À quelques heures du grand Magal de Touba commémorant le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, les pèlerins ont massivement répondu à l'appel de Serigne Touba.
Cependant, une bonne partie de la presse n'est pas au rendez-vous, cette année. Beaucoup de rédactions ont jugé opportun de faire une couverture à minima. Certaines ont juste envoyé leurs correspondants locaux. D'autres ont été contraintes de procéder à un dégraissage massif des équipes qu'elles déployaient sur le terrain, faute de moyens.
Implanté dans la cour de la résidence Khadimou Rassoul avec une vue imprenable sur la grande mosquée de Touba, le groupe Walfdjri n'a pas été épargné par les contrecoups économiques de la crise qui mine le secteur des médias.
D'après son directeur des programmes, Moustapha Diop, la télévision privée a drastiquement réduit les équipes qu'elle déployait à Touba. Une option qui n'est pas sans conséquence sur la qualité et la diversité de l'offre d'informations.
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