Mbagnick Ndiaye ministre des Sports : Manga 2 salue le «soldat du sport»

Président de l’Association nationale des Anciens Lutteurs du Sénégal, Hyacinthe Ndiaye alias Manga 2 a été et demeure un proche du nouveau ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye. Du temps où l’enfant de Fadiouth régnait sur la lutte sénégalaise, en effet, M. Ndiaye était secrétaire général de l’écurie Sérère. Manga parle de son ami comme «un soldat du sport». Entretien...

Manga, vous êtes un proche du nouveau ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye, qui est également président de l’ONG "Ndef Leng". Que vous inspire sa nomination ?

Je ne peux que la saluer pour plusieurs raisons. Mbagnick est d’abord mon ami de très longue date, qui a consenti beaucoup de sacrifices pour m’aider à faire une bonne carrière. Au sein de l’écurie Sérère, du temps où rien ne me résistait dans l’arène, il était la plaque-tournante, mais aussi le régulateur social. Tout tournait autour de lui et à merveille. Ensuite, c’est un technicien de très haut rang dans l’administration sportive. Depuis le ministre François Bop, il évolue dans les services du Ministère des Sports, à tous les niveaux (ndlr : Inspecteur principal des Sports de classe exceptionnelle) et a eu à collaborer avec toutes les fédérations. C’est donc à un vrai connaisseur de ce département qu’il a été confié.

Enfin, je me réjouis de sa nomination, pas par tribalisme, mais pour tous ce qu’il a fait pour unifier l’ethnie sérère, dans toutes ses composantes, au sein de l’ONG "Ndef Leng", qui a fait ses preuves au Sénégal, sur le plan organisationnel.

Au-delà de ses qualités de dirigeant sportif, de quelles autres qualités bénéficie-t-il pour espérer fédérer le mouvement sportif, apporter les moyens qu’il faut et relancer la machine ?

Mbagnick maîtrise tous les besoins des différentes composantes du sport. Il connaît les orientations à donner à chaque politique sportive. Mais, au-delà, c’est un homme conciliant, ouvert à toute proposition pertinente et il est surtout un homme de consensus, qui sait convaincre par ses idées. Il sait également dire non, quand c’est cela l’intérêt public. Je suis sûr que s’il a les moyens de sa politique, le sport sénégalais fera un grand bon en avant.

L’Association des Anciens lutteurs du Sénégal (AALS) que vous dirigez avait des projets avec son prédécesseur, El Hadj Malick Gackou...

Je ne saurais occulter l’ouverture d’esprit de l’engagement de M. Gackou aux côtés des sportifs. C’est pourquoi je le félicite de son passage à la tête du département et le remercie des initiatives qu’il avait prises avec l’AALS. Je lui souhaite de rebondir dans un autre secteur ou le chef de l’Etat, Macky Sall l’amènera.

Quant au nouveau ministre, Mbagnick Ndiaye, nous poursuivrons les démarches entreprises avec son prédécesseur avec le même engagement, la même volonté d’aider à éradiquer la violence de la lutte, mais aussi à nous projeter vers des projets de développement. Nous allons collaborer franchement avec la tutelle, car notre association connaît ses responsabilités et ses devoirs pour le développement du sport, toutes disciplines confondues, que nous aimons tant.

REALISE PAR SERIGNE MOUR DIOP