L’Allemagne est déjà orpheline de son meneur de jeu et capitaine Michael Ballack pour le match d’ouverture du Mondial-2006 de football (groupe A) face à une équipe du Costa Rica qui veut y croire, aujourd’hui à Munich. Après deux jours d’incertitudes, le verdict redouté est tombé jeudi matin.
«Michael n’a pas pu finir l’entraînement mercredi. Il semble qu’il ne peut pas courir longtemps, mais nous espérons qu’il sera de nouveau disponible pour le deuxième match» face à la Pologne le 14 juin à Dortmund, a indiqué le sélectionneur Jürgen Klinsmann lors d’une conférence de presse à Berlin.
Se voulant rassurant, Klinsmann a affirmé avoir «différentes options» pour remplacer son capitaine. «Tim Borowski est en pleine forme, Sebastian Kehl est impatient de jouer, a-t-il dit. Ce n’est pas un problème. Vous verrez demain (aujourd’hui) qui jouera à sa place.» Borowski (Werder Brême) avait déjà pris la place lors du match victorieux face au Luxembourg (7-0). «L’équipe est très motivée, elle sait qu’elle doit gagner et nous connaissons notre force. Nous nous battrons dès la première minute», a affirmé Klinsmann en voulant effacer les doutes sur la solidité de sa sélection. Il devrait renouveler sa confiance aux quatre défenseurs présents contre la Colombie : Arne Friedrich, Per Mertesacker, Christoph Metzelder et Philipp Lahm. La seule issue autorisée est une victoire, avec la manière si possible, pour donner chair au rêve de leur sélectionneur Jürgen Klinsmann, qui a promis d’emmener ses troupes en finale le 9 juillet.
Ballack, élément-clé du jeu allemand avec 31 buts en 65 sélections, s’est blessé au mollet droit lors de la victoire contre la Colombie (3-0) la semaine dernière. Après avoir raté l’entraînement lundi et mardi, il a fait une séance réduite mercredi.
Klinsmann a assuré que l’encadrement technique ne lui faisait «pas de reproches parce qu’il a peut-être sous-estimé sa blessure. Il a cru que la douleur aurait disparu» avant le rassemblement.
Mardi, Ballack avait affirmé qu’il avait estimé le choc «pas si grave» pour se priver des derniers jours de liberté. Sentant venir la controverse, il a démenti hier avoir tardé à se faire soigner. «Je m’élève contre toutes les déclarations selon lesquelles j’aurais agi de façon non professionnelle. De telles déclarations sont absolument ridicules», a-t-il lancé.
Pour ce match d’ouverture, les joueurs allemands ont eu droit à un cours accéléré sur le jeu latino-américain. L’analyse des derniers matches des Costaricains a permis d’avoir un aperçu des forces et des faiblesses de cette équipe qu’il ne faut pas sous-estimer, selon Klinsmann. Mais le jeune attaquant Lukas Podolski s’est montré plus direct : «Je suis complètement détendu, nous devons nous débarrasser du Costa Rica», dit-il, ajoutant que l’équipe offrirait «un ou deux buts et la victoire» à son associé Klose, qui fête ses 28 ans aujourd’hui.
Les dernières prestations des Ticos ne peuvent pas le contredire. Les joueurs d’Alexandre Guimaraes ont perdu quatre des cinq matches disputés ces dernières semaines, dont une défaite (4-0) en Ukraine. Si l’attaquant vedette Paulo Wanchope, 29 ans, se dit «rétabli à 100%», le gardien José Porras, le défenseur Gilberto Martinez et le milieu de terrain Mauricio Solis sont encore fragiles. «Un match nul serait aussi un succès pour nous», a estimé le défenseur Luis Marin.
ILS ONT DIT… ILS ONT DIT…
JURGEN KLINSMANN, coach de l’Allemagne
«Nous avons un grand respect pour le Costa Rica, comme pour les autres adversaires du groupe. Ils ont beaucoup travaillé et le match d’ouverture devant le public allemand sera un moment spécial pour eux. Je souhaite une victoire, mais elle demandera beaucoup d’efforts.»
GERARDO ARTAVIA, médecin du Costa Rica
«Ce qui est à craindre, ce ne sont pas les blessures mais plutôt un échec susceptible de casser le mental des joueurs.»
L’Allemagne est déjà orpheline de son meneur de jeu et capitaine Michael Ballack pour le match d’ouverture du Mondial-2006 de football (groupe A) face à une équipe du Costa Rica qui veut y croire, aujourd’hui à Munich. Après deux jours d’incertitudes, le verdict redouté est tombé jeudi matin.
«Michael n’a pas pu finir l’entraînement mercredi. Il semble qu’il ne peut pas courir longtemps, mais nous espérons qu’il sera de nouveau disponible pour le deuxième match» face à la Pologne le 14 juin à Dortmund, a indiqué le sélectionneur Jürgen Klinsmann lors d’une conférence de presse à Berlin.
Se voulant rassurant, Klinsmann a affirmé avoir «différentes options» pour remplacer son capitaine. «Tim Borowski est en pleine forme, Sebastian Kehl est impatient de jouer, a-t-il dit. Ce n’est pas un problème. Vous verrez demain (aujourd’hui) qui jouera à sa place.» Borowski (Werder Brême) avait déjà pris la place lors du match victorieux face au Luxembourg (7-0). «L’équipe est très motivée, elle sait qu’elle doit gagner et nous connaissons notre force. Nous nous battrons dès la première minute», a affirmé Klinsmann en voulant effacer les doutes sur la solidité de sa sélection. Il devrait renouveler sa confiance aux quatre défenseurs présents contre la Colombie : Arne Friedrich, Per Mertesacker, Christoph Metzelder et Philipp Lahm. La seule issue autorisée est une victoire, avec la manière si possible, pour donner chair au rêve de leur sélectionneur Jürgen Klinsmann, qui a promis d’emmener ses troupes en finale le 9 juillet.
Ballack, élément-clé du jeu allemand avec 31 buts en 65 sélections, s’est blessé au mollet droit lors de la victoire contre la Colombie (3-0) la semaine dernière. Après avoir raté l’entraînement lundi et mardi, il a fait une séance réduite mercredi.
Klinsmann a assuré que l’encadrement technique ne lui faisait «pas de reproches parce qu’il a peut-être sous-estimé sa blessure. Il a cru que la douleur aurait disparu» avant le rassemblement.
Mardi, Ballack avait affirmé qu’il avait estimé le choc «pas si grave» pour se priver des derniers jours de liberté. Sentant venir la controverse, il a démenti hier avoir tardé à se faire soigner. «Je m’élève contre toutes les déclarations selon lesquelles j’aurais agi de façon non professionnelle. De telles déclarations sont absolument ridicules», a-t-il lancé.
Pour ce match d’ouverture, les joueurs allemands ont eu droit à un cours accéléré sur le jeu latino-américain. L’analyse des derniers matches des Costaricains a permis d’avoir un aperçu des forces et des faiblesses de cette équipe qu’il ne faut pas sous-estimer, selon Klinsmann. Mais le jeune attaquant Lukas Podolski s’est montré plus direct : «Je suis complètement détendu, nous devons nous débarrasser du Costa Rica», dit-il, ajoutant que l’équipe offrirait «un ou deux buts et la victoire» à son associé Klose, qui fête ses 28 ans aujourd’hui.
Les dernières prestations des Ticos ne peuvent pas le contredire. Les joueurs d’Alexandre Guimaraes ont perdu quatre des cinq matches disputés ces dernières semaines, dont une défaite (4-0) en Ukraine. Si l’attaquant vedette Paulo Wanchope, 29 ans, se dit «rétabli à 100%», le gardien José Porras, le défenseur Gilberto Martinez et le milieu de terrain Mauricio Solis sont encore fragiles. «Un match nul serait aussi un succès pour nous», a estimé le défenseur Luis Marin.
ILS ONT DIT… ILS ONT DIT…
JURGEN KLINSMANN, coach de l’Allemagne
«Nous avons un grand respect pour le Costa Rica, comme pour les autres adversaires du groupe. Ils ont beaucoup travaillé et le match d’ouverture devant le public allemand sera un moment spécial pour eux. Je souhaite une victoire, mais elle demandera beaucoup d’efforts.»
GERARDO ARTAVIA, médecin du Costa Rica
«Ce qui est à craindre, ce ne sont pas les blessures mais plutôt un échec susceptible de casser le mental des joueurs.»
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