Quelle analyse faites-vous du combat contre Pape Mor Lô ? C’est une confrontation fascinante, passionnante et exemplaire sur tous les plans. Dieu Le Tout Puissant m’a donné la victoire, je l’en remercie, et prie pour d’autres victoires, encore plus belles les unes que les autres. Mon adversaire n’a pas non plus démérité, je l’encourage.
Comment l’as-tu préparé ?
Avec toute la rigueur et le sérieux requis. Je peux vous faire la confidence que les entraînements étaient très durs, car pour moi, il fallait coûte que coûte sortir la tête haute de cette confrontation. Certains de mes proches avaient l’air inquiet, mais je leur donnais confiance, au vu du volume d’entraînement abattu chaque jour.
Comment vous sentez-vous présentement ?
En pleine forme, et je rends grâce à Dieu de m’avoir donné la victoire. Comme vous voyez, je suis relax, je réponds au téléphone à mes fans, qui sont très contents.
Ne pensez-vous pas que le combat était à un certain moment facile pour vous ? (Rire) Jamais. Je n’ai jamais sous-estimé mon adversaire. Au contraire, je lui ai toujours voué du respect, car quoi qu’on dise, il est un as de la lutte.
Lors de la préparation de votre combat contre Pape Mor Lô, il paraît vous bombiez le torse pour dire que votre adversaire n’avait aucune chance de vous battre ?
Non. Ce sont mes sparring partners tels, Ness, Feugeuleu, Neko Rel, Super Etoile et Matar Gueye qui disaient que Pape Mor Lô ne pouvait jamais me battre. Il faut avouer que je faisais des contacts très durs avec eux, c’est peut-être pour cette raison qu’ils ont avancé ces mots. J’avoue que je me suis donné à mort dans les entraînements afin d’obtenir ce résultat.
Pourquoi Tidiane Faye n’effectue pas la même chorégraphie que les autres membres de l’écurie Lansar ?
Ce n’est absolument rien du tout. Il se trouve que je me sens mieux dans cette chorégraphie. C’est tout, et rien d’autre. On avait laissé à Pape Mor Lô lespectacle et les paroles, et nous nous sommes concentrés sur notre objectif. Quant à la chorégraphie avec Babou Ngom, je n’ai jamais répété avec lui. Mais depuis que j’ai commencé à lutter, c’est lui qui bat le tam-tam pour moi. Il bat bien, mais je le lui rends bien, et les amateurs sont contents.
Et l’accolade avec lui après la séance de « Bakk » ?
« Tektaal la wone ». On m’a suggéré de le faire, et je n’ai pas hésité.
C’était mystique ?
Je répète qu’on m’a suggéré de le faire et je l’ai fait. Je ne peux pas en dire plus.
Quelle est la force de l’écurie Lansar ?
On travaille beaucoup. Dans cette écurie, on est unis comme un seul homme, et on vit en parfaite harmonie. C’est vous dire qu’on est un groupe soudé. Si quelqu’un a un combat, c’est l’affaire de tous. Pourquoi Tidiane est imprévisible dans ses combats ? C’est un bienfait de Dieu. Il ne peut pas tout me donner. Il t’offre quelque chose et te retranche d’autres. Regardez, par exemple, je ne suis pas grand de taille comme les autres lutteurs, mais Dieu m’a donné une technique hors du commun.
Quel est le secret de Tidiane Faye ?
Je respecte mes adversaires. Mais aussi, je me défonce à l’entraînement comme un fou.
Perspectives dans l’arène ?
Je suis là pour tout le monde. Quand mon staff indexe du doigt un lutteur, je suis prêt.
Marx Mbargane a déjà pointé du doigt Papa Sow ? Qu’en pensez-vous ?
Si c’est lui qui le dit, je n’ai plus rien à ajouter. Il est mon encadreur, et je fais tout ce qu’il me dit. Avec Pape Mor Lô, c’est lui qui m’a convaincu de prendre le combat, car il n’y avait aucun avantage à faire une année blanche. Et j’ai pris le combat pour lui. Que cela soit Papa Sow ou les autres, je n’ai aucun choix à faire. Si mon encadrement me dit que c’est tel lutteur, alors je suis prêt. Je ne fais pas de fixation sur qui que ce soit. Je ne demande personne, mais je suis là pour tout le monde.
Tidiane est-il marié ? Non, pas encore
Qu’attendez-vous ? Je suis en train de chercher quelque chose que je n’ai pas encore obtenu. Mais une fois que c’est fait, je me marierai.
Comment voyez-vous la lutte ?
Elle est en train d’évoluer, avec les cachets qui vont crescendo. Cependant, je rêve d’entrer dans la cour restreinte des grands de l’arène, avec comme imam Yékini. Qui est ton idole dans l’arène Tyson nous a fait beaucoup rêver. Lorsqu’il avait une victoire, on sortait célébrer cela dans la rue. Mais aussi Yékini, avec son sérieux. Il a lutté plusieurs fois dans notre village. Cela m’a beaucoup marqué.
Le mot de la fin ? Je remercie Cheikh Niang, Marx Mbargane, père Alioune Diop, Grand Moussa et tous les lutteurs de l’écurie Lansar. Je dédie cette victoire particulièrement à Feugeuleu, après sa défaite lors de sa dernière sortie, et l’encourage. Propos recueillis par Thierno Assane Bâ
11 Commentaires
Mo
En Juillet, 2011 (09:40 AM)Mbeur Mi
En Juillet, 2011 (09:40 AM)Congats
En Juillet, 2011 (09:44 AM)Ok
En Juillet, 2011 (09:45 AM)Beug Xam
En Juillet, 2011 (09:46 AM)Saliou Dieng"zaltamba"
En Juillet, 2011 (09:53 AM)Ser
En Juillet, 2011 (10:02 AM)mes respects
Felicitation !
En Juillet, 2011 (10:20 AM)Mbeur
En Juillet, 2011 (11:29 AM)Dégueulasse!
En Juillet, 2011 (12:44 PM)- Moi : Bonjour Viviane, bonjour Me.
- Lui : Ah Mara, comment vas-tu ? Entre. Viviane, laisse-nous un peu.
- Moi : elle peut rester.
- Lui : Non, nous parlons de quelques questions d'Etat. Nous les rejoindrons après. Viviane sort alors par l'autre porte qui mène aux appartements.
- Lui : Tanor t'a dit ?
- Moi : Quoi ?
- Lui : Diouf m'a parlé des fonds politiques et d'autres ressources.
Nous en parlerons plus tard. Mais nos soucis d'argent sont terminés. J'ai pu en mesurer la véracité au contact de quelques princes et rois avant que le Président ne décide que Karim Wade me remplace auprès d'eux.
- Moi : Tanor m'a remis les clefs d'un coffre vide, les chéquiers dont tu as la signature et d'une arme. (Je les lui tends).
- Lui : C'est pour toi non ?
- Moi : Non ! c'est pour celui en qui tu auras confié la gestion.
- Lui : Allons donc ! A qui d'autre que toi ?
Hi
En Juillet, 2011 (13:26 PM)Participer à la Discussion