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Sécurité

Incidents de Djirédji : les policiers incriminés relevés par mesure conservatoire (officiel)

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Incidents de Djirédji : les policiers incriminés relevés par mesure conservatoire (officiel)

Les policiers qui ont blessé des élèves du collège de Djirédji (région de Sédhiou), vendredi dernier, ont été ‘’relevés et ramenés à la base par mesure conservatoire’’, en attendant de situer toutes les responsabilités et de faire la lumière sur ces incidents, annonce la Direction générale de la police nationale, dans un communiqué reçu à l’APS.

Quatre élèves du collège de cette localité ont été blessés par balle, lors d’incidents qui les ont opposés à des policiers venus protéger le principal de l’établissement et son personnel.

‘’Les éléments ayant mené cette opération, ont été relevés et ramenés à la base par mesures conservatoires en attendant de situer toutes les responsabilités et de faire la lumière sur ces incidents’’, indique la police. 

‘’La police nationale dont la mission première est d’assurer la sécurité sur toute l’étendue du territoire, déplore ces regrettables évènements ayant occasionné des blessures graves d’élèves’’, indique le texte.

Expliquant les circonstances des incidents, la police rapporte que ce jour-là, les élèves ‘’ ont eu un mouvement de grève ayant pour motif un certain nombre de doléances portées à l’attention du principal de l’établissement lequel avisera (…) le sous-préfet’’.

Par réquisition verbale, le sous-préfet ‘’demandera à deux des fonctionnaires de police dédiés à la mission de sa propre sécurité de se déployer sur les lieux à l’effet de porter assistance aux membres du corps professoral séquestrés par les élèves dans les locaux du cloc administratif’’, selon le communiqué. 

‘’Une fois sur place, les deux éléments du GMI vont être pris à parti par la foule d’élèves usant de jets de projectiles, d’ailleurs l’un d’eux s’en tirera avec des points de suture à la tête’’. 

La police souligne que ‘’c’est dans ce contexte grave et périlleux, nécessitant une réaction rapide de leur part qu’ils ont fait usage de leurs armes en tirant des coups de semonce et parviendront à libérer et escorter les otages vers leurs résidences respectives’’. 

‘’Au regard de la gravité de ces événements, le commandement du Groupe opérationnel de Ziguinchor, instruit par les autorités de la police, a procédé au renforcement du dispositif de sécurité à Djirédji’’, mentionne le texte.

Le même jour, le ministre de la Justice, Sidiki Ka, a ordonné l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités dans cette affaire.

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16 Commentaires

  1. Auteur

    Tok Tok

    En Décembre, 2013 (18:19 PM)
    il faut les radiés de la police.on est pas au far west
  2. Auteur

    O N

    En Décembre, 2013 (18:22 PM)
    prudence mes amis vous n etes pas protege les enseignantes ne merite pas cette usage de force .s il y a Probleme vous serez seul
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    Auteur

    O N

    En Décembre, 2013 (18:36 PM)
    sa c est la faut au prefet comment un prefet peut envoyer deux elements pour ces genre de Mission ils devaient meme refuser si on les avaient tues quesqu on dirait

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    Auteur

    On

    En Décembre, 2013 (19:16 PM)
    c est toi l imbecilli comment on peut envoyer des Police dans un lycee pr cette Mission maintenant ils ont riposter si on les fout en priosion tu vas les aider
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    Auteur

    Lisspo

    En Décembre, 2013 (20:09 PM)
    Je crois que les gens devraient s'inquiéter des conditions dans lesquelles travaillent les policiers. Beaucoup d'erreurs sont commises à cause du manque de moyens. Pour la mission les policiers ne peuvent pas prétexter du manque d'effectifs ou de moyens pour refuser d'aller secourir des personnes en danger. Ce refus constituerait un délit de non assistance. Maintenant quand leur vies sont en danger ils peuvent bel et bien faire usage de leurs armes. L'histoire de Fodé Ndiaye est encore très fraîche dans la mémoire collective des policiers. Maintenant il faut une enquete pour savoir si les conditions d'utilisations de leurs armes étaient réunie. Mais encore une fois l'Etat nous met tout le temps dans une situation inconfortable car on nous demande parfois des missions impossible à réaliser. Deux policiers dans un CEM c'est suicidaire.

    Auteur

    Mboula

    En Décembre, 2013 (20:27 PM)
    je pense que les policier ne savent pas que leur devoir es de proteger les citoiyens les eleves aussi doivent savoir que retenir quelqun contre sa volontee es considerer un secuestre les policiers sonts violants il ne faut pas les provoquer. :sn:  :dedet: 
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    Auteur

    Tombon

    En Décembre, 2013 (21:33 PM)
    Un garde maritime diola tu un sénégalais il est directement envoyé en prison. Des policiers tirent sur des jeunes Casaçais on les relève. A quand la conscience chez les hommes de tenues originaire de Casamance pour en fin comprendre les sénégalais et aider le MFDC à lutter contre ses plouk
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    Auteur

    Maney

    En Décembre, 2013 (22:13 PM)
    Stop arreté

    les policiers sont devenus des tueurs ! dans cette affaire on veut commence à mentir déjà. Les élèves 'ont s'équestré personne. D'ailleurs le jour des événements les populations de Djirédji ne sont méme pas
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    Auteur

    Diop

    En Décembre, 2013 (22:33 PM)
    Dans ce contexte, un manque de professionnalisme est à deplorer pour deux faits: Les policiers sont preposes pour la securite du Sous-Prefet - secondo la brigade de gendarmerie est competente pour operer dans son secteur de competence. Le sous=prefet doit etre poursuivi au meme titre k les policiers qui ont oublie l'ordre de la loi et le commandement de l'autorite legitime
    Auteur

    Vérité@

    En Décembre, 2013 (00:40 AM)
    Ya pas um manque de professionnalism défois la situation les dépases ,et ils parviennent plus a se controlè :down: 
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    Auteur

    Na Tchoutcho

    En Décembre, 2013 (08:24 AM)
    si votre vie est en danger, utiliser vos armes, on n'a pas besoin de fodé ndiaye
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    Auteur

    Vérité

    En Décembre, 2013 (12:15 PM)
    Il faut reconnaître qu'en Casamance, les forces « dites de de l'ordre » sont très souvent brutales envers les gens. On se rappelle la mort de Idrissa Sagna par balle de la police à Zguinchor, de Dioutala Mané à Kolda, de l'étudiant Bissao Guinéen Jean louis Cabral à Zguinchor etc...





    Ceux qui parlent de séquestration du principal et du personnel enseignant sont des hypocrites menteurs. Dans quels intérêts des élèves qui réclament « de l’eau potable et de l’électrification de leur établissement... et l’affectation immédiate d’un professeur de Sciences de la vie et de la terre (Svt)» peuvent-ils séquestrer le principal et le personnel enseignant ; alors que ce qu'ils réclament est dans l'intérêt de tout le monde. S'ils arrivent à avoir de l'eau potable et de l'électrification de leur établissement, même le principal et le personnel enseignant et administratif bénéficieraient de cet acquis. Alors comment peut-on dire qu'il y a eu séquestration ?





    En puis de nos jours, on voit des enseignants et des élèves qui entretiennent de bonnes relations : ils jouent au football avec leurs élèves, ils font beaucoup d'autres activités avec leurs élèves. Comment peut-on comprendre que ces derniers aillent trouver leurs enseignants dans le bloc administratif pour les séquestrer ? Aussi parfois ce sont les enseignants qui poussent les éléves à la grève en leur disant : votre collège manque de tous ; vous n'avez même pas ceci, vous n'avez même pas cela!





    C'est le principal qui n'a pas fait son travail. Lui qui devait recevoir les responsables des élèves pour enfin écouter leur doléances. Par hypocrisie, ils appelle le sous-préfet pour lui dire que lui et son personnel sont séquestrés au point que celui-ci lui envoie les deux policiers qui ne sont pas habilités à intervenir dans une telle situation puisque les élèves n'étaient pas entrain de saccager les biens publics.





    Ils faut nous nommer des principaux qui ne se croient pas supérieurs aux professeurs et aux élèves. Des principaux qui savent recevoir les élèves, écouter leurs doléances et les transmettre aux autorités compétentes.





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    Auteur

    Commissaire De Police

    En Décembre, 2013 (13:58 PM)
    Dans cette affaire il faut ouvrir une enquête pour éclaircir les conditions dans lesquelles cet évènement malheureux s'est produit. Mais à travers les informations relayées par la presse il semble que ces deux agents sont partis pour décanter la situation au niveau de l'école sur instruction du sous-préfet. Bien qu'ils ne soient pas habilités à faire du maintien de l'ordre. Ils agissaient légalement en acceptant de déférer aux ordres de l'autorité sous la responsabilité de laquelle ils se trouvaient. C'était plutôt à cette autorité d'apprécier pour savoir si à travers les éléments d'informations qui lui étaient parvenus il était plus indiqué de saisir la gendarmerie compétente dans son secteur pour faire du maintien de l'ordre. Mais comme il a procédé autrement on peut faire preuve de clémence à son égard et considérer qu'il a envoyé ces agents en toute bonne foi parce que la situation ne suscitait aucune crainte et qu'il voulait faciliter la communication entre les élèves et la direction en installant la retenue grâce à la dissuasion. Si tel était bien le cas, il est fort possible qu'à la vue de ces agents la foule ait réagi hostilement par rapport à eux sans qu'ils n'aient eu l'occasion d'expliquer les raisons de leur présence, car il y a la notion de la psychologie des foules qui explique qu'à un moment d'échauffement il devient difficile pour les meneurs de diriger la masse car n'importe qui peut lui dicter des réactions. A partir de cet instant comment doivent-ils réagir ? Il ne leur restera que trois options : 1- rester zen et se donner aux élèves qui vont apprécier leur sort dans une cacophonie si indescriptible que ces agents seront à la limite obligés de les supplier pour qu’ils les laissent saufs. Et ce n’est pas du tout évident. Et je suis prêt à jurer ma main sur le Coran que Fodé NDIAYE l’a fait en vain. 2- Prendre la fuite pour s’échapper avec le risque d’être rattrapé, et le même scénario que dans le 1 se reproduira avec plus de risque encore. Ces deux situations n’honorent pas l’Etat, n’honorent pas la police dont la devise est : « dans l’honneur au service de la Nation », et n’honorent pas enfin la personne elle-même qui, s’il s’en sort va croiser la tête baissée des enfants qui ont l’âge de ses propres enfants ou des ses jeunes frères. Ces deux cas de figurent sont inacceptables dans un Etat de droit où le civisme doit ouvrir les yeux des citoyens afin qu’ils connaissent les limites à ne pas franchir, qu’ils sachent que les tenues que portent les policiers sont achetées par eux et pour eux, pour les protéger contre les autres et contre eux-mêmes. Oui en effet il n’est pas besoin de démontrer que quand on saccage une école ou que l’on porte atteinte à l’intégrité de ses enseignants, les élèves qui le font agissent contre eux-mêmes car ils resteront des jours, voir des semaines à attendre que tout soit remis à l’ordre. Quelle perte de temps surtout pour ceux qui sont en classe d’examen. En évitant cela on les protège contre eux-mêmes.
    Auteur

    Commissaire De Police (bis)

    En Décembre, 2013 (14:02 PM)
    A partir de cet instant comment doivent-ils réagir ? Il ne leur restera que trois options : 1- rester zen et se donner aux élèves qui vont apprécier leur sort dans une cacophonie si indescriptible que ces agents seront à la limite obligés de les supplier pour qu’ils les laissent saufs. Et ce n’est pas du tout évident. Et je suis prêt à jurer ma main sur le Coran que Fodé NDIAYE l’a fait en vain. 2- Prendre la fuite pour s’échapper avec le risque d’être rattrapé, et le même scénario que dans le 1 se reproduira avec plus de risque encore. Ces deux situations n’honorent pas l’Etat, n’honorent pas la police dont la devise est : « dans l’honneur au service de la Nation », et n’honorent pas enfin la personne elle-même qui, s’il s’en sort va croiser la tête baissée des enfants qui ont l’âge de ses propres enfants ou des ses jeunes frères. Ces deux cas de figurent sont inacceptables dans un Etat de droit où le civisme doit ouvrir les yeux des citoyens afin qu’ils connaissent les limites à ne pas franchir, qu’ils sachent que les tenues que portent les policiers sont achetées par eux et pour eux, pour les protéger contre les autres et contre eux-mêmes. Oui en effet il n’est pas besoin de démontrer que quand on saccage une école ou que l’on porte atteinte à l’intégrité de ses enseignants, les élèves qui le font agissent contre eux-mêmes car ils resteront des jours, voir des semaines à attendre que tout soit remis à l’ordre. Quelle perte de temps surtout pour ceux qui sont en classe d’examen. En évitant cela on les protège contre eux-mêmes.
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    Auteur

    Commissaire De Police (ter)

    En Décembre, 2013 (14:04 PM)
    3- la troisième possibilité qui reste à ces agents est de faire face dignement mais aussi légalement. On peut ainsi distinguer deux cas de figure. Le premier appelle une interprétation de l’instruction présidentielle de 1970 en matière de maintien de l’ordre. Bien que ces deux agents ne soient pas en unité constituée formelle pour faire ce maintien de l’ordre, ils se retrouvent dans un cas typique prévu par une disposition de ce texte. Celui-ci prévoit qu’en cas d’impossibilité matérielle de défendre un poste ou les autorités ou s’il y a menace immédiate et certaine sur la personne des agents, de recourir à l’usage de armes sans procéder aux sommations et s’il y a impossibilité d’y procéder. Il rappelle que cette sommation doit toujours être réitérée à chaque fois que c’est possible. A ce niveau le débat pourra toujours être relancé pour savoir si ces éléments avaient la qualité pour faire les sommations. Mais comme on l’a dit il n’étaient pas unité constituée. Et même dans ce cas de figure l’instruction présidentielle a prévu le cas des agents isolés en période de trouble. L’usage des armes à feu leur est autorisé sous forme de légitime défense ce qui nous permet d’aborder le second cas de figure annoncé plus haut.
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    Auteur

    Commissaire De Police (quarte)

    En Décembre, 2013 (14:06 PM)
    Evidemment c’est le code pénal qui règle la question. Une personne qui est autorisée par la loi à porter une arme à feu ne devrait-il pas pouvoir s’en servir pour se défendre devant une menace immédiate et certaine pour sa personne ou celle d’autrui ? Dans le cadre de la légitime défense les sommations d’usage ne sont pas prévues. Il y a question de vie ou mort. Le seul point c’est que la réaction doit être proportionnée à l’attaque. Et là se trouve le grand débat national où seront convoqués les familles des victimes, les élèves, les enseignants, les témoins, les associations des droits de l’Homme, etc. Ce débat peut avoir lieu à travers les ondes des radios où partout où l’on veut, mais il ne doit avoir aucune influence sur l’objectivité de la procédure qui est ouverte, ni sur les convictions et l’intelligence des magistrats qui vont définitivement régler l’affaire. Pour l’instant il est salutaire que les autorités de la police aient pris comme mesure conservatoire de relever ces agents, mais qu’elles se gardent de les sanctionner sans attendre la fin de l’enquête et céder à la pression. Seule la vérité doit triompher.
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