
Racine Senghor, soulignant le sens de ces journées culturelles, a expliqué qu’il s’agit de la communion d’une diversité de communautés qui appartiennent à une communauté qui fait partie de la communauté nationale. Et poursuit-il « cette diversité fait la force de la culture parce qu’elle est signe de variété, de dynamisme et de créativité.
C’est dans ce sens confie-t-il, que le ministre de la Culture et de la communication, Abdoulaye Diop a tenu à ce que ce festival soit soutenu, appuyé pour qu’il puisse servir de leviers à la production, à la croissance et qu’il puisse aussi permettre aux acteurs culturels de sentir qu’ils ont la possibilité de vivre à travers leur art.
Pour l’initiateur, Mamadou Lamine Diawara, maire de la commune de Djirédji, ces journées culturelles sont d’un apport capital pour le développement du terroir en ce qu’elles permettent aux différentes communautés de se connaitre, de se fréquenter, d’échanger et de mutualiser leurs idées, leurs projets. Pour la présente édition, l’innovation majeure était les différentes sessions de formation des jeunes en entrepreneuriat, en art oratoire et en technique de réparation de portables. A ces activités s’ajoutent la randonnée pédestre, l’investissement humain visant à faire de Djirédji une commune propre et le folklore musical accompagné de danses.
Quant au Sous préfet, Moussa Sy, il s’est félicité de la réussite de l’évènement qui a vu la participation des communautés de l’arrondissement, celles des deux pays limitrophes (Gambie et Guinée Bissau et des deux régions sœurs (Kolda et Ziguinchor). Pour l’autorité administrative, ces journées culturelles ont permis de renforcer et de raffermir les liens entre les communautés de revisiter les relations de cousinage à plaisanterie gages d’une paix définitive et durable.
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