
Les relations entre l'ancien président et l'actuel boss du Sporting sont plutôt orageuses. En cause: un différend financier dans le cadre de la reprise du club il y a un an. La situation est telle que l'ex-président des Mauves ne souhaite même plus venir au Parc Astrid pour voir les matchs. Il n'était d'ailleurs pas présent contre Charleroi. Lorsque Coucke a repris les rênes du club en décembre 2017, il s'est aperçu qu'Anderlecht avait un problème de "cash flow".
En gros, il manquait de liquidités et plus particulièrement à cette période de l'année où peu d'argent rentre encore dans les caisses du club. Du coup, Coucke a proposé aux actionnaires qui détenaient plus de 1% des parts de les payer en plusieurs tranches. Trop de commissions aux agents Une solution créative a été trouvée: l'argent encore dû, en tout et pour tout 6 millions d'euros, a été placé sur un compte en banque avec un intérêt de 5%. La somme devait être payée en trois fois.
Les actionnaires ont estimé qu'il s'agissait d'un bon compromis et ont accepté ce mode de paiement. Seulement voilà, certains craignent désormais que Coucke ne verse pas l'argent et se serve du footballgate comme excuse pour ne pas les payer. D'après lui, l'ancienne direction aurait rémunéré beaucoup trop grassement certains agents. Pourtant, tout est fixé de manière contractuelle.
L'objectif? Assainir les finances Selon les anciens actionnaires, Jo Van Biesbroeck, l'actuel directeur financier du Sporting et proche de Marc Coucke, disposait de tous les chiffres (dont ceux des dépenses) et était au courant de tout. Certes, des commissions exorbitantes ont été versées à des intermédiaires lors des transferts de Mbemba et Mitrovic notamment, mais il ne s'agit pas d'une pratique illégale.
Pour l'instant, Coucke veut à tout prix assainir les finances du club. Apparemment, il serait toujours dans le rouge à hauteur de 6 millions. Pour y remédier, il serait prêt à utiliser tous les moyens. Le différend actuel entre VDS et Coucke pourrait d'ailleurs bien se muer en une bataille d'avocats.
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