Meilleur buteur de l’équipe réserve marseillaise en 2005, Mame Ndiaye de son vrai nom Mame Mamadou Mbengue Ndiaye s’est fait encore une fois découvrir de fort belle manière dimanche dernier au Parc des princes en match de ligue 1 contre le PSG. Auteur d’une belle prestation, le natif de Thiès âgé seulement de 20 ans, ancien pensionnaire de l’équipe nationale cadet se prête à nos questions pour analyser sa prestation mais aussi son avenir dans le groupe de l’OM. Il a également décliné ses ambitions ; « J’aimerais un jour venir sur la pelouse de Léopold Sédar Senghor et faire chavirer le public » avoue Mame Ndiaye. Entretien
Ça n’a pas été une surprise pour vous d’intégrer l’équipe professionnelle de l’Om ?
Bien sûr. C’était un souhait d’être dans le groupe de l’Om. Dieu merci, je suis arrivé à tirer mon épingle du jeu. J’arrive à marquer des buts et j’espère que les choses vont continuer comme cela.
Aujourd’hui que vous y êtes comment vous vous sentez ?
Très content d’avoir joué avec le groupe professionnel. Ça m’a permis de savoir des choses sur le niveau professionnel. Grâce à Dieu, j’ai fait quelques débuts qui ont été satisfaisants. J’en suis très flatté. Pourvu que ça dure.
Pouvez-vous revenir sur le match joué contre le PSG dimanche dernier ?
J’étais très ému parce que c’était l’incroyable qui s’est réalisé. Je n’ai jamais cru qu’un jour j’allais jouer au Parc des Princes. Et là mes rêves se sont réalisés. Grâce à Dieu, j’ai fait un bon match et je suis très content.
Vous n’avez pas eu peur une fois sur le terrain avec tout le débat que ce match a suscité ?
Non parce que j’avais déjà joué des matches de ce genre à Bordeaux. J’ai vu l’ambiance qu’il y avait là-bas donc ça m’a permis de garder tout mon sang froid. En plus, je connais mes qualités. Je savais que même s’il y avait trop de spectateurs je pouvais m’en sortir. Et grâce à Dieu, je m’en suis sorti et je suis très content.
Vous avez dit que vous connaissez vos qualités pouvez-vous nous les dire ?
Mes qualités sont la puissance, la rapidité la technique et surtout la lecture du jeu.
Ce match réussi au Parc des Princes ne vous donne pas encore plus d’envies ?
Oui, cela me donne plus d’envie de jouer encore avec le groupe professionnel et de jouer encore plus dans le haut niveau pour pouvoir me faire connaître.
Qu’est ce que votre entraîneur vous a dit après ce match contre PSG ?
Il était très content parce qu’il ne s’y attendait pas. Il n’y croyait pas. Il ne pensait pas qu’on pouvait réussir ce pari. Mais nous nous sommes accrochés et nous nous sommes donnés à fond. On a réussi à avoir le nul et il était trop content après.
Avez-vous reçu des messages de félicitations de la part des Sénégalais après le match ?
Oui. J’ai eu des appels de ma famille des amis et tout le monde. Les gens m’ont appelé pour me féliciter et ça m’a fait grandement plaisir de les entendre de loin ou de près. J’en suis trop flatté. Je remercie tout le public et tous les gens qui m’ont reconnu à la télé.
Etes-vous conscient du déclic que ce match peut constituer pour votre carrière ?
Bien sûr. Je sais que les Sénégalais attendent maintenant plus de moi. Certains me reconnaissent parce que j’ai déjà joué avec l’équipe nationale cadette en 2002-2003, quand on jouait contre le Cameroun. J’aimerais un jour venir sur la pelouse de Léopold Sédar Senghor et faire chavirer le public.
Les éliminatoires ne sont pas une bonne opportunité pour vous ?
Dieu seul le sait. Mais de toute façon je suis à l’écoute des sélectionneurs. Je me concentre sur mes entraînements et j’attends de pieds fermes. Mon rêve, c’est de devenir un joueur professionnel mondialement connu. Je pense également comme tout citoyen à l’équipe nationale. On ne peut pas oublier la nation. On n’a que ça. On rêve tous de défendre un jour nos couleurs. Ma sélection dans les équipes nationales dépend des sélectionneurs. Moi, je suis là à Marseille avec l’équipe CFA, je me concentre et je continue à faire mon boulot correctement si les entraîneurs me sélectionnent, je suis prêt à venir défendre les couleurs de mon pays.
Quels sont les rapports que vous avez avec les autres Sénégalais de l’OM ?
Les Habib Bèye, Mamadou Niang, Rahmane Barry et autres sont des exemples pour moi. Ils m’ont permis d’intégrer le groupe professionnel. Ils m’ont beaucoup parlé, ils m’ont beaucoup soutenu et grâce à eux je suis venu jusque-là et je pense que ça ira plus loin avec eux. Il y a aussi l’exemple de Rahmane qui est un bon joueur. Il est costaud mentalement, il a beaucoup bossé parce qu’il a toujours cru qu’un jour, il ira en équipe nationale. Ses rêves se sont réalisés et je suis très content pour lui.
Quant est-ce vous avez début votre carrière de footballeur ?
Je l’ai début à bas âge. Depuis que j’étais petit. J’étais formé par le centre de formation du CNEPS excellence-club de Thiès. C’est là que j’ai ma formation avant de venir à Marseille. C’est Khalifa et Célé Dieng qui étaient mes coaches à Thiès.
Quel souvenir gardez-vous du CNEPS excellence-club de Thiès ?
Je pense qu’il y a là-bas de très bon joueur comme moi qui suis passé là-bas. J’espère qu’il y aura d’autres joueurs qui sortiront du centre parce qu’il est reconnu et je souhaite tout le bonheur pour eux et que d’autres joueurs puissent sortir comme moi.
Comment votre venue à l’Om s’est faite ?
Ma venue à l’Om s’est passé comme ça. Il y avait des superviseurs qui étaient venus nous voir au centre, il y avait José Anigo, le manager de l’OM et Etienne Mendy, agent de joueur. C’est eux qui m’ont supervisé, m’ont vu et m’ont fait venir à Marseille.
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