L’esplanade du Musée-Mémorial «Le Joola», a été l’étape la plus marquante de cette tournée « Gingembre Littéraire » dans cette partie Sud du pays. «L’écriture romanesque et les langues nationales, entre adaptation du modèle français et création », a été le thème de cette grande réflexion. Cette rencontre a regroupé des élèves et étudiants, et autres adeptes du livre et de la littérature de Ziguinchor.
L’écrivain Boubacar Boris Diop a saisi cette occasion pour faire le plaidoyer pour la production littéraire en langues nationales. « Les langues africaines n’ont jamais perdu de leur vitalité, au contraire, elles reviennent en force », a fait savoir Boubacar Boris Diop, qui a traduit certaines de ses œuvres littéraires du français vers sa langue maternelle, notamment le wolof.
Voici en vidéo la leçon magistrale de l'Ecrivain Bobacar Boris Diop
39 Commentaires
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il y a 2 semaines (17:38 PM)Bravo
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il y a 2 semaines (18:15 PM)Hé!
il y a 2 semaines (19:54 PM)Au fait, comment traduire juste quelques unités de mesure dans nos langues (vitesse, fréquence, débit, volume, décibels, division du temps, surface, mesures agraires, racine carrée, octets, pression etc...) ?
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il y a 2 semaines (19:54 PM)Reply_author
il y a 2 semaines (21:33 PM)Il n'a qu'a nous dire comment...bled wollof serere...Grand...tous les senegalais ne sont pas cons...
Tout le travail educatit,litteraire...c est du boulot et des sous..Grand please, on sait...
Karim-usa
il y a 2 semaines (22:39 PM)L'art De Vaincre Sans Avoir Ra
il y a 2 semaines (22:54 PM)Reply_author
il y a 2 semaines (04:19 AM)Reply_author
il y a 2 semaines (10:18 AM)Reply_author
il y a 2 semaines (10:18 AM)Reply_author
il y a 2 semaines (10:20 AM)Reply_author
il y a 2 semaines (10:20 AM)Reply_author
il y a 2 semaines (18:14 PM)Reply_author
il y a 2 semaines (22:26 PM)Reply_author
il y a 2 semaines (22:26 PM)Mbeng
il y a 2 semaines (18:12 PM)Reply_author
il y a 2 semaines (12:18 PM)Lol
il y a 2 semaines (18:17 PM)Reply_author
il y a 2 semaines (09:46 AM)Lebaolbaol Tigui
il y a 2 semaines (18:22 PM)Reply_author
il y a 2 semaines (22:10 PM)Mon Dieu, quel manque de connaissances ! Quel mépris de soi ! Mais on vous a bien lavé le cerveau, vous. Frère, vous qualifiez vos propres langues de dialectes, d'idiomes, simplement parce que vous avez un vocabulaire limité. Au lieu de vous remettre en question, vous rejetez la faute sur ces langues avec une condescendance déconcertante. Cher frère, permettez-moi de vous dire que, scientifiquement, toutes les langues sont égales ; aucune n'est supérieure à l'autre, car elles suivent toutes leurs propres règles, en plus des règles universelles qui unissent toutes les langues du monde. Je ne vais pas m'attarder sur ce sujet, mais je dirai simplement que, qu'il s'agisse de l'anglais, du français, du wolof ou de toute autre langue humaine, elles sont toutes composées d'un nombre limité de sons (phonèmes), sont toutes arbitraires dans la manière dont elles nomment les choses (rien n'explique pourquoi l'anglais dit "dog", le français "chien", le wolof "xajj", etc.), peuvent toutes créer un nombre illimité de phrases et peuvent toutes exprimer la même idée (la même phrase en anglais peut se dire en français et en wolof). La liste est loin d'être exhaustive. Donc, qualifier les langues africaines de dialectes n'a pas de sens, car toutes les langues, y compris l'anglais et le français, sont des dialectes. Oui, cher frère, le mot "dialecte" n'a pas la signification que vous, les aliénés, et vos maîtres racistes essayez de lui donner. Un dialecte est une version distincte d'une langue. Par exemple, le français de France et celui du Québec présentent des différences au niveau du vocabulaire (chaland vs client, ça vous dit quelque chose ?), mais restent mutuellement intelligibles, ce qui est normal, car ils sont des dialectes d'une même langue : le français. D'ailleurs, même le français de Marseille et celui de Paris diffèrent légèrement. Le français du Sénégal n'est pas entièrement le même que celui de France (essencerie, dibiterie, descendre du travail), cela ne fait pas pour autant du français du Sénégal une langue inférieure, juste un autre dialecte du français. D'ailleurs, "lorry" et "truck", parlons-en. Des différences similaires rendent l'anglais standard britannique (BBC English) une version, ou dialecte, de l'anglais distinct de l'anglais standard américain (ou SAE), un autre dialecte de l'anglais.
Très cher, cessez de jouer à l'intelligent, vous ne l'êtes pas, malgré votre anglais et votre français, et vous l'avouez vous-même. Oui, seuls les humains possèdent des langues. Les animaux n'en ont pas, et tout le monde sait que les animaux ne sont pas aussi intelligents que les humains. Donc, si les langues africaines, y compris celle(s) de votre lignée, ne sont pas des langues, votre lignée n'est pas humaine, car comme les animaux, elle n'a pas été capable de développer une langue comme un humain digne de ce nom. Voyez comme vous vous insultez en voulant élever certaines langues au-dessus des autres. Vos maîtres vous ont vraiment eus. Malheureusement, cette théorie raciste (les langues africaines sont des dialectes) ne vous a pas été enseignée seul ; je vois beaucoup de Noirs, la plupart sortis d'écoles d'une certaine confession, la répéter comme des perroquets sans se rendre compte de leurs bêtises. Pire, ils sont même sur la défensive lorsqu'on essaie de les raisonner. Mon cher, vos ancêtres étaient des humains et ils ont créé des langues comme tout le monde, n'en déplaise aux racistes colonisateurs et à leurs valets locaux.
Quant à l'argument des 90 000 mots que vous avancez pour prouver la prétendue supériorité de l'anglais et du français, il ne tient pas. Vous ne verrez jamais une seule personne utiliser tout ces 90 000 mots dans sa vie. Moukk si adouna. Et c'est normal, certains de ces 90 000 mots sont désuets et ne sont plus utilisés. "Manageress", "Baxter", "niacquoué", etc. Ces mots vous disent-ils quelque chose ? Ils ne servent plus à grand-chose et sont pourtant toujours comptés. Certains mots sont juste du jargon que personne n'utilise en dehors des activités professionnelles ou académiques. D'ailleurs, avoir autant de mots dans sa langue montre souvent qu'on est un grand débiteur de mots étrangers. L'anglais est roi dans ce domaine ; la plupart des mots anglais sont des emprunts, que ce soit du français (restaurant, rendez-vous, résumé, mistress, princess, mutton, doubt, pork, tout le jargon militaire des pays anglophones, etc.), de l'hindi (bungalow, guru, etc.), des langues appartenant aux premières nations, de l'espagnol, de l'italien, etc. D'ailleurs, le mot "sucre" n'appartient même pas au français. Cela montre que la densité du vocabulaire ne prouve en rien la supériorité d'une langue, mais plutôt sa capacité à emprunter. Historiquement, pour emprunter, il fallait commercer ou coloniser. Pas besoin de vous faire un film sur toutes les destructions que les locuteurs de vos langues préférées ont commises sur cette terre lors de leurs conquêtes étrangères. Les Africains, quant à eux, ne sont pas allés semer le chaos chez les autres. Leurs langues emploient des mots étrangers parce que des gens sont venus troubler leur paix et ont imposé leurs langues. Et comme ces langues riment avec prestige (pour des gens comme vous), vos semblables ont emprunté des mots de leurs maîtres pour se sentir civilisés, cool et au-dessus de leur propre peuple.
Pour terminer, je vous déconseille de répéter vos théories et autres observations caduques devant un linguiste, sinon vous serez la risée du village. Souvenez-vous, aucune langue n'est supérieure à une autre, aucune. Chaque langue est un trésor culturel, un reflet de l'identité et de l'histoire de ceux qui la parlent.
Reply_author
il y a 2 semaines (09:33 AM)Reply_author
il y a 2 semaines (09:33 AM)Reply_author
il y a 2 semaines (09:33 AM)Urokodaki
il y a 2 semaines (13:07 PM)Le problème, est que cette grande majorité est analphabète , donc même si on écrivait en langues nationales... il ne pourraient ni lire, ni s'instruire.
C'est peine perdue !
Un Passant
il y a 2 semaines (19:36 PM)Reply_author
il y a 2 semaines (19:38 PM)Reply_author
il y a 2 semaines (08:52 AM)Senegal
il y a 2 semaines (19:52 PM)Pape
il y a 2 semaines (19:56 PM)Reply_author
il y a 2 semaines (22:15 PM)Qui va les lire.
Ce qui parle wolof ou poular ne lisent dans ces langues.
On lut en anglais un peu en espagnol et en français ou arabe.
Bientôt on lira en chinois.
Mêmes les langues les plus parlé e. Afrique ( souhaeli manding fulgulde et autres )
Ne seront lit dans le monde.
Ce sera peu rentable d'investir dans l'enseignement de vos langues qui sont majorité au Sénégal ou même en Afrique si vous vivez le développement des sciences
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il y a 2 semaines (22:15 PM)Qui va les lire.
Ce qui parle wolof ou poular ne lisent dans ces langues.
On lut en anglais un peu en espagnol et en français ou arabe.
Bientôt on lira en chinois.
Mêmes les langues les plus parlé e. Afrique ( souhaeli manding fulgulde et autres )
Ne seront lit dans le monde.
Ce sera peu rentable d'investir dans l'enseignement de vos langues qui sont majorité au Sénégal ou même en Afrique si vous vivez le développement des sciences
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il y a 2 semaines (22:15 PM)Qui va les lire.
Ce qui parle wolof ou poular ne lisent dans ces langues.
On lut en anglais un peu en espagnol et en français ou arabe.
Bientôt on lira en chinois.
Mêmes les langues les plus parlé e. Afrique ( souhaeli manding fulgulde et autres )
Ne seront lit dans le monde.
Ce sera peu rentable d'investir dans l'enseignement de vos langues qui sont majorité au Sénégal ou même en Afrique si vous vivez le développement des sciences
Djibson
il y a 2 semaines (20:04 PM)La plupart de ses compatriotes prient dans des langues qu'ils ne comprennent pas. Leur Dieu ne comprend ( ou ne veut être adoré) qu'en arabe ou en latin pour la minorité catholique. Il en pense quoi ?
Ce n'est pas la langue en soi le problème, mais cette religiosité omniprésente, envahissante, handicapante, quelle que soit la langue, même nos "nationales".
Révolution (anti) religieuse sinon pas de Révolution !
Barma Fall
il y a 2 semaines (11:27 AM)Reply_author
il y a 2 semaines (11:33 AM)Quelquefois on s’interroge sur sa rigueur intellectuelle
Il me fait penser à nos marxistes et maoïstes des années 70
Allez visiter Madagascar et la Guinée de Sékou Toure pour vous rendre compte de leur retard.
Faire une opération arithmétique en soussou, comme on s’en glorifiait en Guinée ça a mené à quoi aujourd’hui ?
La Guinée est l’un des pays les plus arriérés de l’Afrique
Il faut arrêter ces bêtises qu’aucun homme sérieux ne peut entendre
J’aurais aimé voir Boris écrire des ouvrages en peul ou sérère et pas en français comme il le fait
Reply_author
il y a 2 semaines (08:55 AM)Fall
il y a 2 semaines (21:02 PM)Selon le contenu et le public que l'on veut toucher, l'on ecrira dans la langue la mieux adaptée.
Ca ne necessite pas une guerre mondiale.
La traduction existe aussi, par de tierces personnes, si necssaire.
Nous sommes vraiment maudits, quoi, à perdre du temps sur tout. ( Sauf Procureur, bien sûr ! )
Savant
il y a 2 semaines (21:30 PM)Ce n’est pas un crime que je sache
Aux Aliénés
il y a 2 semaines (22:14 PM)Mon Dieu, quel manque de connaissances ! Quel mépris de soi ! Mais on vous a bien lavé le cerveau, vous. Frère, vous qualifiez vos propres langues de dialectes, d'idiomes, simplement parce que vous avez un vocabulaire limité. Au lieu de vous remettre en question, vous rejetez la faute sur ces langues avec une condescendance déconcertante. Cher frère, permettez-moi de vous dire que, scientifiquement, toutes les langues sont égales ; aucune n'est supérieure à l'autre, car elles suivent toutes leurs propres règles, en plus des règles universelles qui unissent toutes les langues du monde. Je ne vais pas m'attarder sur ce sujet, mais je dirai simplement que, qu'il s'agisse de l'anglais, du français, du wolof ou de toute autre langue humaine, elles sont toutes composées d'un nombre limité de sons (phonèmes), sont toutes arbitraires dans la manière dont elles nomment les choses (rien n'explique pourquoi l'anglais dit "dog", le français "chien", le wolof "xajj", etc.), peuvent toutes créer un nombre illimité de phrases et peuvent toutes exprimer la même idée (la même phrase en anglais peut se dire en français et en wolof). La liste est loin d'être exhaustive. Donc, qualifier les langues africaines de dialectes n'a pas de sens, car toutes les langues, y compris l'anglais et le français, sont des dialectes. Oui, cher frère, le mot "dialecte" n'a pas la signification que vous, les aliénés, et vos maîtres racistes essayez de lui donner. Un dialecte est une version distincte d'une langue. Par exemple, le français de France et celui du Québec présentent des différences au niveau du vocabulaire (chaland vs client, ça vous dit quelque chose ?), mais restent mutuellement intelligibles, ce qui est normal, car ils sont des dialectes d'une même langue : le français. D'ailleurs, même le français de Marseille et celui de Paris diffèrent légèrement. Le français du Sénégal n'est pas entièrement le même que celui de France (essencerie, dibiterie, descendre du travail), cela ne fait pas pour autant du français du Sénégal une langue inférieure, juste un autre dialecte du français. D'ailleurs, "lorry" et "truck", parlons-en. Des différences similaires rendent l'anglais standard britannique (BBC English) une version, ou dialecte, de l'anglais distinct de l'anglais standard américain (ou SAE), un autre dialecte de l'anglais.
Très cher, cessez de jouer à l'intelligent, vous ne l'êtes pas, malgré votre anglais et votre français, et vous l'avouez vous-même. Oui, seuls les humains possèdent des langues. Les animaux n'en ont pas, et tout le monde sait que les animaux ne sont pas aussi intelligents que les humains. Donc, si les langues africaines, y compris celle(s) de votre lignée, ne sont pas des langues, votre lignée n'est pas humaine, car comme les animaux, elle n'a pas été capable de développer une langue comme un humain digne de ce nom. Voyez comme vous vous insultez en voulant élever certaines langues au-dessus des autres. Vos maîtres vous ont vraiment eus. Malheureusement, cette théorie raciste (les langues africaines sont des dialectes) ne vous a pas été enseignée seul ; je vois beaucoup de Noirs, la plupart sortis d'écoles d'une certaine confession, la répéter comme des perroquets sans se rendre compte de leurs bêtises. Pire, ils sont même sur la défensive lorsqu'on essaie de les raisonner. Mon cher, vos ancêtres étaient des humains et ils ont créé des langues comme tout le monde, n'en déplaise aux racistes colonisateurs et à leurs valets locaux.
Quant à l'argument des 90 000 mots que vous avancez pour prouver la prétendue supériorité de l'anglais et du français, il ne tient pas. Vous ne verrez jamais une seule personne utiliser tout ces 90 000 mots dans sa vie. Moukk si adouna. Et c'est normal, certains de ces 90 000 mots sont désuets et ne sont plus utilisés. "Manageress", "Baxter", "niacquoué", etc. Ces mots vous disent-ils quelque chose ? Ils ne servent plus à grand-chose et sont pourtant toujours comptés. Certains mots sont juste du jargon que personne n'utilise en dehors des activités professionnelles ou académiques. D'ailleurs, avoir autant de mots dans sa langue montre souvent qu'on est un grand débiteur de mots étrangers. L'anglais est roi dans ce domaine ; la plupart des mots anglais sont des emprunts, que ce soit du français (restaurant, rendez-vous, résumé, mistress, princess, mutton, doubt, pork, tout le jargon militaire des pays anglophones, etc.), de l'hindi (bungalow, guru, etc.), des langues appartenant aux premières nations, de l'espagnol, de l'italien, etc. D'ailleurs, le mot "sucre" n'appartient même pas au français. Cela montre que la densité du vocabulaire ne prouve en rien la supériorité d'une langue, mais plutôt sa capacité à emprunter. Historiquement, pour emprunter, il fallait commercer ou coloniser. Pas besoin de vous faire un film sur toutes les destructions que les locuteurs de vos langues préférées ont commises sur cette terre lors de leurs conquêtes étrangères. Les Africains, quant à eux, ne sont pas allés semer le chaos chez les autres. Leurs langues emploient des mots étrangers parce que des gens sont venus troubler leur paix et ont imposé leurs langues. Et comme ces langues riment avec prestige (pour des gens comme vous), vos semblables ont emprunté des mots de leurs maîtres pour se sentir civilisés, cool et au-dessus de leur propre peuple.
Pour terminer, je vous déconseille de répéter vos théories et autres observations caduques devant un linguiste, sinon vous serez la risée du village. Souvenez-vous, aucune langue n'est supérieure à une autre, aucune. Chaque langue est un trésor culturel, un reflet de l'identité et de l'histoire de ceux qui la parlent.
Vous Dites
il y a 2 semaines (23:24 PM)À He qui souhaite du courage à ceux qui étudieront dans leur langue maternelle, je te renvoie ce souhait de leur part. Le courage, c'est toi qui en as le plus besoin pour te départir de ton aliénation et surtout de ton ignorance. Ah oui, c'est fascinant de te voir t'extasier devant des mots tout en te croyant incapable de t'en sortir en classe ou au travail sans eux. Je suis mort de rire. Très cher He, ne crois pas que tout le monde soit aussi incapable que toi. Les mots, ça se crée, ça se recrée, ca s'adapte, ca s'emprunte. Le mot "néologisme" ne te dit sûrement pas grand-chose.
C'est drôle que malgré ton "intelligence" si avancée, que t'a gratifiée la langue de tes maîtres — ces ultimes merveilles intergalactiques — tu ne sais même pas que les mots que tu as cités pour défier les langues de tes aïeux ont tous été soit inventés, soit réinventés, soit empruntés pour désigner de nouveaux concepts. Par exemple, le mot "algorithme". Je t'apprends que la création de ce mot, comme celle de tous les autres mots, n'a rien de sorcier. "Algorithme" vient d'Al-Khwarizmi, un savant arabe qui a vécu il y a plusieurs siècles. "Algèbre" vient d'Al-Jabr, un mot tiré d'un livre d'Al-Khwarizmi lui-même. Qu'ils sont sorciers, qu'ils sont géniaux, tes maîtres !
Les jeux de mots sont doux et tes maîtres en raffolent apparemment. Noooon, il n'y a pas plus crédule qu'un aliéné. Les langues locales aussi peuvent emprunter, jouer avec les mots, adapter, créer et même réinventer. Donc merci de ne pas t'inquiéter pour nous. Fais la bise a tes maitres de notre part.
Écrire dans une et traduire un écrit dans une autre langue sont deux choses différentes. Monsieur Diop le sait très bien. On écrit dans la langue dans laquelle on se sent le plus à l'aise et c'est ce qu'a fait Monsieur Diop. On se rappelle encore la passe d'armes entre M. Diop et son compatriote Bachir Diagne. Il était question de se dire la vérité entre concitoyens et M. Diop n'avait pas boudé son plaisir de nous démontrer à quel point il maîtrisait et aimait la langue de Molière.
Si notre compatriote avait simplement émis le souhait de voir l'émergence des langues locales, tout le monde aurait applaudi. Le "hors de question" est simplement fort de café, venant de quelqu'un qui sait nourri d'une langue qui a toujours été son outil de travail et qui vient maintenant nous donner des leçons que lui-même n'a pas apprises.
Maram
il y a 2 semaines (23:56 PM)Boris, toujours à côté de la plaque
Boris, toujours à côté de la plaque
Boris, toujours à côté de la plaque
Au passage, je suis d'accord avec ceux qui affirment que nous devons être libres de publier dans la langue qui nous plaît ou dans celle que nos lecteurs comprennent.
Nahoula I Kaourou
il y a 2 semaines (08:09 AM)La langue n'est pas seulement un outil de communication. Elle est une marque, un ensemble de facteurs qui permettent d'identifier un peuple. La langue, c'est l'histoire, la science, la visión du monde, l'essence même d'un peuple. Qand on fait mourir une langue, on se tue culturellement et identitairement, et on appauvrit l'humanité, qui est la somme d'apports diferents.
Je suis, donc, sensible, au combat auquel nous invite le Doyen Boris Diop. Cependant, et à mon avis, il y a quelques préslables à régler:
a) parler nos langues, d'abord;
b) les enseigner;
c) définir quelle modalités (classique ou moderne?) employer à l',écrit;
Entre autre choses.
Triste Retard
il y a 2 semaines (08:43 AM)Nos langues nationales ne mourront jamais grâce á l'oralité. Mais de là a les introduire dans le système éducatif, il faudrait vraiment sous estimer notre infinie capacité à résister à presque tout ce qui est codifié. Tout, absolument tout, le bordel qui fait du Sénégal un capharnaüm, dérive du fait que nos lois sont faites pour être bafouées, nos régles, pour être ignorées et nos codes, pour être jetés par les fenêtres. Par extension, si
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il y a 2 semaines (12:55 PM)Sutura
il y a 2 semaines (13:42 PM)De cette ethnie moi-même, je n'ai pas trouvé juste cette tentative d'imposer notre langue aux autres sans une vraie concertation avec les autres ethnies. Sinon, j'avoue, admet que le wolof est la langue la plus parlée dans notre pays. Elle est plus parlée que le français dans notre administration.
Une resistance à la langue wolof existe dans le nord-ouest, au sud-est et sud-ouest du Sénégal, des localités où le poular reste majoritairement parlée et par tous. Mais même ceux qui gentiment refusent de vous parler le wolof, pour vous taquiner, le comprennent et parlent si bien.
Comment arriver à faire accepter cette langue comme une langue nationale à tous les sénégalais ? C'est ça la grande question. Le wolof s'impose incontestablement.
Elle est bien parlée au Sénégal, plusieurs la parlent en Mauritanie (même parmi les politiques de ce pays), on la parle un peu au Mali, en Guinée-Bissau et en Gambie où elle vient après le mandingue (le socé). Mais, nous notons une légère différence entre le wolof du Sénégal et celle de la Gambie.
Mais quel wolof faut-il parler faut-il parler au Sénégal ? Il n'existe pas un wolof au Sénégal mais plusieurs wolof.
Le wolof de Dakar n'est pas le même que celui de Saint-Louis dans le parler des adultes, des anciens. Celui du Cayor n'est pas aussi le même que celui de Dakar, de Saint-Louis... "Te ne na ñu Kayoor ku fa dem war geleem" pour dire que leur wolof est plus relevé que celui du reste du Sénégal. Il faut un wolof de consensus, accepté par tous comme langue nationale au Sénégal à côté du français.
Il nous faut tous réapprendre le wolof. savoir le lire et l'écrire.
------------------
Les disciplines scientifiques peuvent-elles être enseignées en wolof ? J'avoue que ce n'est pas aisée.
Un jour sur notre télé nationale, cela fait très longtemps, à l'époque de l'Orts, un brillant professeur des Mathématiques de l'UCAD avait présenté dans une émission un cours en mathématique sur la "Théorie des ensembles". Le wolof qu'il a utilise était si profond que nous n'avions rien compris du tout moi et mes amis qui suivions. Il n'a utilisé au cours de sa présentation, aucun, pas un seul mot en français. Tout était dit et bien dit en wolof.
Je ne suis pas trop matheux mais marchant dans la rue un jour, je tombais quelque temps après sur un livret des PUF (Presses Universitaires de France) sur le même sujet celle de la "théorie des ensembles" que vendait un libraire par terre. Il m'a fallu lire juste une page du livret pour saisir un peu. J'aurais préféré ce jour entendre ce professeur faire sa présentation en français. On ne peut pas du tic au tac supplanter la langue française que Senghor l'académicien a sublimé lui qui, pourtant, aimé son cous-cous et sa langue le sérére qu'il était fier de parler.
Au 15 ou 16 ième siècle déjà, notre élite comprenait et parlait bien le français. Aux états généraux de la révolution française, nos doléances étaient exposés en français.
Nous ne sommes pas en Afrique de l'est où le kiswahili s'impose comme langue nationale dans quelque pays. En Ouganda, au Kénya où je me suis rendu le kiswahili est une langue très bien parlée dans l'administration juste après l'anglais. Cette langue d'origine perse, mêlée à de l'arabe et à des langues locales africaines a fini par bien marcher en s'imposant dans cette sous-région.
Plusieurs journaux dans cette langue existent et qui sont costauds. Le Kiswahili s'est imposé dans ces pays où les populations sont alphabétisées. Ils la lisent et l'écrivent. Du paysan au fonctionnaire de l'état, de l'éléve à l'étudiant. Les formulaires de l'administration sont en anglais et en kiswahili pour la plupart. Mais l'anglais reste la langue généralement parlée.
Sutura
il y a 2 semaines (13:42 PM)De cette ethnie moi-même, je n'ai pas trouvé juste cette tentative d'imposer notre langue aux autres sans une vraie concertation avec les autres ethnies. Sinon, j'avoue, admet que le wolof est la langue la plus parlée dans notre pays. Elle est plus parlée que le français dans notre administration.
Une resistance à la langue wolof existe dans le nord-ouest, au sud-est et sud-ouest du Sénégal, des localités où le poular reste majoritairement parlée et par tous. Mais même ceux qui gentiment refusent de vous parler le wolof, pour vous taquiner, le comprennent et parlent si bien.
Comment arriver à faire accepter cette langue comme une langue nationale à tous les sénégalais ? C'est ça la grande question. Le wolof s'impose incontestablement.
Elle est bien parlée au Sénégal, plusieurs la parlent en Mauritanie (même parmi les politiques de ce pays), on la parle un peu au Mali, en Guinée-Bissau et en Gambie où elle vient après le mandingue (le socé). Mais, nous notons une légère différence entre le wolof du Sénégal et celle de la Gambie.
Mais quel wolof faut-il parler faut-il parler au Sénégal ? Il n'existe pas un wolof au Sénégal mais plusieurs wolof.
Le wolof de Dakar n'est pas le même que celui de Saint-Louis dans le parler des adultes, des anciens. Celui du Cayor n'est pas aussi le même que celui de Dakar, de Saint-Louis... "Te ne na ñu Kayoor ku fa dem war geleem" pour dire que leur wolof est plus relevé que celui du reste du Sénégal. Il faut un wolof de consensus, accepté par tous comme langue nationale au Sénégal à côté du français.
Il nous faut tous réapprendre le wolof. savoir le lire et l'écrire.
------------------
Les disciplines scientifiques peuvent-elles être enseignées en wolof ? J'avoue que ce n'est pas aisée.
Un jour sur notre télé nationale, cela fait très longtemps, à l'époque de l'Orts, un brillant professeur des Mathématiques de l'UCAD avait présenté dans une émission un cours en mathématique sur la "Théorie des ensembles". Le wolof qu'il a utilise était si profond que nous n'avions rien compris du tout moi et mes amis qui suivions. Il n'a utilisé au cours de sa présentation, aucun, pas un seul mot en français. Tout était dit et bien dit en wolof.
Je ne suis pas trop matheux mais marchant dans la rue un jour, je tombais quelque temps après sur un livret des PUF (Presses Universitaires de France) sur le même sujet celle de la "théorie des ensembles" que vendait un libraire par terre. Il m'a fallu lire juste une page du livret pour saisir un peu. J'aurais préféré ce jour entendre ce professeur faire sa présentation en français. On ne peut pas du tic au tac supplanter la langue française que Senghor l'académicien a sublimé lui qui, pourtant, aimé son cous-cous et sa langue le sérére qu'il était fier de parler.
Au 15 ou 16 ième siècle déjà, notre élite comprenait et parlait bien le français. Aux états généraux de la révolution française, nos doléances étaient exposés en français.
Nous ne sommes pas en Afrique de l'est où le kiswahili s'impose comme langue nationale dans quelque pays. En Ouganda, au Kénya où je me suis rendu le kiswahili est une langue très bien parlée dans l'administration juste après l'anglais. Cette langue d'origine perse, mêlée à de l'arabe et à des langues locales africaines a fini par bien marcher en s'imposant dans cette sous-région.
Plusieurs journaux dans cette langue existent et qui sont costauds. Le Kiswahili s'est imposé dans ces pays où les populations sont alphabétisées. Ils la lisent et l'écrivent. Du paysan au fonctionnaire de l'état, de l'éléve à l'étudiant. Les formulaires de l'administration sont en anglais et en kiswahili pour la plupart. Mais l'anglais reste la langue généralement parlée.
Slim La Ricane
il y a 2 semaines (15:10 PM)Participer à la Discussion