Ce qu’il faut pour lutter efficacement contre la criminalité

Le Sénégal et le Royaume d’Espagne partagent une vision commune. Les deux sociétés aiment la paix, le progrès, le développement. Et la criminalité, en tant que menace, se doit d'être combattu parce que nous habitons dans un monde où la criminalité est devenue transfrontalière. Les réseaux criminels vont au-delà des pays. Donc la coopération entre les pays est indispensable et efficace», a confié l’ambassadeur espagnol.
Selon lui, «quand on parle de coopération, de collaboration, il faut aussi partager les technologies, les capacités d’analyse de données, les moyens techniques et aussi fournir des opportunités pour se rencontrer et établir des mécanismes de coopération. La volonté politique est fondamentale. Il y en a. C’est très évident, entre le Sénégal et l’Espagne depuis des années. Et ce que nous sommes en train de faire, depuis des années, c’est de la matérialiser à travers des cours de formations et de capacitation».

 Jorge Toledo Albiñana d’ajouter que cette session de formation matérialise un vœu cher formulé par l’Etat du Sénégal. «Lorsque les ministères de l’intérieur des deux pays se sont mis autour de la table, on a entendu les besoins du ministère de l’Intérieur du Sénégal, aussi bien de la gendarmerie que de la police nationale. On a fait notre mieux pour organiser des cours qui peuvent être la réponse de la coopération demandée par le Sénégal.

 On donne alors des cours qui sont prioritaires pour la sécurité du Sénégal», fait-il savoir.
Le diplomate du Royaume d’Espagne a mis à profit cette cérémonie de clôture pour rappeler que dans le cadre d’un partenariat avec l’Etat du Sénégal, «il était prévu 11 cours durant l’année 2015 dont 8 au Sénégal et 3 en Espagne. On est presque en fin d’année. Deux cours vont être donnés dans les prochaines semaines. Il y en aura d’autres. Nous sommes en train de préparer le programme de préparation pour l’année 2016, de la même façon. On attend la liste des priorités de l’Etat sénégalais», dit-il, soulignant qu’en 2016, il y aura beaucoup plus de cours et des activités de coopération bilatérale.