À quelques jours de l'entrée en lice du Cameroun dans la CAN, son sélectionneur a tenu à minimiser l'affaire des primes de performances. Avant le tournoi, les Camerounais s'étaient mis en grève et menaçaient de ne pas prendre l'avion pour l'Égypte.
Avant leur entrée en lice mardi contre la Guinée-Bissau, les tenants du titre camerounais ont déjà défrayé la chronique dans cette CAN 2019. En conflit avec la fédération, les joueurs ont un temps refusé de prendre l'avion sans garanties sur leurs primes de performances pour le tournoi. Un incident qu'a minimisé le sélectionneur Clarence Seedorf, en conférence de presse : « Toutes les équipes du monde ont, à un moment de leur histoire, eu ce genre de problèmes ». Le Cameroun en avait effectivement déjà eu en 2014 avant le Mondial brésilien.
De son côté, Seedorf a tenu à d'abord rassurer : « Ça n'affectera pas notre moral ni notre préparation ». Puis à positiver : « En fait, la crise des primes a renforcé l'esprit d'équipe et la détermination de l'équipe de bien performer. Il y a eu quelques tensions mais les joueurs ont été matures et sont venus ici pour se battre pour le Cameroun ».
Opposé au Bénin, à la Guinée-Bissau et surtout au Ghana dans le groupe F, les champions d'Afrique sont attendus : « Nous devons performer et montrer sur le terrain pourquoi nous sommes aussi favoris. Je pense que nous avons le talent et des chances de faire quelque chose de très important » a réagi le sélectionneur néerlandais des Lions indomptables.
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