Taiba Keur Set Goumbo, situé dans la région de Kaffrine risque d’être définitivement rayé de la cartographie du Sénégal. Ce, suite au passage d’un vent violent accompagné d’une forte pluie. La mini-tornade a détruit 93 cases, tué des animaux domestiques, emporté des biens matériels et des vivres.
Heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été notée. Selon le témoignage d’un habitant du village, Issakha Thiam, « en quelques heures, il y a eu trop de dégâts, certaines cultures ont même été détruites. Un arbre de plus de 300 kilos a été soulevé par les vents, des toitures de maison arrachées. Certaines parcelles ont été broyées ». Ainsi, le chef du village de Taïba Keur Set Goumbo “lance un appel solennel à toutes les autorités compétentes.
Surtout, celles de Kaffrine à assister les habitants de ce village. Ils ont vraiment besoin d’aide”. Il ajoute que le village n’a enregistré aucune visite des autorités depuis le début de cette catastrophe qui a eu lieu il y a presque une semaine. En plus des conditions de vie difficiles, le village de Taiba est désormais coupé du reste du pays. La seule et unique route la reliant à la commune de Kathiote est envahie par les eaux de pluie.
Auteur: Seneweb News | Publié le: jeudi 19 septembre 2019
Commentaires (8)
Plan ORSEC , oui pour des cas pareils;
Les premiers secours doivent venir des village envoronnants, pour accueillir les sinistrés mais aussi de les soutenir moralement.
En ce qui concerne l'administration, il y aura beaucoup de discours, beaucoup de voitures, et les decisions adequates risquent de prendre du retard.
Ce village merite aussi un TELETHON , un vrai pour une cause noble à la dimension humaine
A quand le téléthon pour secourir des millier de sénégalais sinistrés, de vrais sinistrés sans voix ?
Pas pour sortir quelqu'un de prison ou pour construire une mosquée. Dieu nous regarde.
Merci mon ami
C'est très bien, n'est ce pas que le Sénégal est émergent ? Ou est Abdoulaye WILANE dans tout ça. Ayez l'honnêteté de reconnaître que vous êtes incapables. Il ne faut plus nous emmerder avec votre honteux slogan LE SENEGAL EMERGENT.
Il sont plus besoins d'aides ke c rescapés de madeleine je suis de mon cœur avec vous cher compatriote
Keur Taïba set n'est pas l'île de Madeleine. Un site qui n'a aucun intérêt touristique. Macky et son gouvernement ne s'y rendront pas.
QuAllah vous assiste.
C’est en ces moments qu’une population peut savoir si Elle a un État sur lequel elle peut compter ou pas ....
Les autorités sont toutes concentrées à Dakar ... les élus ne veulent même pas rester chez eux. Ils sont là à faire le tour des radios ... bla-bla-bla bla-bla-bla rek juste pour endormir les sénégalais.
Mais la réalité est autre, les sénégalais de l’intérieur souffrent et n’ont personne sur qui compter!
Le citoyen ordinaire
le paradoxe c'est que les Sénégalais de l'intérieur souffrent, mais ils ont décidé de vivre dans la souffrance en votant pour celui qui les fait souffrir donc ils n'ont qu'à assumer
faut demander à Macky de vous venir en aide surement vous aviez voté pour lui à cause de ces bourses familiales
Quel cynisme et méchanceté face à cette population qui a presque tout perdu ! Même pas honte ?
Après un incident technique sur le vol Dakar-Bruxelles de Brussels Airlines ce lundi 16 septembre, 300 passagers se sont retrouvés bloqués à Banjul, en Gambie, dans des conditions inacceptables et sans aucune communication de la compagnie, nous explique un lecteur. Selon lui, une mère avec deux enfants en bas âge et un étudiant blessé au bras sont toujours coincés sur place avec 48 autres passagers aujourd’hui. Du côté de Brussels Airlines, c’est silence radio.
Serge attendait le retour de sa sœur, installée à Dakar, mardi matin. Celle-ci devait passer trois jours dans sa famille en Belgique mais le vol vers Bruxelles ne s’est pas déroulé comme prévu. En compagnie de 300 autres passagers, elle s’est retrouvée coincée à Banjul, en Gambie, lors d’une escale lundi soir. Tout a commencé lorsque l’avion affrété par Brussels Airlines (SN0204), qui devait faire l’aller-retour Bruxelles-Dakar via Banjul, a connu un problème technique à Dakar. L’appareil a nécessité une réparation sur place, puis a redécollé vers Banjul pour la halte prévue: débarquer des passagers et en embarquer d’autres avant de repartir pour Bruxelles.
Des étincelles
Mais une fois à Banjul, un passager alerte le personnel de cabine: il aurait remarqué des “étincelles à l’extérieur de l’avion”, nous explique le frère de la Belge de 46 ans bloquée sur place. Certains parlent de fumée, ou en tout cas d'une “odeur de brûlé”, mais les passagers, toujours dans l’avion, ne reçoivent aucune communication. “Des sprays anti-moustiques sont utilisés pour masquer l’odeur”, croient savoir certains passagers. Finalement, décision est prise de clouer l’appareil au sol. Les passagers débarquent tous à Banjul lundi soir.
“Un verre d’eau par repas” par 40 degrés
Il leur a fallu se battre pour être finalement logés dans un hôtel à l’hygiène douteuse, où on leur sert depuis des “repas minimalistes et une demi-bouteille d’eau par jour” et ce malgré la chaleur ambiante (40 degrés). Les employés de l’hôtel leur auraient même précisé que les “deux tartines servies quotidiennement font suite aux directives de la compagnie”, tandis que l’eau prévue par celle-ci “est en réalité d’un verre par repas”. Les passagers en provenance de Dakar doivent donc payer eux-mêmes leurs boissons et tous n’ont pas forcément les liquidités nécessaires en monnaie locale. Plusieurs ne parlent même pas anglais, ce qui rend la communication difficile en Gambie. Les passagers sont de surcroît priés d’attendre à l’aéroport toute la journée qu’on se décide enfin à les faire embarquer dans le premier vol possible... qui ne vient pas.
Passagers “prioritaires”
Ce qui ne devait être qu’un incident et du retard tire désespérément en longueur. Mardi, le même appareil est paré au décollage, mais une fois de plus, il reste au sol pour problème technique. Depuis, c’est le chaos. Mercredi, les 300 passagers étaient tous toujours bloqués à Banjul jusqu’à ce qu’un autre vol décolle enfin en soirée pour Bruxelles avec 250 passagers triés sur le volet mais selon des critères déroutants. Ainsi, une mère seule avec deux enfants en bas âge ne fait pas partie des passagers prioritaires. L’un des enfants est malade, l’autre a la diarrhée, mais la compagnie ne veut rien entendre. Idem pour un étudiant blessé au bras durant son voyage qui voit sa plaie s’infecter et pour une personne de 80 ans qui commençait à paniquer vu la situation. Un passager repris sur la liste prioritaire finira d’ailleurs par lui céder sa place, par sécurité.
Le ton monte
Les cinquante passagers restants, principalement des Belges, sont donc actuellement toujours laissés pour compte dans l’aéroport de Banjul. Parmi eux, les enfants malades et leur mère, la sœur de notre lecteur et bien d’autres. Certains ont raté leur retour au travail, d’autres la rentrée académique. Tous sont épuisés et scandalisés. Car plus que le retard inadmissible pour les voyageurs, c’est l’absence totale de professionnalisme de la compagnie qui scandalise les clients. Les employés de Brussels Airlines refuseraient de répondre aux questions des clients.
L’un d’entre eux aurait donné sa “parole” qu’un nouvel avion rapatriera vendredi les passagers restés sur le carreau, mais refuse de donner la référence du vol ou les billets. Le ton commencerait même à monter sérieusement. Verbalement tout d’abord, mais certains passagers excédés en seraient venus aux mains hier avec une employée qui exigeait que les passagers s’adressent à elle en anglais.
“La police a dû intervenir”, nous explique notre source qui s’étonne du manque total de proactivité d’une compagnie aussi réputée. Toutes nos tentatives d’entrer en contact avec Brussels Airlines ont échoué. La porte-parole en Belgique aurait confié par téléphone à notre lecteur “ne pas reconnaître les standards de sa compagnie” dans cette manière de traiter l’incident et l’a assuré faire le nécessaire.
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