Tel un match de football, les candidats au poste de sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal rivalisent d’imagination et d’initiative pour passer. Les projets de développement du football sénégalais les plus ambitieux viennent de Giovanni Trapattoni et de Noel Tosi. Contrairement à l’Italien qui veut débarquer avec cinq entraîneurs, pris en charge par l’Etat du Sénégal, pour révolutionner en profondeur le football, le Français apporte dans ses valises une enveloppe de plus d’un milliard et un conseil technique, Michel Hidalgo. Histoire de mettre tous les atouts de son côté. Dans une interview qu’il nous avait accordée le 8 mars 2006, Noel Tosi après nous avoir confirmé sa candidature au poste de sélectionneur des « Lions », affirmait ceci : « Je vais apporter mon concours au développement du football local. Peut-être plus, puisque je compte apporter personnellement autre chose avec moi, mais je préfère ne pas en parler maintenant ». Après une investigation de plus d’un mois, nous sommes en mesure de révéler la proposition de l’entraîneur français. C’est clair, comme il nous l’avait dit, Tosi ne vient « pas pour de l’argent mais pour un challenge sportif ».
Pour apporter la preuve de cette volonté, l’entraîneur français a proposé aux autorités sénégalaises de venir avec un sponsor. Lequel versera à la fédération une somme de deux millions d’Euros, soit 1.300.000.000 francs CFA. Cette proposition est jointe à la demande de candidature de Noel Tosi. Outre cette importante somme, l’ancien entraîneur d’Amara Traoré à Gueugnon avait proposé de venir avec Michel Hidalgo ancien sélectionneur de la France comme conseiller technique auprès de la fédération. « Il peut aider à analyser une situation, à l’améliorer dans les valeurs qui sont les siennes c’est-à-dire des valeurs d’enthousiasme de bonheur et de jeu offensif » soutenait dans nos colonnes Noel Tosi.
Qui veut faire plus que Bruno Metsu. « De toute façon, si je pense que je ne peux pas faire mieux, il faut que je reste en France. Je suis prêt à relever le challenge. J’ai l’enthousiasme, j’ai la volonté, j’ai l’ambition, j’ai l’état d’esprit, je suis un homme de cœur et je suis blanc dehors mais je dois être noir dedans parce que j’ai vraiment la fibre africaine. Les joueurs sénégalais que j’ai encadré dans différents clubs, dont Amara Traoré, je les adore. Et vraiment, j’ai un bon feeling avec mes joueurs ».
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