Les chauffeurs de véhicule de transport en commun de Km 50, près de Thiès, ont observé lundi matin un mouvement de grève contre le mauvais état de la route Kilomètre 50 - Bayakh, en réfection, selon eux, ‘‘depuis deux ans’’, a constaté l’APS.
Ces chauffeurs protestent également contre ''la longueur et l’étroitesse'' de la déviation par laquelle ils passent pour aller à Bayakh.
‘‘La route Kilomètre 50 – Bayakh n’est longue que de 9 km et elle est en réfection depuis plus de 2 ans. Depuis que cette réfection a démarré, nous sommes passés par toutes les déviations possibles. C’est ce qui est à l’origine du mouvement que nous observons aujourd’hui, malgré nous’’, a expliqué à l’APS, Alioune Ndiaye, président du regroupement des chauffeurs de Kilomètre 50.
‘‘Nos véhicules, qui sont nos principaux outils de travail, se trouvent actuellement dans un état de vétusté très avancé, à cause de cette situation. Les travailleurs de la société en charge de la réfection de la route peuvent rester deux mois sans travailler, prétextant qu’ils ne sont pas payés’’, a-t-il ajouté.
Selon Alioune Ndiaye, ‘‘l’étroitesse de la route de déviation qu’ils empruntent est à l’origine de la fréquence des accidents dans la zone’’.
‘‘C’est une situation qui ne peut pas perdurer. Parce que nous ne pouvons pas continuer à travailler dans ces conditions. Il n’est pas raisonnable de réhabiliter cette route pour une telle durée. Ça fait 6 mois que les travaux de réhabilitation ont cessé, précisément dans le village de Keur Séga. Nous dépensons trop en carburant à cause de cette situation’’, a-t-il souligné.
Alioune Ndiaye a en outre précisé que ‘‘le mouvement de lundi n’est qu’un avertissement’’. Il a annoncé que ‘‘lui et ses camarades sont prêts à aller plus loin, s’ils n’obtiennent pas gain de cause’’.
‘‘Des actions plus radicales que celle d’aujourd’hui ne sont pas à exclure dans le futur. Nous ne reculerons devant rien. Nous nous sommes adressés à toutes les autorités compétentes, mais nous n’avons obtenu que des promesses’’, a-t-il fait M. Ndiaye.
‘‘Même l’ancien ministre des Infrastructures Karim Wade a visité ce chantier. Thierno Alassane Sall, l’actuel ministre ''est mis au courant de cette situation’’, a-t-il souligné, avant de faire part de la détermination des transporteurs à user de tous les moyens légaux pour que la réhabilitation de la route puisse reprendre.
Le trafic a toutefois repris après une médiation menée par des autorités des villages dont les habitants empruntent la route Kilomètre 50 – Bayakh.
3 Commentaires
B
En Août, 2013 (18:33 PM)Yaakar
En Août, 2013 (19:16 PM)A quand la révolution africaine ?
Taaliis
En Août, 2013 (09:06 AM)les bas cotés ne sont pas entretenus ou réparés, la conséquence les véhicules surchargés se renversent.
Une cause importante est l'ajout de bancs qu'on appelle traverse dans les bus de transports. Ce tupe de siège doit être interdit parce qu' en cas de choc à vive allure ou freinage le passager se transforme en projectile ce qui entraine de graves blessures ou la mort.
La ceinture de sécurité doit être exigée dans les bus interurbains et tout passager qui ne met pas la ceinture paye une amende; s'il n'a pas d'argent il est débarqué.
Les pneux en bon état doit être exigé lors des visites techniques les services de police doivent immobiliser les véhicules dont les pneux ne sont pas en bon état au lieu de faire des amendes et laisser le véhicule continuer son chemin.
Comme indiqué par une contribution; un programme de remplacement des 7 places doit être mis en place pour supprimer ces cercueils roulants par des 14 places.
L' état doit refuser tout ajout et ou réaménagement des véhicules de transport qui sont faits en fonction des sous qu'on peut ramasser sans tenir compte de la sécurité des passagers.
Cela va entrainer une levée de boucliers des transporteurs dont il faut faire face. C'est à ce prix seulement qu'on peut espérer aller de l'avant
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