
Une réunion entre femmes de la société civile du Sénégal, de la Gambie et de la Guinée-Bissau s’est ouverte, ce matin, dans la capitale gambienne. L’idée, c’est de prévenir tout risque d’embrasement du conflit casamançais. Au terme de cette journée, un mémorandum sera rédigé pour la relance du processus de paix en Casamance.
«Nous avons mis en place ce forum depuis 2017, pour que les femmes de ces trois pays puissent impacter, jouer leur rôle dans le processus de paix en Casamance et également contribuer à l’instauration de la paix dans la sous-région», selon Ndèye Marième Thiam, Présidente de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance.
Avant de poursuivre : «Nous avons un calendrier qui est bien établi. Nous avons organisé une table de paix en 2017 à Ziguinchor même, à Kolda et à Sédhiou.
Actuellement, nous venons de la Guinée-Bissau, il y a juste un mois, où nous avons organisé la table de paix. Et aujourd’hui, c’est celle de la Gambie. Donc, c’était établi dans notre calendrier.»
Aussi, Ndèye Marième Thiam a regretté l’assassinat d’Abdou Elinkine Diatta. «Nous déplorons et condamnons avec la dernière énergie l’assassinat d’Abdou Elinkine Diatta, car c’est un homme dans le dispositif du Mfdc. Et au moment où on est avec le processus de paix, je crois qu’un assassinat n’avait pas lieu» d’être.
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