Des échauffourées ont entaché la fin du match de demi-finale régionale de football qui opposait l’équipe du Bokk Jom de Mbacké à celle du Réveil de Bambey qui a gagné le match par un but a zéro. Des grenades lacrymogènes ont été tirées et 11 jeunes ont été déférés depuis hier au Parquet de Diourbel.
Onze jeunes ont été déférés au Parquet de Diourbel suite à des scènes de violence à l’issue du match de demi-finale régionale opposant Bokk Jom de Mbacké au Réveil de Bambey. A trois minutes de la fin de la partie, Bokk Jom, menée par un but d’écart, inscrit un but refusé par l’arbitre pour position de hors-jeu. Cette décision arbitrale a mis le feu aux poudres, puisqu’elle n’a pas plu aux supporters de l’équipe de Mbacké qui a déposé une réserve a la fin du match.
A Mbacké, l’idée d’une marche ou d’une grève de la faim est brandie si les personnes interpellées ne sont pas libérées, dit-on. L’Asc Bokk Jom, qui a tenu hier un point de presse au quartier Gawane, menace aussi de quitter le mouvement Navétanes pour les mêmes raisons. Lors de la rencontre avec les journalistes, il a été dénoncé « l’injustice » dont les supporters de Bokk Jom auraient été victimes de la part des forces de l’ordre. Deux des jeunes ont été libérés sur les treize initialement arrêtés, révèle le porte-parole Abdou Lahat Diop. Les onze autres individus déférés « sont innocents », estime M. Diop qui précise qu’ils ont été cueillis chez eux, après la rencontre, de même que l’entraîneur Abdou Khoudoss Diop. A l’en croire, il leur est reproché d’avoir incendié, blessé et jeté des pierres. Ce que le porte-parole nie catégoriquement.
Il lance : « nous ne voulons pas d’un Kédougou bis, nous voulons la paix ». Les personnes interpellées sont en majorités des élèves qui fréquentent les Cem de Mbacké, raison pour laquelle la reprise n’a pas été effective dans ces écoles car leurs camarades réclament leur libération.
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