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Mort d'Henri Ndiaye : La lycéenne Henriette Juliette Sambou et Cie édifiés ce mardi

Auteur: Gora KANE (Correspondant) - Seneweb.com

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C'est aujourd'hui, mardi 18 juin, que le tribunal des flagrants délits de Diourbel rendra son verdict dans l'affaire Henri Ndiaye du nom de cet enseignant mortellement poignardé par la lycéenne Henriette Juliette Sambou, élève en classe de terminale au cours privés Nelson Mandela de Diourbel.

Le drame s'était produit le dimanche 17 mars 2019 dans la commune de Ngohé (département de Diourbel). D'après les témoignages, la lycéenne, excédée par les avances de l'enseignant, l'a poignardé à la jambe. C'était dans le bar de la mère d'Henriette Juliette Sambou, Mélanie Diatta.

La meurtrière présumée sera inculpée pour coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner. Sa mère a été également inculpée, mais pour exploitation irrégulière de débit de boissons alcoolisées. Jean-Marie Ngom et Philippe Bernard Diop, qui ont assisté au drame, sont poursuivis pour non-assistance à personne en danger.

À l'audience du 21 mai dernier, le procureur de la République avait requis deux années d'emprisonnement ferme contre Henriette Juliette Sambou, et ce, malgré le fait que la famille du défunt avait accordé son pardon à l'accusée. Aussi, le maître des poursuites avait requis six mois ferme pour Mélanie Diatta et des peines avec sursis pour Jean-Marie Ngom et Philippe Bernard Diop.

Un réquisitoire jugé d'une extrême sévérité par les avocats de la défense. Ces derniers avaient plaidé la relaxe pure et simple de leurs clients.

Auteur: Gora KANE (Correspondant) - Seneweb.com

Commentaires (1)

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    il y a 6 ans

    il y a déjà mort d'homme sans l'intention de la donner. Cette mort est survenue dans moment où la jeune fille était très excédée par les avances du défunt qui n'a pas pu se contrôler. Je ne connais ni la victime ni la présumé meurtrière. Mais je pense que cette dernière a déjà payé ne serait-ce que ses études bloquées. Sa maman se débrouillait avec son bar clandestin pour surement subvenir à leurs besoins. Il est plus sage de relaxer tout ce monde en les condamnant avec sursis. C'est une malheureuse histoire qui marquera à jamais la lycéenne.

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