Pape Massata Diack: ''Sénégal-Nigeria a été négocié sans Pamodzi''

La rencontre amicale avortée entre le Sénégal et le Nigeria a été négociée sans l'agence marketing de la Fédération sénégalaise de football (FSF), a affirmé lundi son directeur exécutif Pape Massata Diack dans un entretien avec la radio privée Walf FM.

‘'Ce match a été initié par la Fédération en consultation avec Gaël Mahé (le match maker) sans l'accord de Pamodzi'', a déclaré M. Diack qui souligne s'être déplacé à ses frais au Nigeria, pour négocier ce match.

‘'Si j'étais pas animé de bonnes intentions, je ne l'aurais pas fait'', a dit le directeur exécutif de Pamodzi en faisant remarquer qu'en se déplaçant au Nigeria, il a dû rompre ses ‘'autres activités''.

Dans un communiqué transmis dimanche à l'Aps, le ‘'match maker'' avait accusé des responsables du football sénégalais d'avoir travaillé à faire capoter la rencontre amicale Sénégal-Nigeria prévue mardi à Beauvais (France).

Le Directeur exécutif de Pamodzi rappelle qu'il n'était pas de son ‘'rôle'' de défendre la tenue de ce match, parce que la rencontre amicale n'avait pas été initié par son agence qui est pourtant chargée du marketing de l'instance dirigeante du football sénégalais.
‘'Je n'y avais aucun intérêt à défendre quoi ce que soit. J'ai donné mon accord au président Mbaye Ndoye en lui disant que vous pouvez faire ce match selon les conditions qui vous arrangent parce que vous privilégiez l'aspect sportif'', a-t-il ajouté. Pape Massata Diack rappelle que si les conditions posées par le ‘'match maker'' étaient acceptées par le Sénégal, ce n'était pas le cas du côté du Nigeria qui a jugé ‘'les conditions inacceptables''.

Au sujet des matches que sa structure organise pour l'équipe nationale, l'agent marketing de la FSF souligne : ‘'on reçoit un minimum garanti par l'organisateur du match permettant de couvrir les frais et pour le reste, on sollicitait le ministère des sports et/ou les sponsors''. Pire, poursuit M. Diack, la dernière clause du match obligeait les deux fédérations à payer 30.000 euros en cas d'annulation du match. Et c'est cette dernière clause qui a tout fait capoter, selon l'agent marketing de la Fsf.