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Vendredi 06 Mars, 2020
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Le Cercle des amis et défenseurs des enfants (Cade) n’est pas insensible à la situation que traverse l’école sénégalaise actuellement. Et pour y faire face, son président, Pédre Ndiaye, a rencontré le président de la Commission éducation de l’Assemblée nationale du Sénégal, Abdoulaye Samba Ndiaye, le vendredi 13 mai dernier, à l’hémicycle. L’objectif de cette rencontre, selon lui, est de sensibiliser les députés sur la cause de l’école et le sort des enfants.
\r\n\r\n«Au Sénégal, nous constatons pour le déplorer que depuis des décennies, il n’y a pas eu une seule année scolaire sans grève ou débrayage. De cette situation, il ressort qu’aujourd’hui rien ne garantit à l’élève, la possibilité d’assurer une année scolaire normale, c'est-à-dire conforme au quantum horaire requis», a déclaré M. Ndiaye.
\r\n\r\nDe l’avis du président du Cade, les députés doivent voter une loi pour garantir l’effectivité des 900 heures à l’école. Ainsi, quelle que soit la durée des grèves, elle n’excèdera jamais la barre du quantum horaire érigé en loi. Et les grévistes sauront désormais qu’il y a un nombre d’heures à accomplir à tout prix.
\r\n\r\nPédre Ndiaye était accompagné du président de la Coalition nationale des associations et Ong en faveur de l'enfance (Conafe), Raoul François Lattoufe, du coordonnateur de la Plateforme pour la promotion et la protection des droits de l’homme (Ppdh), Mamdou Wane, et autres.
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