Devenu ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, Abdou Latif Coulibaly semble en position de force dans le différend qui l’oppose à Thierno Ousmane Sy aujourd’hui en prison. Le vainqueur du premier jugement dans l’affaire Sudatel se trouve en position de faiblesse et tout porte à croire que la tendance sera renversée. La peine sera-t-elle ou pas infirmée en appel ? L’effet de l’arroseur arrosé va-t-il prévaloir ?
Rattrapé par l’affaire des 20 milliards de francs de Sudatel, Thierno Ousmane Sy sera extrait de sa cellule de Rebeuss pour comparaître, ce matin, devant la Cour d’appel de Dakar. Mais, ce ne sera pour être jugé pour son implication dans le scandale financier né de l’attribution de la troisième licence de téléphonie mobile au Sénégal. Il sera à la barre en qualité de partie civile dans la procédure de diffamation qui l’oppose à Abdou Latif Coulibaly. Alors conseiller en Tic du Président Wade, Thierno Ousmane Sy avait porté plainte contre le journaliste Abdou Latif Coulibaly devenu, entre temps, ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance. Ce dernier avait publié dans les colonnes du journal La Gazette, dont il était le directeur de publication, un article de presse accusant Thierno Ousmane Sy d’être impliqué dans le scandale relatif à l’affaire Sudatel. «Vingt milliards de commissions de Sudatel : Thierno Ousmane Sy et Kéba Keinde au cœur du scandale». Ce titre avait barré la Une du journal dans sa livraison de juin 2011.
Dans ce dossier où Abdou Latif Coulibaly dénonçait une «magouille» et une «vaste opération de corruption de dirigeants de haut niveau», trois articles de presse mettaient en cause Thierno Ousmane Sy et Kéba Keinde, directeur général d'une compagnie de pétrole basée à Dubaï. L’éditorial signé par l’ex-journaliste-écrivain et intitulé «Au service de la vérité», faisait état du rôle central du fils de l’ancien ministre de la Justice, Cheikh Tidiane Sy, dans le paiement des commissions. Les autres articles signés par ses deux reporters évoquaient une «opération de corruption» ainsi que la «complicité des autorités sénégalaises» ayant permis à Sudatel de remporter la compétition sur l'appel d'offres. Résultats : ils étaient condamnés à un mois avec sursis.
«Maintenant que le prévenu est en position de force parce que devenu ministre de la République et que le poursuivant d’alors se trouve en position de faiblesse, tout porte à croire que la tendance sera renversée», renseigne une source judiciaire. La peine sera-t-elle ou pas infirmée en appel ? L’effet de l’arroseur arrosé va-t-il prévaloir dans le cas d’espèce ? En tout cas, quand Thierno Ousmane Sy poursuivait Abdou Latif Coulibaly dans l’affaire des 20 milliards de Sudatel, alors que son père était patron de la Chancellerie, l’actuel ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance avait perdu et condamné à payer 20 millions de francs en guise de dommages et intérêts. Emprisonné au quartier pénitentiaire de Rebeuss pour détournement présumé, blanchiment de capitaux, prise illégale d’intérêt et corruption, Thierno Ousmane Sy a perdu sa liberté depuis le 27 février dernier.
17 Commentaires
Mameediarra
En Mars, 2013 (18:58 PM)wait and see
Contanena
En Mars, 2013 (19:00 PM)le ^pays a beaucoup changer
vive la démocratie
Sabougnima
En Mars, 2013 (19:02 PM)Yep
En Mars, 2013 (19:05 PM)Hé Dieu Pitié Pour Ls Noirs
En Mars, 2013 (19:11 PM)Ce matin, mes souvenir me replongent dans le mois de mars 2011. Pour regler une crise électorale, ils ont bloqué l'accès des médicaments en CI, ils ont contraint toutes les banques à fermer sans préavis.
Pour moi, la meilleure séquence du livre de Steve Beko est celle ci: "...Nous savions que même dans les pays en crise, l'on créait des couloirs humanitaires afin de porter secours aux populations. A supposer même que Laurent Gbagbo soit un dictateur minoritaire, en quoi est-ce que l'on devait faire payer son "entêtement" à la pauvre population ivoirienne qu'il prenait en otage ? La crise ivoirienne laissait entrevoir la face hideuse de l'impérialisme international qui ne lésine sur aucun moyen pour assouvir sa soif de pouvoir et d'argent" Page 34.
Franchement, en quoi est-ce que les populations d'un pays méritent-elles de mourir de maladie et de faim parce qu'un dirigeant est dictateur ? Au nom de quel principe juridique ou bancaire, une banque peut-elle empêcher un homme d'avoir accès à son propre argent sans même le prévenir ?
Franchement, chapeau à vous M. Alassane Dramane Ouattara, vous qui avez ouvertement réclamé ces mesures pour que vous réalisiez votre rêve. Merci à vous pour avoir transformé les ivoiriens en sujets d'expérimentation du cynisme politique. Maintenant, permettez moi de vous défiez un peu,de vous jusqu'au dernier militant du RHDP: donnez moi un seul pays au monde, un seul, où cela s'est produit !
Al Xagg Bil Xag
En Mars, 2013 (19:19 PM)Sow
En Mars, 2013 (19:20 PM)Comment peut on nommer un individu ministre alors qu'il un dossier devant la justice
Teuss Teuss
En Mars, 2013 (19:24 PM)Ggfgg
En Mars, 2013 (19:32 PM)Just
En Mars, 2013 (19:50 PM)Vous confirmez les dire de LATIF qui disait je le cite"NOTRE JUSTICE EST RIDICULE"
Vbbb
En Mars, 2013 (19:58 PM)Bonne Gouvernoce
En Mars, 2013 (20:26 PM)KATENDEZ-VOUS POUR REAGIR? WADE VOUS AVEZ DIT KIL PEUT NOMMER AMBASSADEUR KI IL VEUT MEME SON CHOFEUR ET VOILA K TON PRESIDENT NOMME DES IMIGRES DE SECONDE ZONE (NOUS LES IMIGRES DIPLOMES SOMMES SUR LA TOUCHES PARCE K DOGNOU POLITICHIENS). DEGATOUGNOU LA DE MONSIEUR LE MINISTRE OU BIEN LOLOU MOY BONNE GOUVERNOCE.
Siguy
En Mars, 2013 (20:51 PM)-
sur le collectif on est sur la même longueur d'onde
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Signalier
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{comment_ads}Hadès
En Février, 2024 (14:37 PM)Retablir La Verite
En Mars, 2013 (21:43 PM)Alex Gomis
En Mars, 2013 (23:07 PM)Ndiaward
En Mars, 2013 (09:41 AM)Gh
En Mars, 2013 (10:30 AM)Participer à la Discussion