Commerçants établis au Mali, Colombus Ubah et Samuel Anayo, son frère cadet, ont été traduits devant la barre du tribunal de Dakar pour répondre du chef de Coups et blessures volontaires (Cbv), dommage à la propriété mobilière d’autrui. Accusés par leur concitoyen, qui les accusait de l’avoir dépouillé de ses 4 millions de francs Cfa, ils ont été relaxés.
Le tribunal de Dakar a été clément à l’endroit des frères Colombus Ubah et Samuel Anayo. Poursuivis par un de leur concitoyen qui les avait attrait à la barre pour coups et blessures volontaires (Cbv), vol de 4 millions de francs Cfa et aussi dommage à la propriété mobilière d’autrui, ces deux prévenus de nationalité nigériane ont eu droit à une relaxe après une détention de 10 jours.
Invité à revenir sur ce qui leur a valu leur incarcération, C. Ubah, a déclaré qu’ils sont victimes de fausses accusations portées à leur encontre par le plaignant qui en voulait à leur argent. À l’origine de leur problème, soutient-il, la connaissance par la partie civile que lui, C. Ubah, avait reçu 4 millions de francs Cfa. «J’étais sorti faire des courses avec mon frère, lorsque mon téléphone a sonné. C’était le plaignant qui m’appelait pour me réclamer de l’argent sous prétexte que j’avais pied-à-terre chez lui, le temps de mon bref séjour au Sénégal. Alors que lorsqu’il venait au Mali, je l’hébergeais chez moi sans rien lui demander», a indiqué le commerçant établi au Mali.
Selon lui, de retour dans la chambre, la partie civile a attendu qu’il y entre pour l’y enfermer. «Il avait bu. Il était ivre et c’est lui-même qui proférait des menaces à mon encontre», a-t-il précisé en soulignant qu’au moment des faits qui sont intervenus le 5 octobre dernier, contrairement à ce qui lui est reproché, ils étaient dans le noir du fait d’une coupure d’électricité dans leur localité. Samuel Anayo, le jeune frère, est allé dans le même sens que son aîné, pour dire que c’est le plaignant lui-même qui lui a occasionné des blessures sur la nuque. Ce qui était apparent d’ailleurs à la barre.
Après le procureur qui a requis l’application de la loi, la défense a regretté le fait que le procès de ses clients ait fait l’objet de plusieurs renvois pour la comparution de la partie civile. Et vu que ceux-ci ont déjà passé 10 jours de prison pour des choses qu’ils n’ont pas faites, leur avocat a demandé, à défaut d’une relaxe, une peine assortie de sursis.
Le tribunal, après délibéré, a relaxé les deux frères nigérians.
1 Commentaires
Qui....
En Octobre, 2011 (06:25 AM)Participer à la Discussion