Usain Bolt, l'homme le plus rapide de l'histoire, qui a toujours rêvé de Manchester United, se testera prochainement à Dortmund. Ébauche de reconversion ou plus probable coup de pub ?
Il faut reconnaître à Usain Bolt sa constance. Sur les pistes d'athlétisme d'abord, où il a empilé or (neuf titres olympiques) et records sans jamais vaciller depuis 2008. Dans l'attitude, aussi, mélange de champion orgueilleux et de star restée simple et accessible. Sur ses vraies passions, enfin, qui reviennent au galop quand on veut chasser son naturel, un triptyque « FFF » très jamaïquain : fêtes, femmes et foot, possiblement dans le désordre.
Mais pourquoi donc cette obsession... du foot, lui qui n'a même jamais disputé une rencontre officielle pour un club jamaïquain ? En juillet, avant son départ pour son ultime chef-d'oeuvre brésilien, il nous expliquait : « Quand j'étais gamin, en Jamaïque, c'était foot et cricket, rien d'autre. Les JO, on ne pouvait pas les voir en direct à la télé, on n'était pas encore dominants en athlé. En 1996, j'avais dix ans, on m'avait montré des images de Michael Johnson à Atlanta. Spectaculaire. Mais ça ne me passionnait pas. Je n'aimais pas l'athlé, j'aimais le foot, j'y jouais avec mes potes, je suivais la Premier League à fond et j'étais fan de Man U. » Logique.
Entre 1993 et 2003, Bolt passe de sept à dix-sept ans pendant que MU glane huit titres nationaux. Il n'a pas quinze ans quand Alex Ferguson fait venir le Néerlandais Ruud Van Nistelrooy, sacré meilleur buteur de Premier League (en 2003) et de Ligue des champions (2002, 2003 et 2005). « C'est mon idole », confessait la Foudre en 2008, alors que la planète se penchait sur le phénomène qui venait de l'électriser à Pékin. Depuis, son discours n'a jamais varié : « Mon rêve serait de devenir footballeur professionnel à Man U après ma carrière d'athlète, répétait-il cet été. Pourquoi pas ? Quand je vois certains sur le terrain... Je sais que je peux faire la différence. J'ai des qualités techniques et j'ai la vitesse. »
Au fil des ans, de shootings en entraînements, de Kingston à Ostrava en passant par Londres ou Paris, on l'a toujours vu balle au pied. Dans le dos de l'interdiction du coach Glen Mills, qui a toujours fait mine de l'ignorer. Jongler, frapper, quelques chevauchées sans forcer. Jamais un vrai match. Même la promesse du mythique manager de MU Alex...
8 Commentaires
Issamour
En Novembre, 2016 (18:11 PM)Issamour
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En Novembre, 2016 (18:11 PM)Issamour
En Novembre, 2016 (18:11 PM)Issamour
En Novembre, 2016 (18:11 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (20:11 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (20:42 PM)Expert
En Novembre, 2016 (22:56 PM)Participer à la Discussion