Le stade Léopold Senghor attend toujours de faire sa toilette. Une attente longue d’un an qui indispose le monde du ballon rond qui redoute de voir son Equipe nationale accueillir à nouveau à l’extérieur. Une vraie patate chaude entre les mains du ministre des Sports.
«Le problème du stade Léopold Senghor, c’est la suspension. Dès qu’on lève la sanction, le terrain sera opérationnel. Je ne vois pas ce qui empêcherait le Sénégal d’accueillir à Dakar les matchs d’éliminatoire de la Can 2015, dans la mesure où on dispose du stade Léopold Sédar Senghor qui est aux normes de la Fifa et de la Caf.» Certains ont dû sursauter en lisant hier dans la presse ces propos du ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye, en marge de la cérémonie de remise de chèque de la Cbao au Cnoss, lundi dernier.
«Tout est à refaire dans ce stade»
Et justement du côté du stade «Senghor», on rit sous cape, tellement cette sortie a surpris plus d’un. «On sent que le ministre n’est pas informé. Il aurait dû faire un petit tour au stade avant de parler», souligne notre interlocuteur. Qui poursuit : «Ici tout est à refaire : la toiture, le tableau d’affichage, le gazon, les toilettes, les tribunes et même les vestiaires si on sait que seuls ceux de l’Equipe nationale ont bénéficié d’un petit lifting pour les besoins du Fesman.»
Le parking extérieur attend aussi son lifting
Mais ce n’est pas tout. «Il y a aussi les alentours du stade remplis d’ordures et le problème du parking extérieur, occupé sauvagement, et que les autorités avaient promis de nettoyer. Mais jusqu’à présent, rien n’est fait. Et on veut faire croire à l’opinion que le stade (Senghor) est aux normes internationales. Ce n’est pas sérieux !», peste un autre de nos interlocuteurs.
Quid des arguments avancés par le ministre des Sports pour expliquer le blocage ? «L’argent est disponible. Ce qui a empêché le démarrage des travaux, c’est un problème de procédure du Code des marchés», a soutenu Mbagnick Ndiaye. Avant d’ajouter : «Quand on a lancé les procédures d’appel d’offres, il y a eu des contestations. Elles nous ont valu d’autres procédures qui ne sont pas terminées. C’est ça la difficulté et pas un manque de volonté de l’Etat.»
Ibrahima Ndao, la première victime
Mais il est clair que la responsabilité des services du ministère des Sports est engagée, surtout après le veto de l’Armp autant pour «Senghor» et Demba Diop. D’ailleurs, certains auraient lié ces manquements au départ du directeur des Infrastructures sportives, Ibrahima Ndao. Qui apparaît comme la première victime des négligences notées dans la gestion du dossier de réhabilitation des deux stades «Senghor» et Demba Diop.
En tout cas, le constat est là : aujourd’hui même un match amical le stade Léopold Senghor ne peut l’accueillir. En attendant les éliminatoires de la Can 2015 qui arrivent à grandes enjambées. Une vraie patate chaude entre les mains de Mbagnick Ndiaye.
5 Commentaires
Mouritho
En Novembre, 2013 (23:07 PM)Babs1
En Novembre, 2013 (23:17 PM)Bloggeur
En Novembre, 2013 (23:26 PM)Footfan
En Novembre, 2013 (01:29 AM)Moi
En Novembre, 2013 (15:46 PM)il est en bisbille avec avec tous les présidents de fédérations :EN FAIT IL EST CAPABLE DE QUOI CE MR
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