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Carte à fric : Qui a tracé les frontières en Afrique ?

Auteur: Seneweb

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D'où viennent les frontières des pays africains et pourquoi certaines semblent avoir été tracées à la règle ?
Auteur: Seneweb

Commentaires (17)

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    deger bopp il y a 5 ans

    Arrêtez de pleurnichez et votre théorie du complot. Pourquoi nos ancêtres n'ont'ils pas résister à l'envahissement des européens? C'est la raison du plus fort qui dirige ce monde.
    Nous on n'a aucune idée du développement, j'ai rencontré quelqu'un, un jeune fanatique qui pense qu'avec les prieres de nos anciens le pays va se developper. D'aucuns pensent au 21 eme siecle que c'est son marabout disparu il y a plus d'un siecle qui va sauver le senegal. j'en ris jaune..
    Tant que nous nous investissons pas dans la technologie, nous resterons toujours dependants.

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    il y a 5 ans

    AU début du XXème siècle, la plupart des frontières de l’Afrique sont établies, annonçant la configuration des Etats à venir. Ces frontières tracées au gré des puissances coloniales, dans un contexte de rivalité entre celles-ci, ont dans bien des cas, fait fi des réalités ethniques, linguistiques, religieuses et politiques des peuples africains. La négligence et la méconnaissance du substrat géographique et des divisions socio-politiques traditionnelles engendrèrent une série de difficultés que les commissaires d’abornement furent les premiers à relever. Ils tenaient compte parfois des limites naturelles infranchissables, mais pouvaient aussi bien tracer des lignes droites sur l’inconnu et les appeler frontières. Ces propos de Lord Salisbury, lui-même un des grands « partageurs du gâteau » africain se passent de commentaire : « Nous avons entrepris de tracer sur les cartes des régions où l’homme blanc n’avait jamais mis le pied. Nous nous sommes distribués des montagnes, des rivières et des lacs, à peine gênés par cette petite difficulté que nous ne savions jamais exactement où se trouvaient ces montagnes, ces rivières, ou ces lacs » [1].
    Les frontières ainsi tracées ont divisé des groupes consanguins, les éloignant de leurs territoires de rituels, de culture, de chasse et de pêche [2]. Plus de 177 peuples ou groupes ethniques se sont trouvés éparpillés à travers plusieurs Etats [3]. Les nouvelles frontières établies renferment des communautés peu homogènes, voire antagonistes, chargées souvent de multiples forces explosives [4]. Les frontières coloniales, nouvelles données géopolitiques, constituent un marqueur rigide de l’espace politique et social africain. C’est désormais par rapport à des espaces délimités par des « frontières lignes » que s’exerce le pouvoir.
    Au moment des indépendances, les nouveaux Etats africains étaient confrontés aux conflits de contestations de frontières. Le nombre de différends frontaliers était impressionnant, Robert Waters en compta trente-deux [5]. Conscients donc de la fragilité de leurs pays respectifs délimités par des frontières artificielles et du danger que constituait le maintien d’une telle situation, certains dirigeants africains se sont évertués à appeler à la remise en cause du tracé territorial colonial. Ces partisans de la révision des frontières estiment qu’il parait logique que l’Afrique post-coloniale entreprenne de revenir sur les erreurs des découpages coloniaux. Car les assises territoriales des Etats africains, nées des arrangements coloniaux, ne tenaient pas suffisamment compte des spécificités propres qui devaient être essentielles à la cohésion sociale et au renforcement de l’unité en leur sein. Pour dénoncer ce partage préjudiciable à la viabilité durable des Etats, les dirigeants africains, favorables à la remise en cause des frontières, réunis au sein du « Groupe de Casablanca » voulaient une refonte des frontières africaines en 1963.
    D’autres dirigeants, à l’inverse, souhaitaient le maintien du tracé hérité de la colonisation. Pour ce second groupe de dirigeants, appelé « Groupe de Monrovia », le statu quo territorial avait comme objectif la stabilité des frontières coloniales, permettant de sécuriser les confins des Etats africains nouvellement indépendants. Ceci pour consolider les nations et, à terme, réussir à les transformer en Etats-nations. Il paraissait donc sage et prudent de maintenir le legs territorial colonial, condition sine qua non d’une paix entre les Etats et en leur sein et de possibilités de développement réel. Voilà grosso modo l’essentiel de l’argument des tenants du statu quo territorial.
    Ainsi, durant les premières années des indépendances africaines, une des préoccupations majeures des pères fondateurs fut la question de la configuration à donner aux frontières léguées par la colonisation. Elle se posait en ces termes : fallait-il remettre en cause le tracé colonial et ouvrir la voie à des incertitudes et à l’instabilité ou l’accepter et permettre ainsi l’instauration d’un climat de sérénité et de paix dans les rapports interétatiques ?
    C’est dans ce contexte de forte controverse au sujet des frontières des Etats africains, que la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) réunie au Caire, opta en faveur du « principe de l’intangibilité » des frontières en Afrique, le 21 juillet 1964. Ce principe « déclare solennellement que tous les Etats membres s’engagent à respecter les frontières existant au moment où ils ont accédé à l’indépendance ». Il consiste en une interdiction faite aux Etats membres d’exprimer toute revendication territoriale et de vouloir procéder à une modification du tracé colonial au détriment d’un Etat tiers. Pour les dirigeants africains, cet impératif concerne d’une part, toute revendication territoriale venant d’un autre Etat, et, d’autre part, tout mouvement sécessionniste venant de l’intérieur de nature à mettre en cause les frontières issues des indépendances [6]. L’enjeu étant d’empêcher les conflits dus aux remises en cause de frontières et de stabiliser les édifices étatiques hérités de la colonisation. Cinquante ans après l’intangibilité des frontières africaines, quel bilan peut-on établir ? Le « principe de l’intangibilité » visait à régler les problèmes de frontières en Afrique, mais qu’est-ce qui explique que ceux-ci constituent une source persistante de conflits et comment parvenir à les surmonter ?Par Ladji OUATTARA, le 12 mars 2015
    Doctorant contractuel - Institut d’Etudes Européennes de l’Université Catholique de Louvain ( Belgique)

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    il y a 5 ans

    ce n'est pas le tracé des frontieres qui empechent le développement de l'Afrique car ce continent ne s'est jamais developpé économiquement , la richesse des empires Soghaï , du Mali puis plus tard du Dahomey etait fondé sur l'or et la vente d'esclaves ! pendant ce temps les banques , l'industrie , l'agriculture se développaient en Europe ....et depuis les indépendnces vos dirigeants sont les principaux pilleurs de vos rssources , l'ancien President Santos de l'Angola un des hommes les plus riches d'Afrique avec sa fille grace au pétrole et malgré 25 ans de guerre civile , Mugabé qui a ruiné le Zimbabwé ancien grenier de l'Afrique Australe, ou passe tout l'argent du pétrole au Nigéria ?, apres il y a la cohorte des Bokassa , Mobutu , Amin Dada , Sekou Touré et Cie qui ont laissé leur pays en ruine
    Une chose est sur l'Africain ne comprend rien au développement (exception pour Kagamé et le Rwanda ....)

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    M il y a 5 ans

    Évitons de nous taper dessus, c'est un signe de mépris de soi hérité du colonialisme. Le negre se déteste c'est ce qu'on lui a appris. Nous construisons des pyramides quand la Gaule était un marécage. C'est ce qu'il faut apprendre à nos enfants.

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    xx il y a 5 ans

    Lisez et apprenez de ces jeunes historiens qui ont fait des commentaires plus hauts, parlant de l
    empire du Mali, au lieu d'ecrire vos chiffons..

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    Lambda il y a 5 ans

    Renforcer chaque pays, renforcer l'OMVS et L'OMVG, renforcer l'UEMOA, renforer la CEDEAO et renforcer l'UA

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    BASS il y a 5 ans

    Les occidentaux ont tracés les frontières pour éviter de se faire la guerre et pour partager les richesses africaines!! Ils ont marchandaient des portions de terres, es vallées, et des cours sur le sol africain comme si tout le continent leur étaient destinés au nom de Christ!!

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    il y a 5 ans

    quand je vois des négres bounty fils de pute tailler des fellations aux toubabs en defendant la langue du colon ou en defendant le franc cfa jai envie de les egorger

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    il y a 5 ans

    quand je vois des négres bounty fils de pute tailler des fellations aux toubabs en defendant la langue du colon ou en defendant le franc cfa jai envie de les egorger

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    il y a 5 ans

    quand je vois des négres bounty fils de pute tailler des fellations aux toubabs en defendant la langue du colon ou en defendant le franc cfa jai envie de les egorger

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    il y a 5 ans

    quand je vois des négres bounty fils de pute tailler des fellations aux toubabs en defendant la langue du colon ou en defendant le franc cfa jai envie de les egorger

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    Lol il y a 5 ans

    Le mourides vous menace plus que les occidentaux mais comme vous êtes racistes vous preferez cracher sur les toubabs étouffez vous dans votre pauvreté !

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    bay fall il y a 5 ans

    ah bon donc le mouridisme est toujour une menace pour le senegaL!!!!!!!!!!!!!!!!!
    donc la menace elle est tres loin de s'estomper.

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    Bachir THIAM il y a 5 ans

    C'est juste génial votre approche didactique des dossiers que vous traitez. merci

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    il y a 5 ans

    esperont ne avoir besoin de frontieres dans l au dela

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    il y a 5 ans

    Quand un crétin nous parle de sa science infuse.....

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    il y a 5 ans

    toutes les frontieres du monde sont artificielles,toute la terre appartient a dieu le createur.ceux qui sont dans les pays les plus pauvres sont presque dans une prison,on les interdit de se deplacer pour aller ailleurs.le mal est deja fait

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    reply_author il y a 5 ans

    Et c’est bien malheureusement les pauvres emmene avec eux une certaine religion mortifère des idées arriérés ect on en veut pas chez nous!

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    reply_author il y a 5 ans

    "chez nous"? hahaha quand les blancs vont se reveiller et exterminerons tous les negres d'europe tu comprendras que ce nest pas chez toi bamboula

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    reply_author il y a 5 ans

    "chez nous"? hahaha quand les blancs vont se reveiller et exterminerons tous les negres d'europe tu comprendras que ce nest pas chez toi bamboula

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    reply_author il y a 5 ans

    "chez nous"? hahaha quand les blancs vont se reveiller et exterminerons tous les negres d'europe tu comprendras que ce nest pas chez toi bamboula

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    peace il y a 5 ans

    domeram

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    Authenticité il y a 5 ans

    C'est sans appel: on doit restaurer la fédération du Mali et en faire le seul Etat ouest africain.
    Je suis sénégalais et je suis conscient que mon pays a été créé de toute pièce par la france. Vive l'Afrique!

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    reply_author il y a 5 ans

    le mali (empire) ne regroupait qu'une infime partie du sénégal et c'était aussi un état artificiel construit à l'aide de conquêtes, d'extension, de ralliements etc. Même la france est le produit de la conquête romaine d'abord ensuite de l'éclatement de l'empire carolingien. Les états unis sont le fruit d'une conquête, avec 13 états d'abord et une extension vers d'autres terres qui ont donné les usa d'aujourd'hui.
    Ce débat est puéril, les conquêtes de territoires et frontières ayant été artificiellement tracées même avant la colonisation par nos rois d’antan .
    La restauration de ce qu'était l'empire du mali a déjà été tenté et s'est soldée par un échec à cause surtout de problèmes culturels.
    Le débat de l'heure, doit être la consolidation de la nation au sein de nos états et la bonne gouvernance.

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    reply_author il y a 5 ans

    le mali (empire) ne regroupait qu'une infime partie du sénégal et c'était aussi un état artificiel construit à l'aide de conquêtes, d'extension, de ralliements etc. Même la france est le produit de la conquête romaine d'abord ensuite de l'éclatement de l'empire carolingien. Les états unis sont le fruit d'une conquête, avec 13 états d'abord et une extension vers d'autres terres qui ont donné les usa d'aujourd'hui.
    Ce débat est puéril, les conquêtes de territoires et frontières ayant été artificiellement tracées même avant la colonisation par nos rois d’antan .
    La restauration de ce qu'était l'empire du mali a déjà été tenté et s'est soldée par un échec à cause surtout de problèmes culturels.
    Le débat de l'heure, doit être la consolidation de la nation au sein de nos états et la bonne gouvernance.

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    reply_author il y a 5 ans

    Sama wadji il faut revisiter l'histoire. Dire que l empire du mali ne regroupait qu'une partie du Sénégal relève du mensonge tout simplement.
    Le Sénégal tout entier avec la gambie et la guinée bissau (gabu) faisaient partie du mande. Par exemple, Le djolof en lui même était un état vassal du mande et tous ses bourba ont prêté allégeance au mansa du mande jusqu'à la chute de l'empire.
    Un africain averti doit connaitre son histoire.

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    reply_author il y a 5 ans

    c'est toi qui doit réapprendre ton histoire. Le djoloff a été un empire contemporain du mali et ne lui a jamais prêté allégeance, raison pour laquelle dans la tradition orale mandingue, il est fait état du djolofin mansa (empereur du djoloff) que tiramakhan traoré (lieutenant de soudianta) était allé combattre. Les suites de cette expédition sont restées floues et tiramakhna traoré n'a finalement réussi qu'à dominer le gabou où habitent toujours les mandingues.

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    Meissa waly dione il y a 5 ans

    Cher jeune homme, il a raison. Le Sénégal dans son intégralité se trouvait dans l'Empire du mali du temps de Mansa Moussa, c'est à dire à son apogée. Il est vrai qu'à la genèse de l'Empire du mali à lepoque de soundiata, les deux forces pouvaient être grossierment comparées. Mais à l'apogée avec mansa moussa toute l'afrique de l'ouest et les routes transsahariennes étaient sous le commandement impériale mandingue. L'histoire "impériale" du jolof a commencé après le déclin du mali.

    L'autorité du Mali sur nos contrées médiévales ne souffre d'aucun doute historique. Et les avancées des deux civilisations ne sont même pas comparables. Quand on parle de grande civilisation en afrique noire, on pense inéluctablement à l empire mandingue.

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    reply_author il y a 5 ans

    Arreter de nous distraire avec vos conneries de partage, l'heure est grave chers africains et mettons nous au travail .
    Dites moi quel coin du monde n'a pas subit une séparation: de l'europe en asie , de l'afrique a l'amerique latine, dites moi. arretons de pleurnicher et combattons nos propres dirigeants qui sont corrompus.

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