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Tourisme

Ernest Dikoum, Directeur régional Emirates: «Ce qu'il faut faire pour promouvoir le tourisme au Sénégal»

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Ernest Dikoum, Directeur régional Emirates

Le 1e septembre dernier, Emirates célébrait sa 5eme année au Sénégal. Partie d’une situation où Dakar était la 16éme destination, la structure décrite actuellement comme la plus importante compagnie des Émirats Arabes Unis et du Moyen-Orient, est aujourd’hui à 28 destinations en Afrique. Ce dont s’est réjouit Ernest Dikoum, Directeur régional d’Emirates pour le Sénégal. Entretien

 

 

La compagnie Emirates que vous dirigez au niveau régional, vient de boucler 5 ans à Dakar, êtes-vous, aujourd’hui, satisfait de votre bilan ?

 

Je pense que le bilan est positif. Si une compagnie aérienne peut opérer pendant 5 ans vers une destination, cela veut dire que ce bilan ne peut être que positif. Généralement, après l’ouverture d’une destination, il y a des paliers de croissance, il y a des paliers de développement de trafic, nous considérons que nous sommes sur la bonne croissance. Donc, je pense que le fait que la destination Sénégal soit maintenant consolidé par le rajout de Bamako à partir du 25 octobre, nous mènerait à une meilleure fréquence. Nous espérons que ça nous pousserait peut-être à avoir des vols quotidiens.

 

 

Pourquoi la compagnie Emirates a-t-elle choisi d’installer au Sénégal sa direction commerciale ?

 

Le choix du Sénégal est naturel. C’est l’une des plus grandes capitales francophones qui puissent exister hors de Paris. Je pense que le Sénégal est un marché important. C’est un hub naturel et je crois qu’il y a la relation, le rapprochement entre le Sénégal et les pays du Moyen-Orient qui cadre aussi avec notre politique d’expansion. On ne pouvait pas laisser Dakar en reste sur l’expansion de Emirates vers l’Afrique.

 

Aujourd’hui, on parle de Pèlerinage à la Mecque. Qu’est ce qui explique le fait que vous tardez aujourd’hui à gagner le marché du transport des pèlerins sénégalais ?

 

Ce n’est pas qu’on n’a pas encore gagné le marché. Les gens ne se posent pas les bonnes questions, à ce propos. On n’a jamais demandé à faire le pèlerinage pour le compte du secteur public. D’ailleurs, on n’est pas transporteur de pèlerinage. On ne fait pas de vols charters pour le pèlerinage. Ce n’est pas le métier de Emirates. Le métier de Emirates, c’est de transporter les passagers à travers Dubaï. Et je veux rappeler que nous avons toujours transporté des pèlerins, depuis que nous sommes là. Mais, on les transporte dans le cadre de nos vols réguliers. Cette année, on a transporté près de 1900 pèlerins sénégalais, mais par vols normaux à travers Dubaï, qui passent par Médine et rentre de Djeddah. Donc, généralement, si vous regardez les statistiques, vous allez voir que, après le transporteur national qui fait des vols charters, Emirates est souvent le deuxième transporteur en termes de nombre de pèlerins transportés.

 

Il se dit que Sénégal Airlines et Emirates avaient boosté un peu la destination Sénégal. Est-ce le cas ? Si oui, comment aviez vous fait ?

 

Lorsque nous sommes arrivés au Sénégal, avec la collaboration avec Sénégal Airlines, cela nous a permis de faire en sorte que beaucoup de passagers de la sous-région passent par Dakar pour aller à l’international. Donc, nous pouvons considérer que nous avons fait asseoir l’esprit d’un hub au niveau de Dakar. Parce que, le hub veut dire que les gens viennent de partout pour passer par un point avant de continuer. Donc, je pense que la collaboration entre Sénégal Airlines et Emirates nous rapprochait vers cet objectif.

 

Cela a donc été profitable pour votre compagnie ?

 

Cela a été profitable dans les deux sens. Pas seulement pour Sénégal Airlines, mais aussi pour  toutes les autres compagnies qui opèrent dans la sous-région et qui nous amènent des passagers. Parce que, si les passagers ne continuent pas, nous sommes en continuation sur Emirates, ils ne vont pas voyager avec eux. Ce ne sont pas des passagers qui viennent forcément à Dakar. Donc, le fait qu’une compagnie régionale transporte ces passagers, ajoute un peu dans la donne au niveau sous régionale.

 

 

D’aucuns prédisent un dépôt de bilan de Senegal Airlines, est-ce que dans vos perspectives, il est prévu de tendre la perche à cette compagnie?

 

Honnêtement, je voudrais vraiment que ce soit clair. Ce ne sont pas des questions qui sont à mon niveau de décision. Et je ne voudrais pas me prononcer dans les difficultés quelconques de nos compagnies sœurs, ou compagnies partenaires. Donc, je vais me réserver de parler de Sénégal Airlines. Je préfère parler de Emirates et me focaliser dans ce qui la concerne.

 

Quels sont les projets de Emirates à court, moyen et long terme pour le Sénégal ?

 

Je pense que c’est déjà de stabiliser nos opérations et essayer de voir, comment est ce qu’on peut continuer à servir la clientèle locale. Quel sont les points d’amélioration ? On le fait toujours. Nous les projets, à court, moyen et long terme, on les développe tous les jours. Donc, ça ne s’arrête pas.

 

A ce propos, qu’est ce que vous proposez aux autorités sénégalaises pour que ce secteur se développe ?

 

Je pense que l’Etat sait ce qu’il doit faire. La seule chose que nous devons peut-être lui proposer, c’est peut-être, dans le cadre du tourisme, c’est d’inciter les agences de promotion du tourisme du Sénégal à  ne pas se limiter dans leur campagne de promotion et d’aller aussi vers les pays du Moyen Orient. Et nous encourageons l’initiative du gouvernement d’avoir démarré une campagne pour faire venir des touristes de l’Asie. C’est une très bonne chose. Je crois que le Sénégal a beaucoup à offrir et cela peut intéresser le monde entier. Et si ça intéresse les européens, ça peut intéresser les autres.

 

Qu’entendez-vous par le Sénégal à beaucoup à offrir ? Tout à l’heure vous parliez de quelques aspects favorables au tourisme sénégalais.

 

Je parlais des produits touristiques sénégalais. Il est connu que le Sénégal a le climat, les infrastructures, les routes, les hôtels et beaucoup tant d’autres. Le Sénégal a l’avantage d’avoir la sécurité et il est proche des pays musulmans. Il y a beaucoup de pays, dont le Sénégal qui a déjà réussi à être l’une des destinations touristiques les plus importantes des pays francophones, il est important qu’il continue dans cette lancée. Je pense déjà qu’ils ont des statistiques qui sont intéressantes. Il faut seulement qu’il y ait une possibilité de maintenir les campagnes de promotion vers les autres pays d’Asie.

 

Youssoupha MINE



4 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2015 (18:36 PM)
    Que peut faire Emirate au sn??? rien ! proposer du shopping dans les Emirats! Rien de sérieux et dans un pays qui ne respecte que l'argent!!!!

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  2. Auteur

    Anonymous

    En Septembre, 2015 (19:13 PM)
    Ce ci montre la limite de no journaliste. Il n l'a meme pas demander a quand la venu l'A380.

    Le vol qui vient a dakar Emirates n'en compte que 2 actually pck c tros dépasse
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    Auteur

    Wild Powder

    En Septembre, 2015 (21:41 PM)


    Qu’entendez-vous par le Sénégal à beaucoup à offrir ? Tout à l’heure vous parliez de quelques aspects favorables au tourisme sénégalais.



    Je parlais des produits touristiques sénégalais. Il est connu que le Sénégal a le climat, les infrastructures, les routes, les hôtels et beaucoup tant d’autres. Le Sénégal a l’avantage d’avoir la sécurité et il est proche des pays musulmans. Il y a beaucoup de pays, dont le Sénégal qui a déjà réussi à être l’une des destinations touristiques les plus importantes des pays francophones, il est important qu’il continue dans cette lancée. Je pense déjà qu’ils ont des statistiques qui sont intéressantes. Il faut seulement qu’il y ait une possibilité de maintenir les campagnes de promotion vers les autres pays d’Asie.







    RIEN QU' EN LISANT CETTE REPONSE ON VOIT QUE CE GARS NE CONNAIT ABSOLUMENT PAS LE SENEGAL !!!
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    Auteur

    @3

    En Septembre, 2015 (09:44 AM)
    Il ne peut pas dire de vérités crues : pas son rôle, contre productif et surtout il va se faire raccourcir si "il insulte notre SN adoré."...Tu le vois décrire nos maux : crasse,pollution du littoral, bordel institutionnalisé,corruption atavique, /



    De quoi peut il parler ? Le chapelet, la gentillesse du personnel hotelier, le wifi ....
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