Modou Lô raconte sa vie

Modou Lô, lutteur : « Je ne fréquente pas les boîtes de nuit »
Le lutteur le plus adulé de l’arène sénégalaise n’en reste pas moins le moins clinquant. En atteste sa sobriété. Kharagne Lô (le technicien) révèle qu’il est casanier. D’ailleurs, celui qui fait songer toutes les jeunes filles n’est même pas un adepte de la vie de nuit. Entendez jet-setteur.

 Parce que tout simplement le chef de file de l’écurie Rock Energie ne fréquente pas ces endroits. « Je ne fréquente pas les boîtes de nuit », fait-il savoir sans aucun gêne. Tout le contraire de Balla Gaye 2 qui ravit la vedette à El Hadji Ousseynou Diouf.
Néanmoins, Modou Lô souligne qu’il écoute de la musique. D’ailleurs, son chanteur préféré est le défunt enfant chéri de Pikine, Ndongo Lô.
À la question de savoir s’il songe au mariage, le lutteur répondra : « Laissons le temps au temps ». Une réponse qui n’arrange pas certaines. C’est sûr.
Cet ancien vendeur de poisson a fait les douze métiers avant d’atterrir à la lutte. « J’ai fait de la maçonnerie pendant trois ans avant d’exercer la menuiserie métallique », brandit-il comme une médaille de guerre. Ce n’est pas tout, Modou Lô a aussi fait partie de ces fossoyeurs du sable marin avec sa charrette.
Aujourd’hui, c’est de vieux souvenirs car l’ex débrouillard gagne des millions. A 23 ans, il lui arrive même de refuser un cachet de 60 millions pour affronter un lutteur. Les temps changent. Les hommes aussi…
A. Cissé
galsentv.com