Jules François Bocandé, assurément le plus grand buteur l’histoire du football sénégalais, vient de tirer sa révérence à 54 ans, des suites d’une longue maladie, dans la ville française de Metz où il a brillé de mille feux en étant l’un des premiers Africains, le premier Sénégalais, à remporter le titre prestigieux de meilleur buteur du championnat. Le Sénégal, dont il a été le capitaine pendant longtemps, lui doit une fière chandelle après qu’il l’ait tiré des profondeurs de 18 années d’absence de la compétition continentale de football par des exploits dignes des plus grandes figures sportives. Retour sur le parcours de ce talent extraordinaire au cœur de lion.
Crinière au vent, l’homme était facilement reconnaissable à ses longs dreads-locks qu’il arbore fièrement depuis le début de sa carrière professionnelle en Belgique dans les années 80. Comme El hadji Ousseynou Diouf après lui, dont il aura marqué la génération d’une trace indélébile, Jules François Bocandé a symbolisé pendant plusieurs années l’espoir et l’ambition d’une jeunesse en manque de dépassement en une période où l’air du temps est vicié par un environnement sociopolitique dont les horizons semblent sans lendemain. L’équipe nationale de football dont la phase de reconstruction, initiée quelques années auparavant, est en passe de produire ses fruits. La génération talentueuse détectée par l’allemand Otto Pfister au début des années 80 est à un doigt de l’exploit, une qualification historique à la prestigieuse Coupe d’Afrique des Nations (Can) à laquelle le Sénégal n’a plus participé depuis 18 ans. Mais les Roger Mendy, Thierno Youm, Racine Kane, Boy Bandit, Cheikh Seck, Oumar Guèye Sène et autres Boubacar Sarr Locotte, malgré leur jeu fluide et plaisant, manquent d’un véritable goleador qui sait se faire décisif dans les grands moments. Or, en Belgique, un Sénégalais s’illustre par sa puissance, sa technique, son sens du but et sa « gnac », comme on dit de nos jours. Seulement voilà, cet attaquant de race a été suspendu à vie par la Fédération sénégalaise de football (Fsf) pour avoir agressé un arbitre durant la finale de coupe du Sénégal de la saison 1980.
L’histoire d’une destinée particulière
En 1979, le Casa Sports remporte sa première coupe nationale avec une équipe aussi solide que joueuse. Dans l’équipe des Teuw, Demba Ramata (actuel entraîneur du Casa Sports), les frères Ndiaye, Ousmane « Compliqué » et Badou, un jeune joueur qu’on a dû surclasser en sénior, au tempérament de feu : Jules Bocandé. L’année d’après, les revoilà encore en finale de la coupe du Sénégal face à la Jeanne d’Arc des Koto (entraîneur adjoint de l’équipe nationale), Roger Mendy et Baba Touré, entre autres. Bakary Sarr, qui officiait la rencontre entre le club de la capitale et le club fanion de la région sud du pays, tire un pénalty contre le Casa Sports qui chauffe les esprits. Pour les calmer, il distribue des cartons en veux-tu, en voilà et la rencontre dégénère. Il s’en suit une vive échauffourée et Bocandé, emporté par sa fougue de jeunesse, enlève sa godasse et en assène un coup sur la tête de l’arbitre. Il sera suspendu à vie par la Fsf pour ce vilain geste. On croit alors la carrière de ce jeune, au talent si prometteur, finie. Un de ses oncles, qui croit en son talent, l’emmène alors en Belgique où il se fait vite son trou dans le football professionnel. Au point que lorsqu’il explose, enfilant but par but, il n’est plus possible de faire la sourde oreille à ce talent dont le pays a tant besoin et qu’il réclame pour, enfin, retourner dans la cour des grands du football africain. Le peuple le réclame et Boc, comme on l’appelait familièrement, est gracié.
Boc, le sauveur
En cette année 1985, le Sénégal doit jouer son va-tout contre le Zimbabwé à Dakar et doit gagner par deux buts d’écart au moins pour se qualifier. L’équipe déroule un jeu de rêve et Bocandé se charge du reste : il fait un hat-trick, un triplé avec des buts aussi spectaculaires que techniques. Le Sénégal tient sa nouvelle idole. C’est cette équipe qui battra en match d’ouverture au Caire, en 1986, le pays organisateur, l’Egypte. L’aventure n’ira, paradoxalement, pas plus loin et l’équipe est éliminée dès le premier tour. Mais Bocandé poursuit son bonhomme de chemin. Lorsqu’il débarquait au Caire, il était déjà meilleur buteur du championnat de France et, malgré la pause forcée due à la Can, il sera le meilleur buteur de cette saison avec 25 buts, le premier Sénégalais avant Mamadou Niang et Moussa Sow.
Boc, le grand frère
Sa carrière finie, Bocandé se voit confier les rênes de l’équipe nationale et parvient au stade des quarts de finale de la Can. Il n’y fera guère que deux ans, son franc-parler contribuant à lui faire des ennemis dans le milieu du foot sénégalais. Il revient sous l’ère Metsu, lors de l’épopée de 2002 qui conduisit le Sénégal en finale de la Can et en quarts de finale de la Coupe du monde au Japon. C’est lui qui était chargé de la détection des joueurs, mais surtout de leur mise en condition psychologique. Il leur communiquera toute sa rage de vaincre qui fut une marque de fabrique de cette équipe. Ses jeunes, dont il fut le modèle, lui vouent une admiration et un respect qui les force à se sublimer sur le terrain, malgré la mauvaise réputation de leur idole. On le revoit encore trépigner sur le banc de touche durant les matchs, quoiqu’il ne fut pas l’entraîneur attitré.
Jules François Bocandé aura tout donné au football de son pays, autant sur le terrain qu’en dehors. Malgré son tempérament de feu qui le poussait à réagir au quart de tour, l’homme était connu pour son côté attachant et, parfois, gouailleur. Il n’avait pas sa langue dans sa poche, ce qui pouvait l’entraîner à des excès de langage, mais on lui connaissait un gros cœur. Le monde du foot africain l’a honoré en au rang des légendes africaines. Adieu, cœur de lion !
Babacar Guèye (avec Li Khew)
Crinière au vent, l’homme était facilement reconnaissable à ses longs dreads-locks qu’il arbore fièrement depuis le début de sa carrière professionnelle en Belgique dans les années 80. Comme El hadji Ousseynou Diouf après lui, dont il aura marqué la génération d’une trace indélébile, Jules François Bocandé a symbolisé pendant plusieurs années l’espoir et l’ambition d’une jeunesse en manque de dépassement en une période où l’air du temps est vicié par un environnement sociopolitique dont les horizons semblent sans lendemain. L’équipe nationale de football dont la phase de reconstruction, initiée quelques années auparavant, est en passe de produire ses fruits. La génération talentueuse détectée par l’allemand Otto Pfister au début des années 80 est à un doigt de l’exploit, une qualification historique à la prestigieuse Coupe d’Afrique des Nations (Can) à laquelle le Sénégal n’a plus participé depuis 18 ans. Mais les Roger Mendy, Thierno Youm, Racine Kane, Boy Bandit, Cheikh Seck, Oumar Guèye Sène et autres Boubacar Sarr Locotte, malgré leur jeu fluide et plaisant, manquent d’un véritable goleador qui sait se faire décisif dans les grands moments. Or, en Belgique, un Sénégalais s’illustre par sa puissance, sa technique, son sens du but et sa « gnac », comme on dit de nos jours. Seulement voilà, cet attaquant de race a été suspendu à vie par la Fédération sénégalaise de football (Fsf) pour avoir agressé un arbitre durant la finale de coupe du Sénégal de la saison 1980.
L’histoire d’une destinée particulière
En 1979, le Casa Sports remporte sa première coupe nationale avec une équipe aussi solide que joueuse. Dans l’équipe des Teuw, Demba Ramata (actuel entraîneur du Casa Sports), les frères Ndiaye, Ousmane « Compliqué » et Badou, un jeune joueur qu’on a dû surclasser en sénior, au tempérament de feu : Jules Bocandé. L’année d’après, les revoilà encore en finale de la coupe du Sénégal face à la Jeanne d’Arc des Koto (entraîneur adjoint de l’équipe nationale), Roger Mendy et Baba Touré, entre autres. Bakary Sarr, qui officiait la rencontre entre le club de la capitale et le club fanion de la région sud du pays, tire un pénalty contre le Casa Sports qui chauffe les esprits. Pour les calmer, il distribue des cartons en veux-tu, en voilà et la rencontre dégénère. Il s’en suit une vive échauffourée et Bocandé, emporté par sa fougue de jeunesse, enlève sa godasse et en assène un coup sur la tête de l’arbitre. Il sera suspendu à vie par la Fsf pour ce vilain geste. On croit alors la carrière de ce jeune, au talent si prometteur, finie. Un de ses oncles, qui croit en son talent, l’emmène alors en Belgique où il se fait vite son trou dans le football professionnel. Au point que lorsqu’il explose, enfilant but par but, il n’est plus possible de faire la sourde oreille à ce talent dont le pays a tant besoin et qu’il réclame pour, enfin, retourner dans la cour des grands du football africain. Le peuple le réclame et Boc, comme on l’appelait familièrement, est gracié.
Boc, le sauveur
En cette année 1985, le Sénégal doit jouer son va-tout contre le Zimbabwé à Dakar et doit gagner par deux buts d’écart au moins pour se qualifier. L’équipe déroule un jeu de rêve et Bocandé se charge du reste : il fait un hat-trick, un triplé avec des buts aussi spectaculaires que techniques. Le Sénégal tient sa nouvelle idole. C’est cette équipe qui battra en match d’ouverture au Caire, en 1986, le pays organisateur, l’Egypte. L’aventure n’ira, paradoxalement, pas plus loin et l’équipe est éliminée dès le premier tour. Mais Bocandé poursuit son bonhomme de chemin. Lorsqu’il débarquait au Caire, il était déjà meilleur buteur du championnat de France et, malgré la pause forcée due à la Can, il sera le meilleur buteur de cette saison avec 25 buts, le premier Sénégalais avant Mamadou Niang et Moussa Sow.
Boc, le grand frère
Sa carrière finie, Bocandé se voit confier les rênes de l’équipe nationale et parvient au stade des quarts de finale de la Can. Il n’y fera guère que deux ans, son franc-parler contribuant à lui faire des ennemis dans le milieu du foot sénégalais. Il revient sous l’ère Metsu, lors de l’épopée de 2002 qui conduisit le Sénégal en finale de la Can et en quarts de finale de la Coupe du monde au Japon. C’est lui qui était chargé de la détection des joueurs, mais surtout de leur mise en condition psychologique. Il leur communiquera toute sa rage de vaincre qui fut une marque de fabrique de cette équipe. Ses jeunes, dont il fut le modèle, lui vouent une admiration et un respect qui les force à se sublimer sur le terrain, malgré la mauvaise réputation de leur idole. On le revoit encore trépigner sur le banc de touche durant les matchs, quoiqu’il ne fut pas l’entraîneur attitré.
Jules François Bocandé aura tout donné au football de son pays, autant sur le terrain qu’en dehors. Malgré son tempérament de feu qui le poussait à réagir au quart de tour, l’homme était connu pour son côté attachant et, parfois, gouailleur. Il n’avait pas sa langue dans sa poche, ce qui pouvait l’entraîner à des excès de langage, mais on lui connaissait un gros cœur. Le monde du foot africain l’a honoré en au rang des légendes africaines. Adieu, cœur de lion !
Babacar Guèye (avec Li Khew)
1 – Portrait : Boc est mort !
2 – Portrait : Boc est mort !
3 – Portrait : Boc est mort !
4 – Portrait : Boc est mort !
5 – Portrait : Boc est mort !
6 – Portrait : Boc est mort !
7 – Portrait : Boc est mort !
8 – Portrait : Boc est mort !
79 Commentaires
Canada
En Mai, 2012 (01:10 AM)Sidyellah
En Mai, 2012 (01:10 AM)Boc, mon Mbok !
Les larmes qui accompagnent l'annonce de ton décès ont la saveur de la pleine tristesse que ne puit consoler la fierté bien nôtre de toujours te compter parmi nous.
Sincèrement, ne te connaissant guère j’ai souventes fois tiré de ta virtuelle compagnie, joyeuse et égayante, l'exquis régal d’un terrain de foot.
Oser récolter le rouge pour aller vite se draper du maillot national, quel culot !
Dormir dans un avion après un match de championnat français et livrer un autre à Kinshasa, la mythique et candide, en quelques heures : quelle folie patriotique !
Tu peux partir, laissant aux hérauts des stades décliner sur l'unique palimpseste olympien la rime riche de tes dribbles ; les aèdes te sculpteront davantage tant ton geste enchaînait la gloire
Vas-y, ami du devoir accompli sillonnant les couloirs que seul son génie dressait sur les pelouses, pour satisfaire les vespérale attentes.
Point de monument, point de stèle !
Un stade neuf, destiné à contenir la vibration de filets qui enserrent nos âme !
Vas-y, Jules, le ballon si bien rond roulera encore pour augurer une nouvelle symphonie de la générosité, de l'effort et du succès.
Silhouette difforme, les pelouses désolées ne humeront plus l’argile des crampons raccrochés….
Un prétentieux ami, inconnu mais qui priera toujours pour toi !
Baye Mass
En Mai, 2012 (01:12 AM)Wa Amerique
En Mai, 2012 (01:12 AM)Mbow
En Mai, 2012 (01:12 AM)Kheusssss
En Mai, 2012 (01:14 AM)Skl
En Mai, 2012 (01:15 AM)Bég
En Mai, 2012 (01:19 AM)¨casamance
En Mai, 2012 (01:20 AM)Bolton
En Mai, 2012 (01:22 AM)Ngooboop
En Mai, 2012 (01:30 AM)Mecdefoot
En Mai, 2012 (01:45 AM)Penske
En Mai, 2012 (01:51 AM)Usa
En Mai, 2012 (01:53 AM)Momo
En Mai, 2012 (02:10 AM)Faisons en une pétition .
Cole
En Mai, 2012 (02:24 AM)Assane Sow
En Mai, 2012 (02:35 AM)Fan
En Mai, 2012 (02:37 AM)Rip
En Mai, 2012 (02:40 AM)Dibong1
En Mai, 2012 (02:45 AM)Maafeus
En Mai, 2012 (03:02 AM)Stade Jules Francois Bocande a la place du poete-president (qui peut prendre le Grand theatre)
Mike De Montreal
En Mai, 2012 (03:05 AM)B
En Mai, 2012 (03:09 AM)Edaw
En Mai, 2012 (03:19 AM)Casa
En Mai, 2012 (03:30 AM)En 1979, Mamadou Teuw ne faisait pas partie de l'equipe du Casa qui a gagné la Coupe du Sénégal face au Jaaraf 2-0 . Et le frérre d'Ousmane Ndiaye Compliqué ne se nommait pas Badou. Son nom était plutôt Bassirou Ndiaye et il avait terminé meilleur buteur du championnat l'année précédente en 1978.
Au Revoir
En Mai, 2012 (04:03 AM)Maya
En Mai, 2012 (04:32 AM)Reposez vous en paix.
Yoooo
En Mai, 2012 (04:37 AM)Gaz
En Mai, 2012 (05:02 AM)Diaba Diabu
En Mai, 2012 (05:15 AM).ne
Seguisto1
En Mai, 2012 (05:28 AM)Triste
En Mai, 2012 (06:42 AM)la foi nous éclairera pour comprendre qu'un jour nous te rejoindrons,mais en attendant tu nous a précédé...
NOUS T'AIMONS JULES6FRANçOIS!
Oui Stade Jules Francois Bocan
En Mai, 2012 (06:50 AM)RIP idole des jeunes. Merci de nous avoir fait rever! Tu laisses une trace dans l'histoire!
Dyn
En Mai, 2012 (06:57 AM)Satalanouba
En Mai, 2012 (07:04 AM)Repose en paix cousin.
Peuls,
En Mai, 2012 (07:11 AM)Milk
En Mai, 2012 (07:12 AM)Ziz
En Mai, 2012 (07:34 AM)Astadia
En Mai, 2012 (07:35 AM)é samay repose en paix!!
Meumz
En Mai, 2012 (07:45 AM)Miel
En Mai, 2012 (07:56 AM)le litre à 3 000f cfa le kilogramme.
Dg
En Mai, 2012 (08:02 AM)grandeur, fierete et sens de la nation
RIP
Jina
En Mai, 2012 (08:03 AM)Tu Va Ns Manquez
En Mai, 2012 (08:09 AM)Senegalaise
En Mai, 2012 (08:11 AM)Qu'il l'accueil au paradis et que la terre lui soit légère.
Sincères condoléances à tout sa famille.
I Remember
En Mai, 2012 (08:13 AM)rest in peace, tu etais mon champion, tu m'as fais aime le foot quand j'avais l'age de 8 ans.
thank you !!
Kelkune
En Mai, 2012 (08:21 AM)Cadu Sakan Wi
En Mai, 2012 (08:25 AM)Kaccor Bi
En Mai, 2012 (08:25 AM)Xagnatiganu sunu waay
Jule Bocandé midon Jambaar
Amon fula ay fayda ak taar
Sénégal gepp warko jaajëfël
Man sa buur manila jokko njël
Grande Fan
En Mai, 2012 (08:27 AM)Walo
En Mai, 2012 (08:34 AM)Diouddiouf
En Mai, 2012 (08:39 AM)Soit béni mon grand tu nous as tant donné sans rien attendre en retour, que la grâce de dieu descende sur toi et tes proches.
Repose en paix d'un repos plus que mérité.
Dra
En Mai, 2012 (09:05 AM)que jesus christ le fils de dieu te conduise au père.
que dieu le père tout puissant t'accueille dans sa maison.
que l'esprit saint,amour du père et du fils libère nos coeurs de la tristesse.
prie pour tes amis,ies, que tu laisses aujourdhui.
Doudou1
En Mai, 2012 (09:25 AM)Fa
En Mai, 2012 (09:27 AM)Merci Boc
En Mai, 2012 (09:43 AM)Etoo confiait qu’il était heureux d’aller jouer au Sénégal, dans le pays de son idole qu’a toujurs été « Jules François Bocandé ». C’est dire que que Bocandé a eté le modèle de toute une génération de jeunes footballeurs africains.
RIP Boc
Fans
En Mai, 2012 (10:00 AM)Bilbao2012
En Mai, 2012 (10:00 AM)vas reposer dans les bras de dieu,
qui fera briller sur toi la lumière sans fin.
Que la terre de Ziguinchor te soit légère
Que Dieu Tout Puissant t'accueille dans son Paradis Céleste
Amen
UNION DE PRIÈRES
Repose En Paix
En Mai, 2012 (10:13 AM)Diallo-ngb
En Mai, 2012 (10:15 AM)Tristesse+
En Mai, 2012 (10:20 AM)Cheikhgaye23
En Mai, 2012 (10:35 AM)Fa
En Mai, 2012 (10:49 AM)mé mw j pense kil falé fair lhomage avan son dècès,la ce seré plu censé é il en profiteré.g le coeur meurtri,métina trop,c t 1 vré patriote
Sassa
En Mai, 2012 (11:49 AM)Garmie Walo
En Mai, 2012 (11:55 AM)Assamay
En Mai, 2012 (12:09 PM)Ziguinchor, inconsolable, te pleure.
Que sa terre te soit douce
Que le bondieur t'accueille dans son paradis
Repose en paix, champion de mon coeur.
Lady
En Mai, 2012 (12:47 PM)Ngoumb
En Mai, 2012 (13:02 PM)c'etait phénoménal. Sans parler de sa musculature. C était un grand monsieur.
Elzo
En Mai, 2012 (13:24 PM)Khalilulay
En Mai, 2012 (13:33 PM)Joe
En Mai, 2012 (13:50 PM)Maodo Sylla
En Mai, 2012 (13:54 PM)Halpular
En Mai, 2012 (14:02 PM)Nika
En Mai, 2012 (14:10 PM)c'est pa seulma le sénégal qui a perdu mais l'afriaque entiere et meme la france
tu restera toujours gravé dans nos coeur cher frere et merci pr tout la fiérté k tu nous a donnée
Rappel Aux Musulmans
En Mai, 2012 (14:30 PM)Qu'Allah nous guide d'avantage sur Sa Voie. Votre modeste frère MN!
Pfffff.. En Tout Cas!!!
En Mai, 2012 (15:48 PM)sincères condoléances à toute la famille de bok!.... li moy aduna!
Koulou nafsin zaikhatil mawti(Toute âme goutera la mort)
Lat Sy
En Mai, 2012 (16:05 PM)Bienvo
En Mai, 2012 (10:16 AM)Moustra
En Septembre, 2012 (12:45 PM)En 1979. Finale casa - jaraf: axe central du casa cetait Mody Ba et Maurice Bougazelli. Tidiane Dieme a toujours ete lateral avec Amadou Diouf Pikine.
Bocande n'etait pas Diola mais Pepel d'origine Bissau Guineene d'ou ses parents sont Venus pour sinstaller a Ziguinchor.
Voila pour lhistoire.
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