En difficulté à Brooklyn, les Houston Rockets ont fini par obtenir leur deuxième victoire de la saison (119-111) grâce à Chris Paul et Carmelo Anthony très en verve.
Minés par les blessures, les Houston Rockets démarrent la saison de manière très poussive. Et privés de James Harden, le MVP en titre, dont le retour est annoncé ce samedi contre les Chicago Bulls, les Rockets ont paru se diriger vers une sixième défaite en sept matches à Brooklyn vendredi. Après 21e minute de jeu chez les Nets, Chris Paul et ses coéquipiers étaient menés de 14 points (57-43). C'est à ce moment-là que le meneur a sonné, une première fois, la révolte. Dans les trois dernières minutes de jeu avant la pause, « CP3 » a distillé une passe décisive (pour un panier à trois points d'Eric Gordon), pris un rebond défensif et réussi deux tirs primés, dont le dernier à 1''2 de la sirène pour ramener son équipe à cinq points (61-56). «On a un vu du très bon Chris Paul, a souligné Mike D'Antoni son entraîneur. C'est vraiment lui. Avec sa volonté, il n'abandonne jamais, surtout dans des moments difficiles. Il a senti que c'était compliqué et il a su tirer encore plus de lui-même. C'est pour ça que c'est un des meilleurs. »
Avec une défense un peu retrouvée après la pause, ce n'était plus qu'une question de temps avant que Houston ne prenne le match en main. C'est Carmelo Anthony qui a fait repasser les Rockets devant au score d'un panier à trois points (71-69, 29e), salué par son geste habituel de la main sur la tempe pour le plus grand plaisir des nombreux fans des Rockets présents au Barclays Center. Juste avant, il avait signé un contre sur D'Angelo Russel tout aussi important. Brooklyn s'est accroché notamment avec Caris LeVert (29 points) et Joe Harris (18) mais à chaque fois, Paul était là pour redonner de l'air aux Rockets.
«Ça commence à venir» pour Houston selon Chris Paul
Il a ainsi marqué les sept derniers points de son équipe dans le troisième quart-temps, martyrisant Ed Davis à deux reprises et terminant avec un nouveau panier à trois points au buzzer pour donner cinq points d'avance à son équipe (91-86). Dans la dernière période, c'est encore lui qui a sapé le moral adverse avec un panier à trois points assassin au bout du chronomètre des 24 secondes (97-90, 38e). Et quand Paul a passé quelques minutes sur le banc, Anthony a bien pris le relais s'offrant un match à 26 points dont un magnifique 6 sur 9 à trois points (plus 4 rebonds). «Ç'a fait du bien de voir le ballon rentrer, a reconnu Anthony, très irrégulier depuis le début de la saison. Ça rend les choses plus facile et le rythme du match était bon.» Paul a, lui, terminé avec 32 points (13 sur 27 au tir), 11 passes décisives, 7 rebonds, 2 interceptions et 2 contres. «Ça commence à venir, a estimé le meilleur joueur du match, même si on doit encore progresser. Notre défense n'a pas été très propre mais on a eu quelques éclairs à nouveau et on a su marquer plus qu'eux.» Aux Rockets désormais de savoir enchaîner dès la nuit prochaine chez les Chicago Bulls pour la deuxième étape d'un road-trip comptant cinq matches.
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