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PARADOXE DANS LA GESTION DU FOOTBALL SÉNÉGALAIS : L'équipe nationale totalement « choyée »

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PARADOXE DANS LA GESTION DU FOOTBALL SÉNÉGALAIS : L'équipe nationale totalement « choyée »

Véritable paradoxe dans la gestion du football au Sénégal. Au moment où l’équipe nationale A baigne dans le « beurre » avec des moyens en surcroît et des appuis en tout genre émanant des plus hautes autorités, le football local sensé être son soubassement vit quant à lui dans la dèche. En plus des nombreuses menaces de grèves notées au sein des clubs et souvent liées à des retards de salaires et de primes, c’est la D-1 dans sa globalité qui sera paralysée dans les prochains jours avec la menace de boycott émise par le Cadre de concertation des présidents de clubs (Ccpc) qui dénonce le non-respect des engagements pris par les autorités ».

L’Asc Yaakar de Rufisque face au Diaraf de Dakar mardi dernier en match comptant pour la 7ème journée de la D1 était obligée d’aligner son équipe B. Ses titulaires étaient en grève pour des questions liées à leurs salaires. Mercredi le même problème était signalé du côté de l’Asc Ndiambour avec des joueurs qui menacent de ne plus jouer si leurs salaires et primes ne tombaient pas. En plus de ces situations partielles, c’est tout le foot local qui est menacé avec le Cadre de concertation des présidents de clubs (CCPC) qui a décidé de paralyser le « système » en boycottant toutes les compétitions qui seraient organisées par la fédération.
Parce que les autorités n’ont pas respecté leurs engagements vis-à-vis d’eux. Pendant ce temps, l’équipe nationale A après sa dernière sortie victorieuse sur la Tanzanie est comblée de « cadeaux », de primes mais aussi de moyens en tout genres. Rien que les primes ont coûté près de 54 millions de Fcfa sur les 57 millions de bénéfices engrangés lors de cette rencontre. Les dépenses totales se chiffrent à hauteur de 125 millions de Fcfa (titres de transport des joueurs et officiels, transport interne, frais hôteliers…).
Une maldonne qui, si elle reste encore visible aujourd’hui est de mise depuis la fin des années 2002 coïncidant avec la période la plus faste pour l’équipe A qui, pour la première fois accédait en finale de la Can et en quart de finale d’un mondial. Des performances qui au lieu de profiter au football sénégalais en général ne seront qu’au profit de la Tanière et de quelques « profitards ». L’argent du foot émanant de la participation au Mondial (soit près de 4 milliards de Fcfa) sera dilapidé sans autres formes de préavis. Aucun investissement viable depuis 2002
Entre accusations et contre-accusations des uns contre les autres, la justice qui avait débuté des investigations avant de procéder à quelques arrestations se « verra » obliger d’arrêter le processus. Cet argent qui appartient et qui devait profiter au football sénégalais dort encore dans les comptes de particuliers qui sont encore là. À la tête de ce même football. Aucune infrastructure qui puisse rappeler que le mondial 2002 a vraiment profité au football sénégalais. Plus grave même c’est comme si le Sénégal n’a jamais participé à un mondial. Sur le plan local, le football est en nette recul. Les clubs ne parviennent pas encore à s’affirmer sur le continent. Pour le simple exemple de cette année (2007) tous les clubs sénégalais engagés en compétitions africaines ont déjà été éliminés. Ces mêmes clubs croupissent sous les dettes dues aux particuliers.
En plus des retards de salaires et de primes aux joueurs. Normal car les charges sont énormes. Mais inacceptable quant on sait que le Sénégal a atteint un standing qui explique que son football ne doit plus se gérer dans cet amateurisme ambiant. Semi professionnalisme ou amateurisme, on ne sait même pas quel statut donné à cette forme de gestion. Sauf que l’image d’un football national qui se résume aux performances d’une équipe nationale ( faite de professionnels vivant en Europe) doit être bannie. Au vrai sens du mot. Un football n’est fort que quant les clubs restent le soubassement. La relève se trouve au Sénégal. Donc, tout doit partir du Sénégal. Mais tout cela passe par des responsables avertis et conscients de ce fait. D’où le profil des vrais dirigeants capables de « ressusciter » ce football local qui en a réellement besoin.



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