La Banque mondiale (BM) tient du 24 au 28 juin 2024 à
Dakar la sixième mission d’appui à la mise en œuvre du Projet Régional
d’Appui au Pastoralisme au Sahel – Phase 2 (PRAPS-2). Cette rencontre
regroupe les spécialistes des six pays du PRAPS-2 (le Burkina Faso, le
Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Sénégal), des
représentants de l’URC, du CILSS, du CRSA, de l’OMSA et de la Banque
Mondiale.
La
mission d’appui a pour objectifs de faire le point sur l’état
d’avancement des activités prévues dans le Plan de Travail et Budget
Annuel (PTBA) 2024 et d’analyser les taux d’exécution physique et
financière, mais aussi d’évaluer la mise en œuvre des recommandations et
plans d’action (PA) convenus lors de la 5ème mission, entre autres.
Les
objectifs additionnels de cette mission sont également de développer
les échanges et le partage d’expériences entre les pays sur des
problématiques communes et les bonnes pratiques, ainsi que d’améliorer
le travail en réseau avec la coordination régionale.
« L’importance de cet atelier va bien au-delà de celle des missions précédentes, car ses résultats et les enseignements qui en seront tirés auront une influence certaine dans la suite des événements, notamment en ce qui concerne les décisions qui seront prises en vue de la promotion du pastoralisme dans tous les pays du PRAPS, grâce à l’amélioration des conditions d’existence des pasteurs et agropasteurs cibles et au renforcement du partenariat entre ses pays sahéliens et les pays côtiers dans le domaine », souligne Dr Mamadou Ousseynou Sakho lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier. Selon lui, « ici au Sénégal, le projet du nouveau régime pour un Sénégal souverain juste et prospère réserve une place importante au secteur primaire en général et particulièrement à l’Agriculture et à l’Elevage. Pour ce dernier sous-secteur, il est prévu deux axes d’intervention majeurs à savoir : la redynamisation des filières de productions animales pour laquelle il est proposé un ensemble de mesures capables de garantir la compétitivité desdites filières et la sécurisation des systèmes d’élevage et le développement des infrastructures et des équipements de production. Comme nous pouvons le percevoir donc, le PRAPS est bien en phase avec ces axes d’intervention ».
Prenant la parole, Dr Edwige YARO/BOTONI, Coordonnatrice régionale du PRAPS-2 soutient pour sa part que « le moment est venu de marquer un arrêt à l’effet d’examiner les résultats obtenus de façon spécifique sur ce semestre, mais de façon plus globale sur les deux ans et demi de mise en œuvre du projet ». Elle a ajouté : « La rencontre permettra également de formuler de nouvelles recommandations et de proposer des plans d’actions prioritaires pour le second semestre de l’année en cours ». La coordonnatrice régionale du PRAPS-2 a profité de l’occasion pour rappeler aux participants les enjeux majeurs susceptibles d’impacter le renforcement de la résilience des pasteurs et des agropasteurs au cours du second semestre de l’année en cours. Il s’agit de la tenue réussie du Forum de haut niveau sur le pastoralisme au Sahel, dénommé Nouakchott+10, prévu du 29 au 31 octobre 2024 en Mauritanie, la cinquième édition des Entretiens Techniques du PRAPS (ETP) sur la réhabilitation des parcours dégradés, du 2 au 4 juillet 2024 à Dakar au Sénégal. D’autres chantiers majeurs portent sur la revue à mi-parcours à l’issue des trois années de mise en œuvre du projet et le démarrage effectif de l’enquête auprès des ménages en vue d’apprécier le niveau d’accroissement des revenus des pasteurs et agro-pasteurs
« L’importance de cet atelier va bien au-delà de celle des missions précédentes, car ses résultats et les enseignements qui en seront tirés auront une influence certaine dans la suite des événements, notamment en ce qui concerne les décisions qui seront prises en vue de la promotion du pastoralisme dans tous les pays du PRAPS, grâce à l’amélioration des conditions d’existence des pasteurs et agropasteurs cibles et au renforcement du partenariat entre ses pays sahéliens et les pays côtiers dans le domaine », souligne Dr Mamadou Ousseynou Sakho lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier. Selon lui, « ici au Sénégal, le projet du nouveau régime pour un Sénégal souverain juste et prospère réserve une place importante au secteur primaire en général et particulièrement à l’Agriculture et à l’Elevage. Pour ce dernier sous-secteur, il est prévu deux axes d’intervention majeurs à savoir : la redynamisation des filières de productions animales pour laquelle il est proposé un ensemble de mesures capables de garantir la compétitivité desdites filières et la sécurisation des systèmes d’élevage et le développement des infrastructures et des équipements de production. Comme nous pouvons le percevoir donc, le PRAPS est bien en phase avec ces axes d’intervention ».
Prenant la parole, Dr Edwige YARO/BOTONI, Coordonnatrice régionale du PRAPS-2 soutient pour sa part que « le moment est venu de marquer un arrêt à l’effet d’examiner les résultats obtenus de façon spécifique sur ce semestre, mais de façon plus globale sur les deux ans et demi de mise en œuvre du projet ». Elle a ajouté : « La rencontre permettra également de formuler de nouvelles recommandations et de proposer des plans d’actions prioritaires pour le second semestre de l’année en cours ». La coordonnatrice régionale du PRAPS-2 a profité de l’occasion pour rappeler aux participants les enjeux majeurs susceptibles d’impacter le renforcement de la résilience des pasteurs et des agropasteurs au cours du second semestre de l’année en cours. Il s’agit de la tenue réussie du Forum de haut niveau sur le pastoralisme au Sahel, dénommé Nouakchott+10, prévu du 29 au 31 octobre 2024 en Mauritanie, la cinquième édition des Entretiens Techniques du PRAPS (ETP) sur la réhabilitation des parcours dégradés, du 2 au 4 juillet 2024 à Dakar au Sénégal. D’autres chantiers majeurs portent sur la revue à mi-parcours à l’issue des trois années de mise en œuvre du projet et le démarrage effectif de l’enquête auprès des ménages en vue d’apprécier le niveau d’accroissement des revenus des pasteurs et agro-pasteurs
Le
chargé du PRAPS-2 au sein de la Banque mondiale, Erick Hermann ABIASSI,
a exhorté les acteurs de mise en œuvre du projet à intensifier les
efforts en vue d’améliorer les performances et les résultats au profit
du monde pastoral et agropastoral.
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