie la dimension écologique de cette décision. «Notre motivation est financière», indique Marianne Groth. A écouter la secrétaire d’Etat aux Finances, il s’agit de «réduire l’exposition» du bas de laine norvégien à un secteur d’activité appelé à disparaître, compte tenu du désengagement progressif des Etats de l’industrie du charbon. Surtout, il ne faut pas voir là une tentative de guider la planète. Ce n’est pas le genre de la discrète Norvège. «Le fonds souverain n’est pas un instrument politique, ni diplomatique, ni environnemental. C’est un véhicule financier destiné à préserver la valeur pour les générations futures», martèle la ministre conservatrice. Ceux qui aimeraient voir Oslo prendre la tête du combat écologique à grands coups de milliards d’euros seront donc déçus. Il n’est pas question que le GPFG aille acquérir la majorité du capital d’entreprises en pointe dans les énergies renouvelables pour accélérer leur développement à l’échelle du globe… De toute façon, la loi norvégienne proscrit au fonds de détenir plus de 10 % d’une société.
Reste le levier des obligations éthiques, que les ONG peuvent tenter d’actionner. Chez Future in Our Hands, Jonas Adnøy Holmqvist soulève la question de la «consommation». Est-il opportun de rester au capital d’une entreprise comme Apple, dont l’activité principale, la fabrication de téléphones portables, a une forte empreinte écologique ? «Nous pouvons être beaucoup plus actifs, beaucoup plus bruyants», affirme Martin Norman, de Greenpeace. Au ministère des Finances, Marianne Groth ne ferme pas la porte à d’autres changements mais ne tient pas non plus à trop l’ouvrir : «La liste des obligations éthiques ne cesse de changer. Elle n’était pas la même il y a vingt ans… Cela ne veut pas dire qu’elles doivent s’étendre encore et encore. Mais il peut y avoir des ajustements. Le plus important est qu’elles reflètent le consensus au sein de la société norvégienne.» Question de culture.
Ta Gueule Bouboule!!
En Juillet, 2019 (21:15 PM)Almamy
En Juillet, 2019 (21:22 PM)Apr :akimou Petrolou Rewmi
En Juillet, 2019 (21:47 PM)Low
En Juillet, 2019 (22:23 PM)VIVE LA CAN !
VIVE LE SÉNÉGAL !
VIVE MACKY SALL, le porte-bonheur du Sénégal.
Tr
En Juillet, 2019 (23:47 PM)Pppp
En Juillet, 2019 (00:08 AM)Arfang
En Juillet, 2019 (01:00 AM)Sidy Ady Dieng
En Juillet, 2019 (02:23 AM)LA CHASSE AUX ÉCUREUILS
Demain dés l'aube
A l'heure ou blanchit la campagne
Les lions du Sénégal commencerons à aiguiser leurs crocs
Tirant sur la mâchoire et affamés comme jamais
Ils sortirons en horde de la tanière
Et alors sera ouverte la chasse aux écureuils
De grace, pas de pitié pour ces proies qui s'aventurent devant vous
Pas de quartier, à l'heure où la pression des canines
Et la lame des griffes accérées
Feront gicler partout le sang de ces impétueux
Qui osent défier les rois de la savane
Que flottent les crinières, que s'enfument les museaux
Que la bannière vert, or et sang flotte déjà
Au sommet des énigmatiques pyramides d'Égypte
Et que les carcasses de ces pauvres écureuils
Qui ne suffiront même pas à gaver les fauves
Serve au-moins à calmer la tyrannie de la faim
GAYNDÉ : bu dé jotté, ku dùnd gore woo !
Sidy Ady DIENG
Poète, Lauréat du BSDA
Prix Birago DIOP
Souaibou New - York
En Juillet, 2019 (01:31 AM)Participer à la Discussion