La Direction Technique Nationale a organisé ce jeudi 30 août un séminaire d’échanges et de partage sur la politique sportive de la Fédération Sénégalaise de Football. Une rencontre qui va permettre de mieux préparer la nouvelle saison. En effet, deux thèmes étaient retenus: la gestion du calendrier national et international et le format de compétition. Mayacine Mar, le tout nouveau Directeur technique national (Dtn) pense qu’aujourd’hui, les saisons sont trop longues au Sénégal. « On commence, mais on ne sait jamais quand est ce qu’on va terminer. La preuve cette année, on a démarré depuis décembre et jusqu’au mois de septembre, cette saison n’est pas encore terminée », a-t-il regretté.
A son avis, « si on ne maîtrise pas le calendrier et si on ne joue pas beaucoup, je ne pense pas qu’on puisse arriver demain à des performances locales. Il faut que les gens reviennent à la maîtrise de ce calendrier pour être calqués dans le calendrier international. Il y a beaucoup de matches qui sont déprogrammés pour des raisons diverses. Souvent ce sont des télescopages sur les terrains de compétitions entre équipes de football et d’autres sports. Souvent c’est le service d’ordre qui n’est pas présent, souvent ce sont les arbitres qui ne viennent pas. Il y a tellement de choses dit-il, qui font qu’il est difficile de maîtriser le calendrier. « Mais nous devons faire l’effort d’y arriver d’autant plus qu’il est gage de succès. Parce que si on ne maîtrise pas son calendrier, on ne peut pas permettre aux entraîneurs de planifier la compétition », soutient-il.
Le technicien est convaincu que le Sénégal doit être en mesure de planifier les saisons. « Si les européens ont planifié les saisons sportives sur 4 ans à 5 ans et que nous, nous ne soyons même pas en mesure de le faire pour une année, ça pose problème. Il faut qu’on y réfléchisse. D’autant plus nous avons les mêmes compétences. Et nous devons pouvoir effectivement arriver à trouver de bonnes solutions par rapport à cela », indique-t-il.
Revenant sur le deuxième thème à savoir le format de compétition, il a fait savoir que la tendance en Afrique, ce sont des formules à deux, trois poules. C’est la tendance aujourd’hui. Mais à l’en croire, cette formule à deux poules n’est pas l’une des meilleures. « Aujourd’hui, on ne peut pas sortir un joueur qui vous joue 14 à 15 matches dans l’année, ce n’est pas possible et c’est ce que nous vivons depuis quelques années au Sénégal. Si vous prenez le championnat de la ligue 1 cette année, il y a deux poules. Chaque poule joue 14 matches, ce qui est insuffisant », explique-t-il avant d’ajouter: « si vous le comparez au nombre de match pour le championnat français, vous remarquerez que le gap est trop grand (38 journées en France, 14 journées au Sénégal). C’est très peu. On n’est même pas à la moitié du nombre de match demandé comme match de référence standard, au moins 30 matches. Et je pense que c’est ce qui explique les raisons pour lesquels nos clubs ne peuvent pas être performants en coupe d’Afrique ».
A son avis, « si on ne maîtrise pas le calendrier et si on ne joue pas beaucoup, je ne pense pas qu’on puisse arriver demain à des performances locales. Il faut que les gens reviennent à la maîtrise de ce calendrier pour être calqués dans le calendrier international. Il y a beaucoup de matches qui sont déprogrammés pour des raisons diverses. Souvent ce sont des télescopages sur les terrains de compétitions entre équipes de football et d’autres sports. Souvent c’est le service d’ordre qui n’est pas présent, souvent ce sont les arbitres qui ne viennent pas. Il y a tellement de choses dit-il, qui font qu’il est difficile de maîtriser le calendrier. « Mais nous devons faire l’effort d’y arriver d’autant plus qu’il est gage de succès. Parce que si on ne maîtrise pas son calendrier, on ne peut pas permettre aux entraîneurs de planifier la compétition », soutient-il.
Le technicien est convaincu que le Sénégal doit être en mesure de planifier les saisons. « Si les européens ont planifié les saisons sportives sur 4 ans à 5 ans et que nous, nous ne soyons même pas en mesure de le faire pour une année, ça pose problème. Il faut qu’on y réfléchisse. D’autant plus nous avons les mêmes compétences. Et nous devons pouvoir effectivement arriver à trouver de bonnes solutions par rapport à cela », indique-t-il.
Revenant sur le deuxième thème à savoir le format de compétition, il a fait savoir que la tendance en Afrique, ce sont des formules à deux, trois poules. C’est la tendance aujourd’hui. Mais à l’en croire, cette formule à deux poules n’est pas l’une des meilleures. « Aujourd’hui, on ne peut pas sortir un joueur qui vous joue 14 à 15 matches dans l’année, ce n’est pas possible et c’est ce que nous vivons depuis quelques années au Sénégal. Si vous prenez le championnat de la ligue 1 cette année, il y a deux poules. Chaque poule joue 14 matches, ce qui est insuffisant », explique-t-il avant d’ajouter: « si vous le comparez au nombre de match pour le championnat français, vous remarquerez que le gap est trop grand (38 journées en France, 14 journées au Sénégal). C’est très peu. On n’est même pas à la moitié du nombre de match demandé comme match de référence standard, au moins 30 matches. Et je pense que c’est ce qui explique les raisons pour lesquels nos clubs ne peuvent pas être performants en coupe d’Afrique ».
7 Commentaires
P
En Août, 2012 (15:52 PM)Giggs
En Août, 2012 (15:55 PM)Jokko
En Août, 2012 (16:10 PM)Xy
En Août, 2012 (16:16 PM)Rougui Sarr
En Août, 2012 (16:19 PM)Reply_author
En Août, 2023 (22:27 PM)Henry
En Août, 2012 (18:06 PM)Madi
En Août, 2012 (00:28 AM)Participer à la Discussion