PARIS - Il a tué quatre policiers avant d'être abattu. L'individu qui a poignardé plusieurs membres des forces de l'ordre dans le bâtiment emblématique du cœur historique de la capitale, ce jeudi 3 octobre à la mi-journée, était lui même un employé de la préfecture de police (PP) de Paris.
Alors que le Premier ministre Édouard Philippe est sur les lieux, avant qu'Emmanuel Macron ne se rende sur place, le profil de l'assaillant commence à se dessiner.
Il travaillait au service informatique de la Direction du renseignement de la préfecture de police. "Ce collègue assaillant est un collègue administratif qui a plus de vingt ans de maison au sein de la préfecture de police. Sa dernière affectation était la DRPP, il ne posait aucun problème", a indiqué le syndicaliste policier Loïc Travers devant les caméras de BFMTV.
La piste d'un conflit personnel ?
Et le responsable du syndicat de police Alliance d'en dire un peu plus sur le déroulé de l'attaque: "il a commencé les faits dans son bureau avant de se rendre dans d'autres endroits de la préfecture et à l'intérieur de la préfecture."
Attaque à la préfecture de police de Paris: l'agresseur présumé "ne posait strictement aucun problème" selon le syndicat Alliance Police nationale pic.twitter.com/pErPKVzHZQ
— BFMTV (@BFMTV) October 3, 2019
Les enquêteurs explorent notamment la piste d'un conflit personnel, ont précisé des sources policières. Des sources qui précisent également que l'homme souffrait d'un handicap, sans préciser lequel. BFM TV parle pour sa part d'un assaillant "sourd et muet."
"Le mobile n'est pas connu, c'est quelqu'un qui a pété un plomb. Est-ce pour une raison? Il est encore trop tôt pour le dire", a également indiqué Loïc Travers.
Alors qu'il devait se rendre en Turquie, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a repoussé son déplacement et s'est rendu immédiatement sur place, tout comme Édouard Philippe, Anne Hidalgo et Emmanuel Macron. Le procureur de Paris s'est aussi déplacé et le parquet antiterroriste n'a pas été saisi à ce stade, a-t-on appris de sources judiciaires.
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