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TRAITEMENT - 60 millions dûs à Adidas, 61 millions à Lamine Ndiaye

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TRAITEMENT - 60 millions dûs à Adidas, 61 millions à Lamine Ndiaye

Les techniciens sénégalais, basés au Sénégal où à l’extérieur, et qui ambitionnent d’offrir leur service à leur pays devront beaucoup réfléchir avant de s’engager. Pour la simple et bonne raison que le ministère des Sports n’a aucune considération pour l’expertise nationale. On en veut pour preuve le cas de l’ancien coach des Lions du basket, Abdourahmane Ndiaye «Adidas», que l’Etat du Sénégal reste devoir 60 millions de francs Cfa, deux ans après son limogeage, et celui de l’ex-sélectionneur national, Lamine Ndiaye, qui court derrière ses 61 millions.

Le journal Le Populaire, dans sa livraison du mercredi 15 octobre 2008, soit 4 jours après l’élimination des Lions de la Can et du Mondial 2010, avait révélé que le ministère des Sports (ou l’Etat peu importe) reste devoir au désormais ex-sélectionneur national des Lions du foot, Lamine Ndiaye, «48 millions de francs Cfa, représentant 8 mois d’arriérés de salaires, et des indemnités de logement depuis juillet 2006 et qui se chiffrent à 13 millions, à raison de 500 000 F par mois». Ce qui fait un total de 61 millions.

Une grosse info que le ministre Bacar Dia, en dépit de ses sorties répétées dans la presse, n’a jusqu’ici pas démentie. Même si la Directrice de la haute compétition (Dhc), Mme Yamina Thiam, semble retenir, surtout que les retards concernant les indemnités de logement du technicien sénégalais.

Mais quelque soit la nature de ces arriérés, il reste et demeure que l’Etat du Sénégal reste devoir de l’argent à Lamine Ndiaye, limogé par le Cnf et dont le contrat prend fin ce 31 octobre. Ce que confirme d’ailleurs son agent, Roland Scheubel (voir par ailleurs). Il faut rappeler que l’ex-coach des Lions n’était pas le seul dans cette situation. Ses autres collaborateurs, Jules Bocandé, le chargé de mission, et les deux adjoints, Aliou Kandji et Mory Paye, étaient aussi concernés. Il a fallu que ces derniers râlent (N’est-ce pas Boc ?) pour qu’ils puissent rentrer dans leurs fonds, la veille du match contre la Gambie.

En fait cette manière pour le ministère des Sports de traiter les entraîneurs nationaux, ou pour être précis les entraîneurs sénégalais d’une manière générale résidant sur place où à l’extérieur, n’est rien d’autre qu’un manque de considération manifeste pour l’expertise nationale. Le cas de l’ancien coach des Lions du basket en est une parfaite illustration. En effet, le départ de Abdourahmane Ndiaye à la tête des Lions du basket, avait fait beaucoup de bruit. La faute à l’ancien ministre des Sports, Daouda Faye, qui avait abusivement rompu le contrat liant «Adidas» à l’Equipe nationale, la veille des Championnats du monde de Basket en 2006.

PLUS DE 60 MILLIONS A KASPERCZAK, LA VEILLE DE LA CAN 2008

Deux ans après, ce dernier court toujours derrière des indemnités de 60 millions que l’Etat du Sénégal reste lui devoir. L’ancien international avait intenté un procès contre l’Etat pour rupture abusive de contrat. Un procès qu’il a gagné et qui s’est mué en règlement à l’amiable, avec au bout ces indemnités de 60 millions de francs toujours impayées. Jusqu’à présent, «Adidas» attend de rentrer dans ses fonds. Si on sait que cela fait 17 mois que le jugement a été rendu (le 8 mai 2007). Aujourd’hui, comme par hasard, son retour est beaucoup agité par le nouveau président de la Fédé de basket et par certains joueurs professionnels. Sous condition bien sûr que ce contentieux soit vidé.

Pourtant quand il s’agit des entraîneurs étrangers, oh pardon des «sorciers blancs», le ministère des Sports fait toujours preuve de diligence. On peut s’arrêter sur le cas récent de l’ancien sélectionneur national, Henryk Kasperczak, qui s’est vu octroyer un cumul de salaires de plus de 60 millions la veille de la Can ghanéenne. Il y aussi le cas de Guy Stephan qui, au lendemain de l’élimination des Lions du Mondial 2006 en Allemagne, n’a pas attendu pour rentrer chez lui avec ses indemnités de licenciement estimées à plus d’une centaine de millions.

Avec une telle discrimination au niveau de leur traitement salarial, on peut comprendre difficilement que les «sorciers noirs» fassent des résultats. Pourtant si on regarde dans le rétroviseur des performances de l’Equipe nationale ces dernières années, à part Bruno Metsu, finaliste en 2002 à la Can malienne et quart de finaliste au Mondial asiatique, les derniers à avoir réalisé une performance avec les Lions, c’est le duo des nationaux : Laye Sarr-Amara Traoré, demi-finaliste à la Can égyptienne en 2006. En fait, nos gouvernants participent surtout à enrichir à coup de millions les «sorciers blancs» qui font le tour de l’Afrique en changeant de sélections nationales, suivant la direction du vent. Ainsi fonctionne le «coaching africain» !



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