Le Sénégal est au cœur des flux migratoires, en ce sens qu’il est à la fois un pays de départ, de transit et de destination. Pour cette raison, on note des chiffres importants liés à ce phénomène. ‘’Pays de départ : l’émigration sénégalaise est, selon un document de l’Oim et de l’Asnd sur le profil migratoire au Sénégal en 2018, estimée à plus de 533 000 individus en 2013 dont 265 000 résidant en Europe, soit 49,7 %’’, lit-on dans un communiqué de l’institut Panos parvenu à Seneweb.
Quant aux immigrants au Sénégal, ils sont au nombre de 268 000 individus. Ils viennent majoritairement des pays ouest-africains et sont estimés à 131 508 individus. De même, les candidats à l’émigration qui transitent par le Sénégal sont, pour la plupart, originaires des pays de la sous-région, notamment la Gambie, la Guinée et le Nigeria. Malgré ces flux migratoires et leurs conséquences économiques, sociales, politiques… ‘’la population et les citoyens sénégalais sont souvent peu et mal (sinon dés-) informés’’.
C’est du moins ce qu’affirme l’institut Panos, à travers le communiqué susmentionné. Pour cette raison, l’Ong, en partenariat avec l’Unesco, organise un atelier de formation de trois jours (21 au 23 octobre) en journalisme d’investigation sur les questions migratoires au bénéfice de 30 journalistes sénégalais de différents supports. Ce sera également l’occasion de se pencher sur le Protocole de la Cedeao sur la libre circulation des personnes, lors d’un forum sur médias et migration prévu le 23 octobre.
Auteur: SenewebNews
Publié le: Vendredi 18 Octobre 2019
Commentaires (3)
C des blanc ou quoi? L'illustration
On dirait plutôt des asiatiques. Seneweb un peu de professionnalisme !!!
Les Sénégalais quittent leur pays par vagues toujours plus énormes depuis au moins 40 ans. Ils sont capturés dans un mode de division internationale du travail qui a étouffé leur capacité d'élaborer les politiques économiques aptes à relancer une économie qui a déviée de sa trajectoire 20 ans après son indépendance en 1960. Tous les économistes sont d'accord là-dessus, il faut reprendre la feuille de route qui nous a permis de créer les barrages Manantali et Diama, des huileries qui dominaient dans leur domaine globalement, la sation Soleil de Sali pour le tourisme, la Sonatel, la liste est interminable même si beaucoup d' entreprises sont passées aux mains de créditeurs souvent français. Même avec le niveau de détorioration de l'intellect au pays qui a vu sa population quintupler, une vigoureuse croissance de 7% s'étalant sur 10 ans et plus comme on le voit en Éthiopie ou Rwanda est un objectif qu'il peut atteindre. Mais encore faudrait-il se départir de l'option d'économie de traite néocolonialiste dans laquelle il s'est engagé depuis 40 ans.
Avez vous estimé les guinéens et maliens devenus sénégalais
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