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Fatou Diome : "La rengaine sur la colonisation et l'esclavage est devenue un fonds de commerce"

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Fatou Diome : "La rengaine sur la colonisation et l'esclavage est devenue un fonds de commerce"

LE RENDEZ-VOUS DES IDÉES. L'écrivaine franco-sénégalaise s'exprime sans filtre sur son enfance, l'immigration, le féminisme, ou la pensée "décoloniale" qui a le don de l'irriter…

Fatou Diome écrit comme elle parle, avec fougue et sensibilité. Que ce soit dans ses romans ou dans ses prises de paroles publiques, l'auteure franco-sénégalaise use avec habileté de cette langue piquante qui frôle parfois la satire. Dans son premier roman à succès, Le Ventre de l'Atlantique (éd. Anne Carrière, 2003), elle donnait la parole à cette jeunesse sénégalaise piégée dans le désir d'Europe et ses mirages tragiques. Les œuvres de Fatou Diome offrent aussi une voix aux femmes, héroïnes du quotidien quand les maris migrent (Celles qui attendent, éd. Flammarion, 2010) ou disparaissent tragiquement, comme dans son nouveau roman, Les Veilleurs de Sangomar (éd. Albin Michel), en librairie le 22 août.

Installée à Strasbourg depuis vingt-cinq ans, Fatou Diome observe et critique sa société d'origine et son pays d'accueil. En vingt ans de carrière, elle a publié une dizaine de romans, de nouvelles et un essai remarqué en 2017, Marianne porte plainte ! (éd. Flammarion), véritable pamphlet contre les discours identitaires, racistes, sexistes et islamophobes. Dans cet entretien, Fatou Diome s'exprime sans filtre sur son enfance aux marges, l'immigration, le féminisme, ou la pensée "décoloniale" qui a le don de l'irriter…

D'où vient votre nom, Diome ?

Fatou Diome Au Saloum, région située sur la côte sud du Sénégal, les Diome sont des Sérères-Niominkas, des Guelwaar. Il est dit que ce peuple était viscéralement attaché à sa liberté.

Pourtant, écrivez-vous dans Le Ventre de l'Atlantique, votre nom suscitait la gêne à Niodior, votre village natal…

Oui, car je suis née hors mariage d'un amour d'adolescents. A cette époque, j'étais la seule de l'île à porter ce nom car mon père est d'un autre village. Enfant, je ne comprenais pas pourquoi la simple prononciation de mon nom suscitait le mépris. J'ai compris plus tard que ce sentiment de gêne diffuse que je ressentais autour de moi venait du fait que j'étais supposée être "l'enfant du péché".

Cette ostracisation était d'autant plus injuste que l'idée "d'enfant illégitime" n'existait pas chez les Sérères animistes jusqu'au milieu du XIXe siècle et la domination des religions monothéistes. Jusque-là, au contraire, avoir un enfant des fiancés avant le mariage était le meilleur moyen de s'assurer que le prétendant était fertile. C'était même une tradition dans l'aristocratie sérère notamment, où la lignée était matrilinéaire. "Domou Djitlé", qui signifie "enfant illégitime", est une expression wolof, qui n'existe pas en sérère.

Comment enfant affrontiez-vous cette marginalisation ?

En renonçant à ceux qui me calomniaient. Cette indépendance m'est venue des conseils de mon grand-père maternel, un marin qui, dans l'Atlantique, devait sans cesse trouver des solutions. Je l'accompagnais souvent en mer. Quand le vent soufflait trop fort et que je pleurais, il me lançait : "Tu crois que tes pleurs vont nous ramener plus vite au village ? Allez, rame !" C'est une leçon que j'ai retenue : les jérémiades ne sauvent de rien.

A quel moment vous êtes-vous réappropriée votre nom ?

A l'école. L'instituteur, qui était lui-même marginalisé car étranger, m'a expliqué le sens du diome : la dignité. C'était énorme ! La "bâtarde du village" était donc la seule à s'appeler dignité ! (Rires)

Et puis un jour, j'ai rencontré mon père. C'était un homme adorable, un sculptural champion de lutte ! Ma mère avait eu de la chance d'aimer cet athlète magnifique ! Porter son nom est une fierté. Je suis le fruit d'un amour absolu, un amour souverain qui n'a demandé nulle permission aux faux dévots.

Etre une enfant illégitime, c'était aussi risquer de ne pas survivre à la naissance…

Oui et je dois la vie sauve à ma grand-mère maternelle, qui m'a accueillie au monde, dans tous les sens du terme. C'est elle qui a fait la sage-femme. Elle aurait pu m'étouffer à la naissance comme le voulait la tradition, mais elle a décidé de me laisser vivre et de m'élever. Elle me disait souvent que je n'étais pas illégitime mais légitimement vivante, comme tout enfant.

Cette jeune grand-mère vous a allaitée. Quelle fut votre relation avec elle ?

Très forte. Elle était et restera ma mamie-maman. Jusqu'à sa mort, je l'appelais Maman. Enfant, je dormais avec elle. Plus tard, j'insistais pour faire la sieste avec elle lors de mes visites. Comme un bébé, je gardais une main sur sa poitrine. Ma grand-mère, j'en suis convaincue, était la meilleure mère possible pour moi. Pardon pour l'autre dame…

Votre mère…

Oui. Avec elle, j'avais étrangement une relation de grande sœur. Et plus tard, je l'ai prise sous mon aile car j'étais plus combative et plus indépendante qu'elle. J'ai choisi ma vie, elle non. Et c'est pour cette raison que j'ai dit dans Le Ventre de l'Atlantique que "j'écris, pour dire et faire tout ce que ma mère n'a pas osé dire et faire". Elle a par exemple subi la polygamie, une maladie que je n'attraperai jamais.

Qu'aviez-vous à dire quand vous avez commencé à écrire à 13 ans ?

Ecrire était une nécessité. Il me fallait comprendre pourquoi, par exemple, telle tante me câline devant mes grands-parents puis me traite de "bâtarde" en leur absence. L'écriture s'est imposée à l'âge de 13 ans, lorsque j'ai quitté le village pour poursuivre mes études en ville. Pour combler ma solitude, je noircissais des cahiers. Une fois, j'ai même réécrit Une si longue lettre de Mariama Bâ. Dans ma version vitaminée, les femmes n'étaient plus victimes de leur sort, mais bien plus combatives. J'aime celles qui dansent avec leur destin, sans renoncer à lui imposer leur tempo.

Vous épousez ensuite un Alsacien et vous vous installez à Strasbourg. En France, vous découvrez une autre forme de violence, le racisme. Comment y avez-vous survécu ?

En m'appropriant ce que je suis. J'ai appris à aimer ma peau telle qu'elle est : la couleur de l'épiderme n'est ni une tare ni une compétence. Je sais qui je suis. Donc les attaques des idiots racistes ne me blessent plus.

Etre une auteure reconnue, cela protège-t-il du racisme ?

Reconnue ? Non, car la réussite aussi peut déchaîner la haine. On tente parfois de m'humilier. C'est par exemple ce policier des frontières suspicieux qui me fait rater mon vol car il trouve douteux les nombreux tampons sur mon passeport, pourtant parfaitement en règle. Ou ce journaliste parisien qui me demande si j'écris seule mes livres vus leur structure qu'il trouve trop complexe pour une personne qui n'a pas le français comme langue maternelle. Ou encore cette femme qui, dans un hôtel, me demande de lui apporter une plus grande serviette et un Perrier… Le délit de faciès reste la croix des personnes non caucasiennes.

La France que vous découvrez à votre arrivée est alors bien éloignée de celle de vos auteurs préférés, Yourcenar, Montesquieu, Voltaire…

Cette France brillante, je l'ai bien trouvée mais on n'arrête pas de la trahir ! Il faut toujours s'y référer, la rappeler aux mémoires courtes. Cette France, elle est bien là. Seulement, les sectaires font plus de bruit. Il est temps que les beaux esprits reprennent la main !

Qui la trahit, cette France ?

Ceux qui lui font raconter le contraire de ce qu'elle a voulu défendre. Pour bien aimer la France, il faut se rappeler qu'elle a fait l'esclavage et la colonisation, mais qu'elle a aussi été capable de faire la révolution française, de mettre les droits de l'homme à l'honneur et de les disperser à travers le monde. Aimer la France, c'est lui rappeler son idéal humaniste. Quand elle n'agit pas pour les migrants et les exploite éhontément, je le dis. Quand des Africains se dédouanent sur elle et que des dirigeants pillent leur propre peuple, je le dis aussi. Mon cœur restera toujours attaché à la France, et ce même si cela m'est reproché par certains Africains revanchards.

Vous vivez en France depuis 1994. Les statistiques officielles démontrent la persistance de discriminations en matière de logement ou de travail contre notamment des Français d'origine africaine dans les quartiers populaires. Que dites-vous à ces jeunes Noirs ?

Qu'ils prennent leur place ! Vous savez, au Sénégal, un jeune né en province aura moins de chance de réussir que celui issu d'une famille aisée de la capitale. La différence, c'est qu'en France, cette inégalité se trouve aggravée par la couleur. Ici, être noir est une épreuve et cela vous condamne à l'excellence. Alors, courage et persévérance, même en réclamant plus de justice.

Cette course à l'excellence peut être épuisante quand il faut en faire toujours plus…

Si c'est la seule solution pour s'en sortir, il faut le faire. Partout, la dignité a son prix. On se reposera plus tard, des millénaires de sommeil nous attendent.

Vous avez suivi une formation en lettres et philosophie à l'université de Strasbourg avec un intérêt particulier pour le XVIIIe siècle. Que pensez-vous des critiques portées par le courant de pensée "décoloniale" à l'égard de certains philosophes des Lumières ?

Peut-on éradiquer l'apport des philosophes des Lumières dans l'histoire humaine ? Qui veut renoncer aujourd'hui à L'Esprit des lois de Montesquieu ? Personne. Les Lumières ont puisé dans la Renaissance, qui s'est elle-même nourrie des textes d'Averroès, un Arabe, un Africain. C'est donc un faux débat ! Au XVIIIe siècle, la norme était plutôt raciste. Or Kant, Montesquieu ou Voltaire étaient ouverts sur le monde. Ils poussaient déjà l'utopie des droits de l'homme. On me cite souvent Le Nègre du Surinam pour démontrer un supposé racisme de Voltaire. Quel contresens ! Ce texte est une ironie caustique. Voltaire dit à ses concitoyens : "C'est au prix de l'exploitation du nègre que vous mangez du sucre !"

Par ailleurs, chez tous les grands penseurs, il y a souvent des choses à jeter. Prenez l'exemple de Senghor. Sa plus grande erreur d'emphase et de poésie fut cette phrase : "L'émotion est nègre, la raison hellène." Cheikh Anta Diop, bien qu'Africain, était un grand scientifique quand Einstein était doté d'une grande sensibilité. Cette citation est donc bête à mourir, mais devons-nous jeter Senghor aux orties ?

On constate tout de même une domination des penseurs occidentaux dans le champ de la philosophie par exemple…

Certaines choses sont universelles. Avec Le Vieil Homme et la mer, Hemingway m'a fait découvrir la condition humaine de mon grand-père pêcheur. Nous Africains, ne perdons pas de temps à définir quel savoir vient de chez nous ou non. Pendant ce temps, les autres n'hésitent pas à prendre chez nous ce qui les intéresse pour le transformer. Regardez les toiles de Picasso, vous y remarquerez l'influence des masques africains…

Vous estimez donc que le mouvement de la décolonisation de la pensée et des savoirs, porté par un certain nombre d'intellectuels africains et de la diaspora, n'est pas une urgence ?

C'est une urgence pour ceux qui ne savent pas encore qu'ils sont libres. Je ne me considère pas colonisée, donc ce baratin ne m'intéresse pas. La rengaine sur la colonisation et l'esclavage est devenue un fonds de commerce. Par ailleurs, la décolonisation de la pensée a déjà été faite par des penseurs tels que Cheikh Anta Diop, Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor ou encore Frantz Fanon. Avançons, en traitant les urgences problématiques de notre époque.

A l'échelle de la longue histoire entre l'Afrique et l'Occident, ce travail de décolonisation de la pensée, débuté il y a quelques décennies, n'est peut-être pas achevé ?

Je pense, comme Senghor, que nous sommes à l'ère de la troisième voie. Nous, Africains, ne marchons pas seulement vers les Européens ; eux ne marchent pas que vers nous. Nous convergeons vers la même voie, la possible conciliation de nos mondes. La peur de vaciller au contact des autres ne peut vous atteindre quand vous êtes sûr de votre identité. Me concernant, ce troisième millénaire favorise la rencontre. Je sais qui je suis, je ne peux pas me perdre en Europe car, non seulement je récite mon arbre généalogique, mais je séjourne régulièrement dans mon village.

Après tous les efforts de Senghor, Césaire, Fanon, en sommes-nous encore à nous demander comment nous libérer de l'esclavage et de la colonisation ? Pendant ce temps, où nous stagnons, les Européens envoient Philae dans l'espace… L'esclavage et la colonisation sont indéniablement des crimes contre l'humanité. Aujourd'hui, il faut pacifier les mémoires, faire la paix avec nous-mêmes et les autres, en finir avec la littérature de la réactivité comme le dit si bien l'historienne Sophie Bessis.

Cette histoire dramatique, loin d'être un chapitre clos, continue pourtant de marquer le présent des Africains et les relations avec d'anciennes puissances coloniales…

Pour moi, il y a plus urgent. La priorité, c'est l'économie. Faisons en sorte que la libre circulation s'applique dans les deux sens. Aujourd'hui, depuis l'Europe, on peut aller dîner à Dakar, sans visa. Le contraire est impossible ou alors le visa vous coûtera le salaire local d'un ouvrier. Pourquoi attendre une forme de réparation de l'Europe, comme un câlin de sa mère ? Pourquoi se positionner toujours en fonction de l'Occident ? Il nous faut valoriser, consommer et, surtout, transformer nos produits sur place. C'est cela l'anticolonisation qui changera la vie des Africains et non pas la complainte rance autour de propos tenus par un de Gaulle ou un Sarkozy.

On sent que ce mouvement vous irrite…

Je trouve qu'il y a une forme d'arrogance dans cette injonction et cette façon de s'autoproclamer décolonisateur de la pensée des autres. C'est se proclamer gourou du "nègre" qui ne saurait pas où il va. Je choisis mes combats, l'époque de la thématique unique de la négritude est bien révolue.

Votre roman Le Ventre de l'Atlantique (2003) a été l'un des premiers à aborder le thème de la migration vers l'Europe. Que dites-vous à cette jeunesse qui continue de risquer sa vie pour rejoindre d'autres continents ?

Je leur dirai de rester et d'étudier car, en Europe aussi, des jeunes de leur âge vivotent avec des petits boulots. Quand je suis arrivée en France, j'ai fait des ménages pour m'en sortir, après mon divorce. J'ai persévéré malgré les humiliations quotidiennes et les moqueries au pays.

Si je suis écrivain, c'est parce que j'ai usé mes yeux et mes fesses à la bibliothèque. J'ai toujours écrit avec la même rigueur que je nettoyais les vitres. Aux jeunes, je dirai que l'école a changé ma vie, elle m'a rendue libre.

La tentation est grande de partir vu le manque d'infrastructures dans de nombreux pays africains. Comment rester quand le système éducatif est si défaillant ?

La responsabilité revient aux dirigeants. Ils doivent miser sur l'éducation et la formation pour garder les jeunes, leur donner un avenir. Il faudrait que les chefs d'Etat respectent plus leur peuple. Il n'y a qu'à voir le silence de l'Union africaine face au drame des migrants. Quand les dirigeants baissent la tête, le peuple rampe.

Quel regard portez-vous sur le durcissement de la politique migratoire européenne ? Dernier acte en date, le décret antimigrants adopté par l'Italie qui criminalise les sauvetages en mer…

L'Europe renforce sa forteresse. Mais qui ne surveillerait pas sa maison ? Les pays africains doivent sortir de leur inaction. Pourquoi n'y a-t-il pas, par exemple, de ministères de l'immigration dans nos pays ? C'est pourtant un problème majeur qui touche à l'économie, la diplomatie, la santé, la culture. Si l'Afrique ne gère pas la situation, d'autres la géreront contre elle. Elle ne peut plus se contenter de déplorer ce que l'Europe fait à ses enfants migrants.

Vous avez écrit sur la condition féminine, le rapport au corps de la femme au Sénégal et la fétichisation dont vous avez été victime en France en tant que femme noire. Vous sentez-vous concernée par le mouvement #metoo ?

Je comprends ce combat, mais je considère qu'Internet n'est pas un tribunal. Les femmes doivent habiter leur corps et leur vie de manière plus souveraine dans l'espace social et public. Il faut apprendre aux jeunes filles à s'armer psychologiquement face aux violences, par exemple le harcèlement de rue. Il faut cesser de se penser fragiles et porter plainte immédiatement en cas d'agression.

La lutte contre les violences faites aux femmes revient aussi aux hommes…

En apprenant aux femmes à habiter leur corps, à mettre des limites, on leur apprend aussi à éduquer des fils et des hommes au respect. Le féminisme, c'est aussi apprendre aux garçons qu'ils peuvent être fragiles, l'agressivité n'étant pas une preuve de virilité, bien au contraire. Me concernant, malgré la marginalisation à laquelle j'ai été confrontée, je ne me suis jamais vécue comme une femme fragile, ni otage de mon sexe, mes grands-parents m'ayant toujours traitée à égalité avec les garçons.

Vous sentez-vous plus proche du féminisme dit universaliste ou intersectionnel ?

Je me bats pour un humanisme intégral dont fait partie le féminisme. Mon féminisme défend les femmes où qu'elles soient. Ce qui me révolte, c'est le relativisme culturel. Il est dangereux d'accepter l'intolérable quand cela se passe ailleurs. Le cas d'une Japonaise victime de violences conjugales n'est pas différent de celui d'une habitante de Niodior ou des beaux quartiers parisiens brutalisée. Lutter pour les droits humains est plus sensé que d'essayer de trouver la nuance qui dissocie. Mais gare à la tentation d'imposer sa propre vision à toutes les femmes. L'essentiel, c'est de défendre la liberté de chacune.



21 Commentaires

  1. Auteur

    En Août, 2019 (11:21 AM)
    Toujours le même discours et pourtant logée nouri blanchi par la France cherchez l'erreur
  2. Auteur

    En Août, 2019 (11:50 AM)
    C'est plutôt grâce à ses impôts que tu perçois ton RSA. Elle, elle travaille, elle produit et c'est visible. Et toi, qu'as-tu réalisé ? Rien, nada. Va bosser pour faire quelque chose de ta vie au lieu de rester là à jalouser les autres.
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    Auteur

    En Août, 2019 (11:53 AM)
    Une contradiction hypocrisée. Vous vous réveillez où ? Vous vous réveillez avec qui ? Fermer la, vous êtes pour les ignorants. Votre partition théâtre dans les jeux de mots vous rend très sombre. On en rigole même. Pauvre comédienne.
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    Auteur

    En Août, 2019 (12:37 PM)
    Que des frustrés racistes sur cette page. Pendant que vous vous mordondez, Fatou Diome avance...

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    Auteur

    En Août, 2019 (12:45 PM)
    Certainement les gens qui la critique n'ont lu l'intégralité de son interview. Il dit simplement que nous devons prendre nos problèmes à bras le corps à commencer par chasser les monarques présidentiels mais personne ne veut mourir pour défendre cette seule voie du salut pour l'Afrique. C'est très facile de critiquer les Européens et de leur dire qu'ils sont à l'origine de nos malheurs. Bougeons-nous et ça ira mieux.

    Auteur

    En Août, 2019 (13:05 PM)
    "l'equilibre economique de la france est contruite sur l'appauvrissement de l'afrique". ..tu te masturbes encore à ton âge ?

    la médiocrité, la paresse et la corruption justifiées avec le réflexe prime : ça la faute des autres..



    *ça sale chez toi et l'inspection du travail ne défend pas beaucoup les salariés : "c'est pas MON faute c'est la faute de la France"

    *Ils ne manquent de rien tes 100 ministres "c'est pas MON faute..."

    *Les dealers de faux médocs ils sont graciés "c'est pas MON faute"

    *Tes panafricains ils dealent et balancent ou résident à l'étranger "c'est pas mon faute"



    Va voir ce qui constitue le PIB de a France ? Et quelles sont les entreprises du CAC 40?



    Va demander des compte à Aliou, Mame Mbaye et quelques autres, vides tes canaux et construis ton bled c'est plus mieux !!
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    Auteur

    En Août, 2019 (13:15 PM)
    Cet entretien ne devrait pas être publié sur Seneweb car les lecteurs de ce site sont des cancres adeptes de l'insulte et qui ne comprendront jamais qu'ils sont acteurs de leur destin.
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    Auteur

    Bullshit

    En Août, 2019 (13:17 PM)
    De toute façon son fond de commerce à elle c'est écrire sur les migrations clandestines, d'où son succès en Europe car elle ne fait qu'entretenir un amas de clichés condescendants sur l'Afrique. Il en va de même pour le réalisateur de la pirogue Moussa Touré dont le film, financé par les blancs, ne doit son succès qu'au traitement du phénomène Barsa wala barsakh. De la même manière la métis Mati Diop qui vient d'être primée au Festival de Cannes tenez-vous bien pour un film sur les migrants. Wa SALAM
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    Auteur

    Dou

    En Août, 2019 (13:28 PM)
    De grâce avant de poster des commentaires il faut tout lire, ne vous limitee pas au titre.
    Auteur

    Dou

    En Août, 2019 (13:28 PM)
    De grâce avant de poster des commentaires il faut tout lire, ne vous limitee pas au titre.
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    Auteur

    En Août, 2019 (13:43 PM)
    Qu'est ce qu'elle est devenue détestable avec son fameux "MOI". Fatou Diome si tu n'as pas saisi que la décolonisation est un long processus pour les Africains , alors tu n'as pas rien compris.

    Se vautre dans dans ton confort hexagonal pour dire comment les africains devraient penser , c'est ridicule.
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    Auteur

    Un Français Raciste Et Fier

    En Août, 2019 (13:45 PM)
    Une lesbienne refoulée et isolée car née hors mariage (domaram), n'allant pas à l'école (ou rarement et en secret), élevée par ses grands parents, ce qui l'a peut-etre un peu préservée intellectuellement.

    (parce que bon, "étudier" au milieu des sauvages...)

    il n'empêche qu'après être venue en France grâce à con de francais qui s'est mariée avec elle (pour divorcer deux ans plus tard), elle aurait pu rentrer chez elle et y entreprendre quelque chose de concret pour y développer cette fameuse "économie" qui semble lui tenir à coeur..

    elle traine toujours ses savates en Europe, au lieu d'aller faire profiter l'Afrique de son quotient intellectuel un peu moins médiocre que celui de la plupart de ses compatriotes.

    des millions d'africains n'ont pas d'eau potable, mangent et chient au même endroit.

    Les Africains s'estiment colonisés surtout dans la mesure ou quand ils voient une maison bien faite, c'est de fabrication Européenne. Quand ils achètent un appareil quel qu'il soit il est Chinois, quand ils observent une société qui marche ou il n'y a pas un excès aberrant de crimes et de corruption c'est toujours une société sinon blanche, jamais Africaine.

    Bref, les Africains sont les derniers de la classe, ce serait logique pour eux, comme pour nous, d'être autarciques tant que faire se peut et de créer les meilleures choses chez nous, avec des produits locaux. Le problème c'est que l'Africain ne créée rien, même avec ce qu'il possède chez lui depuis des millénaires.

    Le cacao pousse en Afrique, mais le meilleur chocolat se fabrique en Suisse là ou pas un seul cacaoyer ne pousse à l'état naturel.

    Les Africains sont aussi incapables de se gouverner eux mêmes que des enfants et c'est malheureux, mais de même que les meilleurs états d'Afrique du nord sont tous des dictatures tenues par des hommes de pouvoir cruels mais solides, leur meilleur espoir est d'être colonisés par un colon qui construit tout pour eux et les supervise.

    Je doute que les Chinois qui pourtant rachètent l'Afrique aient tant envie que ça de la coloniser quand ils voient ce que valent les Africains.

    La parole c’est bien. Les actes c’est mieux. Rentre en Afrique

    Attends Fatou qu'on reprenne les rênes de nos pays. Et on te dira comme l'a fait Trump. Rentres chez toi et montres-nous ce que tu sais faire. CHEZ TOI.

    Parce-que toi et tes frères, évolués ou pas, vous commencez à me courir sur le haricot. La France, l'Europe sont de race caucasienne. Ont des milliers d'années d'évolution derrière elles. Un africain n'a rien à y f.outre. Surtout quand il vit à nos frais et EN PLUS, nous crache dessus.

    Ton discours, j'en ai rien à f.outre.

    Sans les blancs , cette guenon serait encore dans les arbres à se gratter le cul sein en l'air et a faire du couscous

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    Auteur

    I Ndiaye

    En Août, 2019 (14:09 PM)
    J adore fatou diome !
    Auteur

    En Août, 2019 (15:36 PM)
    Era la idea cariño mio! Antes y después
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    Auteur

    En Août, 2019 (15:40 PM)
    La pregunta es porque has tardo tanto de saberlo viviendo en Francia??
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    Auteur

    Oh My God

    En Août, 2019 (16:00 PM)
    c est bien que l'islam soit passe dans ces villages ....merci aux poulars..car ce qu elle declarer me semble bizarre...comment p elle dire qu il n y as d enfant legitime dans le monde serrere? grave declaration.....
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    Auteur

    Mar

    En Août, 2019 (16:05 PM)
    Fatou DIOME n'a dit que la vérité ce que nous africains n'aimons pas entendre. Du courage elle en a à revendre. Je vous admire Fatou
    Auteur

    En Août, 2019 (16:20 PM)
    Merci Garou.Pendant que le monde avance, les intellectuels africains sont entrain de pleurnicher sur la colonisation et l'esclavage. Ils justifient le retard de l'homme noir par la domination de l'occident, surtout de la France qui depuis maintenant 60ans est traitée par tous les noms d'oiseaux. Personne dans ces pauvres pays ne fait un effort ce sentier pour une analyse objective de la situation actuelle de ces pays et des propositions réalistes pour résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés. En lieu et place, cest les sempiternelles jérémiades et les insultes vis â vis de ceux qui gouvernent en les accusant de valets, terme utilisé par les gauchistes dans les années 1960.
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    Auteur

    Liberto

    En Août, 2019 (17:47 PM)
    Il est temps de remettre la mosquée au centre du village. Le PIB de la France fait deux fois le PIB de l'Afrique.Notre tare congénitale est notre Incapacité à nous regarder devant un miroir et d'assumer notre passé pour construire notre futur. Un pays où on n'est capable de voter pour des menteurs assumés (wakhh wakhet) en dit long sur nos valeurs. On est un pays corrompu de la tête au pied avec très s peu d'intellectuels. Notre malheur n'est pas la France mais nous, hypocrite et fier, mon semblable mon frère, hypocrite lecteur.

    Wassalam
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    Auteur

    Liberto

    En Août, 2019 (17:47 PM)
    Il est temps de remettre la mosquée au centre du village. Le PIB de la France fait deux fois le PIB de l'Afrique.Notre tare congénitale est notre Incapacité à nous regarder devant un miroir et d'assumer notre passé pour construire notre futur. Un pays où on n'est capable de voter pour des menteurs assumés (wakhh wakhet) en dit long sur nos valeurs. On est un pays corrompu de la tête au pied avec très s peu d'intellectuels. Notre malheur n'est pas la France mais nous, hypocrite et fier, mon semblable mon frère, hypocrite lecteur.

    Wassalam
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    Auteur

    Lamine

    En Août, 2019 (22:31 PM)
    Je constate qu' il y a des français qui déversent leur

    haine

    Je veux que ce mec sache que de la même manière

    qu il ne veut pas voir D Africains en France moi je les

    deteste quand je les croissent à Dakar j ai envie des vomir

    tout ce qui me reste c est d user de violence verbale ou



    physique et j y songe sérieusement

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