Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Professeur Mary Teuw Niane a présidé, vendredi à Thiès, la première conférence internationale de biomathématiques au Sénégal, co-organisée par l’Ecole polytechnique de Thiès (Ept) et l’université de Thiès. +Une première au Sénégal, la rencontre internationale qui sera clôturée ce lundi 02 juillet vise à développer une science pluridisciplinaire.
Elle a vu des participants venus de la Chine, des Etats-Unis, de la France, du Mali, du Rwanda et du Canada. Ce qui fait dire à El Hadji Bamba Diaw directeur de l’Ept Thiès, que «La dimension internationale de la conférence est avérée. Nous avons jugé nécessaire de jumeler nos forces (Ept/Université: ndlr) pour pouvoir organiser cette conférence internationale qui est la première au Sénégal», confie-t-il à l’occasion de la journée internationale autour des biomathématiques, une célébration destinée à promouvoir cette discipline, au Sénégal.
«Utiliser l’abstrait pour mieux comprendre la biologie»
A travers les biomathématiques donc, il s’agit de «pouvoir concevoir, modéliser aussi des systèmes biologiques. On a besoin des mathématiciens et des biologiques. C’est une science pluridisciplinaire et l’enjeu est de pouvoir développer cette science. Il y a des choses que le biologiste ne peut pas faire, que le mathématicien peut concevoir, conceptualiser et modéliser : on utilise l’abstrait pour mieux comprendre la biologie», indique-t-il.
«Ce qui est visé, c’est le développement des biomathématiques au Sénégal qui peuvent nous permettre de comprendre mais aussi de modéliser beaucoup de phénomènes biologiques avec l’application vers la santé publique et les problèmes environnementaux», soulignera-t-il au sortir de cette rencontre scientifique internationale qui réunit des biologistes et mathématiciens Sénégalais et de l’extérieur, pour échanger sur les recherches, les nouvelles thématiques et aussi donner une impulsion à cette discipline au niveau du Sénégal.
Dr Mamadou Lamine Diagne, enseignant à l’Ufr SET et responsable des Licences mathématiques à l’Université de Thiès: «A travers les biomathématiques, une nouvelle discipline qui a démarré dans les années 80, on cherche à apporter des réponses et donner des propositions de solutions», pour voir sur quels paramètres agir pour contrôler par exemple une épidémie, la pollution, entre autres fléaux, explique-t-il. D’où la nécessité d’«une interdisciplinarité entre les chercheurs. Nous avons fait appel à tous ces gens-là pour échanger avec eux et nouer des relations.
On a besoin de leur expertise et de leur accompagnement pour nos futurs étudiants», ajoute Dr Diagne. Cette rencontre internationale, «est une reconnaissance de la communauté scientifique internationale du pôle universitaire qui est en train de se développer à Thiès», s’est félicité le directeur de l’Ept Thiès. Organisée par l’Ecole Polytechnique de Thiès (EPT) en collaboration avec l’Université de Thiès, l’Université de Bordeaux, l’Université de Miami et l’Université de New York, la première conférence internationale de Biomathématiques au Sénégal (CIBS-2018) a porté sur le thème : «Dynamique de Populations et ses Applications».
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Dad
En Juillet, 2018 (09:07 AM)Dad
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