Marginalisés, stigmatisés, incompris…, ces sentiments, souvent mêlés, habitent bon nombre de fakhmen (fugueurs, littéralement en wolof). Ils leur servent de justificatif pour quitter la cellule familiale et "prêter allégeance" à la rue.
Sacrilège !
Le conflit avec la société est donc inévitable. Déboussolés, ces sans domicile fixe, sont la proie de moult tentations, dans la rue. D'aucuns cèdent et noient leur chagrin dans la drogue. Ce qui ouvre la voie à des dérives aux conséquences multiples : drogue, prison, vol, agression, mort.
Conscients du danger qui les guette au quotidien, les fugueurs se disent prêts à réintégrer la société. Ils demandent juste quelques garanties. Reportage.
7 Commentaires
Diouf Blaise
En Juillet, 2019 (12:08 PM)Nous navions pas les competences ou bien
?
Cey gnoune
Je Suis Fakhman
En Juillet, 2019 (12:33 PM)Sauf que les fakhmans sont stigmatisés les politiciens encouragés;
les uns sont traqués les autres protégés;
les uns commettent des larcins, leur alter-ego politiciens font des détournement
les uns reniflent du diluant, les autres pompent les hydrocarbures avant même le premier baril;
les uns sont emprisonnés, les autres ont même droit d'emprisonner (je vais te détruire disent-ils souvent à leurs ennemis);
les uns se repentent après quelques années ; les autres le reniement et la transhumance sont leur seul avenir
Zeusss
En Juillet, 2019 (13:51 PM)Diémé Daouda
En Juillet, 2019 (16:07 PM)Malheureusement personne n'est à l'abri de ces errements de comportement.
C'est un travail qui doit se faire en amont à partir des familles, des écoles coraniques mais aussi avec un appui saint de la société.
Vraiment déplorable de les voir ainsi , en plus sans plus aucune retenue
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