Trois points, c’est tout. Demain, les « Lions » du Sénégal ont une obligation de victoire s’ils veulent garder leurs chances de disputer un cinquième quart de finale de rang. Les « Eléphants » de Côte d’Ivoire en démonstration face aux « Ecureuils » du Bénin (4-1) sont eux dans le train qui conduit au second tour. Même battus par les « Aigles » du Mali , ils seront du cercle des huit équipes devant, au terme des rencontres de poule, prolonger leur séjour au Ghana.
L’opération « Restore Hope » - les « Lions » savent qu’ils doivent restaurer l’espoir après le « nul-défaite » de mercredi dernier, commence par une explication avec les « Palancas negras » - Panthères noires - d’Angola. Un adversaire coriace. L’équipe nationale d’Angola allie vivacité , impact physique et se montre redoutable quand le bloc-équipe adverse libère de grands espaces. Comme toutes les équipes qui s’appuient sur une base locale solide, son collectif lui permet de produire du jeu.
En se montrant aussi déterminés que lors de la première entrée en scène, notamment au cours de la deuxième mi-temps, les « Lions » ont bien les moyens de s’en tirer honorablement. Les ressources seront-elles utilisées convenablement ? Là est la question.
Il s’agit de repartir du bon pied en gonflant à bloc le groupe et en évitant de fragiliser Tony Sylva. S’il n’est pas exempt de tout reproche dans le but égalisateur des « Aigles de Carthage » , il faut trouver les mots justes pour l’aider à bien entrer dans ce match. Du traitement apporté à son cas, dépendra de beaucoup sa prestation car, on image difficilement sa mise à l’écart. La rencontre de demain peut être pour lui celle du rachat ou du naufrage.
Autre préoccupation, les nombreuses erreurs de casting relevées dans les compositions d’équipe. A chaque fois que les profils pour les différents postes ne sont pas respectés, les conséquences dans le jeu ne sont fait sentir. Pourquoi Henri Camara devrait-il jouer un rôle de joker alors que, sur le front d’une attaque sénégalaise à deux têtes (configuration en 4-4-2), il a toujours montré que son association avec El Hadj Diouf ou avec Mamadou Niang fait du bien à la ligne offensive ? Dans le même schéma tactique, la distribution des tâches et le positionnement des joueurs dans l’entrejeu ne devrait-elle pas être repensée, surtout en tenant compte des lacunes observées dans le repli défensif des milieux excentrés ?
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